Gare de Tarascon

gare ferroviaire française

Tarascon
Image illustrative de l’article Gare de Tarascon
L'entrée du bâtiment voyageurs.
Localisation
Pays France
Commune Tarascon
Adresse Boulevard Gustave-Desplaces
13150 Tarascon
Coordonnées géographiques 43° 48′ 04″ nord, 4° 39′ 26″ est
Gestion et exploitation
Propriétaire SNCF
Exploitant SNCF
Code UIC 87765354
Site Internet La gare de Tarascon, sur le site officiel de SNCF Gares & Connexions
Services TER Provence-Alpes-Côte d'Azur et Occitanie
Fret SNCF
Caractéristiques
Ligne(s) Tarascon à Sète-Ville
Racc. nord de Tarascon
Racc. sud de Tarascon
Voies 4 (+ voies de service)
Quais 4
Transit annuel 184 601 voyageurs (2021)
Altitude 17 m
Historique
Mise en service
Correspondances
Bus et cars voir Intermodalité

Carte

La gare de Tarascon, également appelée gare de Tarascon-sur-Rhône, est une gare ferroviaire française située sur le territoire de la commune de Tarascon, dans le département des Bouches-du-Rhône, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

C'est une gare de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF), desservie par des trains express régionaux des réseaux TER Provence-Alpes-Côte d'Azur et TER Occitanie.

Situation ferroviaire modifier

 
Vues des voies et de la bifurcation des deux raccordements, en direction de Nîmes.

Établie à 17 mètres d'altitude, la gare de Tarascon est située au point kilométrique (PK) 0,000 de la ligne de Tarascon à Sète-Ville, qui est également le point d'aboutissement, au PK 762,872, du raccordement nord de Tarascon (permet les relations d'Avignon-Centre vers Sète et vice-versa). Elle dispose aussi de quais sur le raccordement sud de Tarascon (permet les relations de Marseille-Saint-Charles vers Sète et vice-versa), à son PK 1,454.

Autrefois, un troisième raccordement permettait la desserte par les trains de la ligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles.

Enfin, elle était l'origine de la ligne de Tarascon à Orgon, chemin de fer d'intérêt local à écartement standard, fermée dans les années 1950.

Histoire modifier

 
La gare, avant la Première Guerre mondiale.

Le tronçon d'Avignon à Marseille de l'actuelle ligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles est concédé le à Paulin Talabot, Joseph Ricard, Chaponnière et Étienne Émilien Rey de Foresta, suivant les clauses du cahier des charges du , modifié le [1]. La Compagnie du chemin de fer d'Avignon à Marseille ouvre la ligne par tronçons successifs et la gare de Saint-Martin-de-Crau est mise en service avec le tronçon de Rognonas à Saint-Chamas le [2]. Comme la ligne, la gare est ensuite exploitée par la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM).

La disposition particulière de la gare de Tarascon provient de la jonction entre la ligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles et les deux branches de la ligne de Tarascon à Sète-Ville (la branche sud permettant de desservir Arles et Marseille et la branche nord donnant accès à Avignon, Lyon ou Paris)[3]. Une voie directe en ligne droite permet aux trains directs d'éviter la traversée de la gare tandis qu'une déviation permet aux autres trains de la ligne Paris – Marseille de desservir la gare de Tarascon située dans le triangle formé par la voie déviée de la ligne Paris – Marseille et les deux branches de la ligne vers Sète.

À partir de 1874, la Compagnie des chemins de fer départementaux des Bouches-du-Rhône possède également une gare dans le triangle formé par la ligne directe et les deux branches de la ligne vers Sète[3]. Elle dessert la ligne de Tarascon à Saint-Rémy-de-Provence puis, en 1877, son extension de Saint-Rémy-de-Provence à Orgon.

En raison du manque de place entre la ligne principale et le Rhône, la branche sud de la ligne de Sète à Tarascon croise perpendiculairement et à niveau la déviation de la ligne Paris – Marseille avec un angle de 90°. En outre, la gare de Tarascon, située près du viaduc sur le Rhône, est disposée sur un important remblai bordé, côté ville, par un haut mur de soutènement en pierre qui se prolonge vers le nord par un long viaduc surplombant plusieurs rues de la ville[3].

