Fulton (sous-marin)

sous-marin

Fulton
illustration de Fulton (sous-marin)
Le Fulton

Type Sous-marin d'attaque
Classe Joessel
Histoire
A servi dans  Marine nationale
Chantier naval Arsenal de Cherbourg
Commandé 1913
Lancement
Armé
Statut Radié en mai 1936
Caractéristiques techniques
Longueur 74 m
Maître-bau 6,40 m
Tirant d'eau 3,62 m
Tonnage 263,99 m en surface
304,95 m en plongée
Propulsion 2 moteurs Diesel de 2 700 ch (2 013 kW)
2 moteurs électriques de 1 640 ch (1 223 kW)
Vitesse 16,5 nœuds en surface
11 nd en plongée
Caractéristiques militaires
Rayon d'action 4 300 milles marins (8 000 km) à 10 noeuds
125 milles marins (232 km) à 5 nœuds (en immersion)
Carrière
Indicatif Q 110

Le sous-marin français Fulton est un sous-marin d'attaque Diesel-électrique, de classe Joessel, construit pour la marine nationale française, entre 1913 et 1920. Le Fulton est construit à l'arsenal de Cherbourg, de 1913 à 1920, et entre en service, en , jusqu'en , date à laquelle il est radié des contrôles et retiré du service.

Conception modifier

Le Fulton est commandé, par le programme de 1914 de la flotte française, dans un lot de deux navires de la classe Joessel. Ces navires sont conçus par Jean Ernest Simonot, par amélioration de son projet précédent, les sous-marins de classe Gustave Zédé (en), qui prévoyait deux turbines à vapeur Parsons, d'une puissance de 2 000 ch (1 491 kW). Durant la construction, l'idée est abandonnée et les bâtiments sont équipés de moteurs Diesel[1],[2],[3]

Carrière modifier

Le Fulton est construit à l'arsenal de Cherbourg[4]/ Sa construction débute en [2], il est mis à l'eau le [3],[4] et terminé en [2]. Le sous-marin porte le nom de Robert Fulton, inventeur américain du premier bateau à vapeur commercial[5] et du premier sous-marin, le Nautilus. Il est immatriculé Q110[4].

Il est refondu, dans les années 1920, et reçoit un nouveau massif, un nouveau pont et deux périscopes de 7,5 m (sur le massif) et 9,5 m (au central opérations)[2],[3],[4].

Le Fulton sert dans l'Océan Atlantique, jusqu'au début des années 1930, date à laquelle il est transféré en Indochine[3]. Il est mis en réserve (de même que le Joessel) en décembre 1934 à Saïgon[6]. Il est radié en [2],[4].

Notes et références modifier

  1. Couhat indique 2 moteurs Diesel de 450 cv et 2 moteurs électriques de 850 ch
  2. a b c d et e Couhat 1974, p. 158.
  3. a b c et d Fontenoy 2007, p. 88–89.
  4. a b c d et e Gardiner 1985, p. 211–212.
  5. Buckman 1907.
  6. Jean Moulin, Les sous-marins français, Rennes, Marine éditions, , 91 p. (ISBN 2-915379-40-8), p. 14-15.

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • (en) Couhat Jean Labayle, French Warships of World War I, Londres, Ian Allan, (ISBN 0-7110-0445-5).  .
  • (en) Fontenoy Paul E., Submarines : An Illustrated History of Their Impact, ABC-CLIO Publishing, , 447 p. (ISBN 978-1-85109-563-6, lire en ligne).  .
  • (en) Gardiner Robert et Gray Randal, Conway's All the World's Fighting Ships : 1906–1921, Londres, Conway Maritime Pres, , 439 p. (ISBN 978-0-85177-245-5).  .
  • (en) Buckman David Lear, Old Steamboat Days on The Hudson River, The Grafton Press, (lire en ligne).  .
  • Jean Moulin, Les sous-marins français, Rennes, Marine éditions, , 91 p. (ISBN 2-915379-40-8).
  • (it) Rivista marittima, vol. 4e trim, Ministerio della marina, (lire en ligne), p. 158.

Articles connexes modifier

Source de la traduction modifier