Gabrielle Piquet

autrice et dessinatrice de bandes dessinées
Gabrielle Piquet
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Gabrielle Piquet est une auteure de bande dessinée née en 1979 à Paris.

Biographie modifier

Gabrielle Piquet commence par étudier les sciences politiques avant de se raviser et d'intégrer l'École européenne supérieure de l'image à Angoulême dont elle sort diplômée en 2006[1].

Pour lancer sa carrière, elle adapte en bande dessinée trois nouvelles issues de Tout à l'ego de Tonino Benacquista. L'ouvrage, intitulé Trois fois un, paraît en 2007 chez Futuropolis[2]. Elle entre ensuite en résidence à la Maison des auteurs d'Angoulême pour créer son ouvrage suivant, Les Enfants de l'envie[1], qui paraît en 2010 chez Casterman[3] et lui rapporte en 2010 le prix international de la ville de Genève[4].

Avec le même éditeur, l'artiste livre en 2012 Arnold et Rose. Elle créé ensuite Les idées fixes, pour Futuropolis[5]. Puis elle lance La nuit du Misothrope, qui paraît chez Atrabile en 2017. Il s'agit d'un polar portant sur de mystérieuses disparitions ; l'album a réclamé quatre années de travail[6]. L'ouvrage reçoit le prix littéraire des lycéens et apprentis de la Région Paca[7].

Au début de l'année 2020, l'auteure publie La Mécanique du Sage, toujours chez Atrabile, où elle s'inspire de l'histoire réelle d'un Écossais, nommé Charles Hamilton (en), et de son « ermite ornemental » pour offrir une satire de la vie et de son injonction au bonheur. Retenu dans la sélection du Prix Artémisia 2021 de la bd féminine et pour le Festival d'Angoulême[8], l'album figure dans la sélection est récompensé par le Fauve de l'audace au Festival d'Angoulême 2021[9].

En 2023, Gabrielle Piquet publie l'album De l'air, une fable sur le rapport à l'autre, à propos de deux artistes dont le quotidien est perturbé par la rencontre d'un homme sans qualité mais doté du pouvoir de lévitation, inspiré du saint Joseph de Cupertino. L'album fait partie des sélections de bandes dessinées de l'automne par l'Obs et par BFM TV[10],[11].

En termes d'influences, Piquet déclare apprécier le dessin de presse et les auteurs comme Saul Steinberg, George Grosz et Jean-Jacques Sempé à ses débuts[6].

Ouvrages modifier

Prix et distinctions modifier

Références modifier

  1. a et b « Gabrielle Piquet », sur Cité internationale de la bande dessinée et de l'image (consulté le ).
  2. Nicolas Anspach, « Trois fois un – Par Gabrielle Piquet (d’après Tonino Benacquista) – Futuropolis. », sur Actua BD, .
  3. J. Giraudet, « Les enfants de l'envie », sur BD Gest', .
  4. Le quotidien Le Temps y voit un album « profondément émouvant, subtil et en même temps original ». Cf Ariel Herbez, « Les Prix de Genève changent de formule. (...) Frederik Peeters et Gabrielle Piquet sont distingués », Le Temps,‎ .
  5. DT, « Les Idées fixes - Par Gabrielle Piquet - Futuropolis », sur Actua BD, .
  6. a et b Laurence Le Saux, « La bédéthèque idéale #158 : Gabrielle Piquet éclaire “La Nuit du misothrope” », Télérama,‎ (lire en ligne).
  7. « Rencontre avec Gabrielle », La Provence,‎ .
  8. Antoine Oury, « BD : les sélections officielles du FIBD 2021 dévoilées », sur ActuaLitté, .
  9. Frédéric Potet, « Festival d’Angoulême 2021 : découvrez les BD du palmarès », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  10. « Les dix BD et mangas indispensables à lire cet automne », sur BFMTV (consulté le )
  11. « « Rosigny Zoo », « Détour par Epsilon », « Jim »… nos 13 BD préférées de la rentrée », sur L'Obs, (consulté le )
  12. Hélène Rietsch, « Festival international de la BD d’Angoulême : l’intégralité du palmarès 2021 », Sud Ouest,‎ (lire en ligne).
  13. Sélection officielle du prix Artémisia 2021, sur le site officiel.

Annexes modifier

Bibliographie modifier

Liens externes modifier