  • En 1932, la compagnie du PLM met en place un saut-de-mouton à la jonction entre la ligne principale et la branche nord de la ligne vers Sète[4].
  • À l'été 1944, la gare de Tarascon subit d'importants dégâts lors de bombardements aériens visant le nœud ferroviaire de Tarascon et de Beaucaire, ainsi que le viaduc ferroviaire sur le Rhône, qui était alors le seul pont sur le fleuve en aval d'Avignon capable de supporter le poids des blindés allemands les plus lourds ; de nombreux bâtiments avoisinants seront touchés par les bombes[5].
  • La déviation de la ligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles a été démontée en 1955, en raison de sa complexité d'utilisation[6] ; il n'est désormais plus possible de desservir Tarascon, Arles et Avignon avec le même train.

Fréquentation modifier

De 2015 à 2021, selon les estimations de la SNCF, la fréquentation annuelle de la gare s'élève aux nombres indiqués dans le tableau ci-dessous[7].

Année 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021
Voyageurs 219 666 213 085 226 304 196 663 213 447 113 552 184 601
Voyageurs et non voyageurs 274 583 266 356 282 880 245 829 266 809 141 940 230 751

Service des voyageurs modifier

Accueil modifier

Gare de la SNCF, elle dispose d'un bâtiment voyageurs, avec guichet ouvert du lundi au vendredi. Elle est équipée d'automates pour l'achat de titres de transport régionaux[8].

Desserte modifier

 
Un TER arrivant en gare.

Tarascon est desservie par[8] :

Intermodalité modifier

Un parking est aménagé à proximité. Une gare routière, située face à la gare, permet des correspondances avec des lignes de plusieurs sociétés d'autocars[9] : liO (lignes 150 et 151), et Cartreize (Zou !) (lignes 54 et 56).

Service des marchandises modifier

Cette gare est ouverte au service du fret[10] (uniquement par train massif)[11] ; elle dessert une installation terminale embranchée[12].

Notes et références modifier

  1. Bulletin des lois, imprimerie Royale, 1844, pp. 86-106 lire (consulté le 21 juillet 2011).
  2. Site Structurae, ligne Avignon Marseille lire (consulté le 20 juillet 2011).
  3. a b et c « Tarascon — WikiPLM », sur wikiplm.railsdautrefois.fr (consulté le ).
  4. « Bulletin PLM N° 22 de Juin 1932 : Amélioration de la gare de Tarascon et de ses abords — WikiPLM », sur wikiplm.railsdautrefois.fr (consulté le ).
  5. « Musée de la résistance en ligne », sur museedelaresistanceenligne.org (consulté le )
  6. « Ligne Tarascon - Sète-Ville », sur WikiSara (consulté le ).
  7. « Fréquentation en gares : Tarascon », sur SNCF Open Data, traitement du [cf. l'onglet des informations] (consulté le ).
  8. a et b Site SNCF TER Sud-Provence-Alpes-Côte d'Azur, « Gare Tarascon-sur-Rhône » (consulté le ).
  9. Site tarascon.org, Tarascon : Se déplacer pendant le séjour lire (consulté le 20 juillet 2011).
  10. « Liste des gares : Tarascon », sur SNCF Open Data, traitement du [cf. l'onglet des informations] (consulté le ).
  11. « Services Client Fret SNCF : Nomenclature et gares CIM – TARASCON », sur fret.sncf.com (consulté le ) ; cette page est une archive.
  12. « Document de référence du réseau (horaire de service 2023) : Annexe 2.2 – Localisation des installations terminales embranchées » [PDF], sur sncf-reseau.com, version du (consulté le ), p. 23/24 [cf. la mention « TARASCON »].

Voir aussi modifier

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Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Origine Arrêt précédent Train   Arrêt suivant Destination
Marseille-Saint-Charles Arles TER Provence-Alpes-Côte d'Azur Nîmes-Pont-du-Gard Montpellier-Saint-Roch
ou Béziers
ou Narbonne
Avignon-Centre Avignon-Centre TER Occitanie Beaucaire Nîmes
ou Sète
ou Narbonne
ou Perpignan
ou Cerbère
ou Portbou
Avignon-Centre Avignon-Centre TER Occitanie Beaucaire
ou Nîmes-Pont-du-Gard
Montpellier-Saint-Roch