Frank Jensen

homme politique danois

Frank Jensen, né le à Ulsted, est un homme politique danois, membre du parti de la Social-démocratie.

Frank Jensen
Illustration.
Frank Jensen en 2014.
Fonctions
Bourgmestre de Copenhague

(10 ans, 9 mois et 18 jours)
Prédécesseur Ritt Bjerregaard
Successeur Lars Weiss (intérim)
Sophie Hæstorp Andersen
Ministre danois de la Justice

(4 ans, 10 mois et 28 jours)
Ministre d'État Poul Nyrup Rasmussen
Gouvernement Nyrup Rasmussen III et NIV
Prédécesseur Bjørn Westh
Successeur Lene Espersen
Ministre de la Recherche

(2 ans, 3 mois et 3 jours)
Ministre d'État Poul Nyrup Rasmussen
Gouvernement Nyrup Rasmussen II et III
Prédécesseur Arne Oluf Andersen
Successeur Jytte Hilden
Membre du Folketing

(20 ans, 2 mois et 5 jours)
Élection 8 septembre 1987
Réélection 10 mai 1988
12 décembre 1990
21 septembre 1994
11 mars 1998
20 novembre 2001
8 février 2005
Circonscription Jutland du Nord
Groupe politique Social-démocratie
Biographie
Date de naissance (64 ans)
Lieu de naissance Ulsted (Danemark)
Nationalité Danoise
Parti politique Social-démocratie
Diplômé de Université d'Aalborg

Ministre dans les années 1990, il est le bourgmestre de Copenhague de 2010 à 2020.

Biographie

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Frank Jensen est diplômé d'une maîtrise en sciences économiques à l'université d'Aalborg en 1986[1].

Il s'engage jeune au sein des sociaux-démocrates, et occupe plusieurs responsabilités dans les sections locales du mouvement de jeunesse du parti de 1977 à 1984. Il est élu pour la première fois au Folketing sous les couleurs du mouvement lors des élections législatives de 1987[1].

Alors qu'il est le porte-parole politique de son groupe parlementaire, il devient ministre de la Recherche dans le gouvernement formé par Poul Nyrup Rasmussen le après les élections législatives du [2].

Le , il devient ministre de la Justice au sein du nouveau gouvernement de Poul Nyrup Rasmussen[3]. Il est reconduit dans ses fonctions dans le gouvernement formé après les élections législatives de 1998[4].

Il quitte le gouvernement après la lourde défaite des sociaux-démocrates lors des élections législatives de novembre 2001, à l'occasion desquelles il est tout de même réélu au Folketing. En 2002, il retrouve son rôle de porte-parole politique du groupe social-démocrate[1].

Il est réélu au Folketing lors des élections législatives du , qui marquent un nouveau recul des sociaux-démocrates et poussent Mogens Lykketoft à annoncer son départ de la présidence du parti[5]. Le , il annonce sa candidature à la succcession de Lykketoft[6]. En , il déclare qu'il ne se représentera pas aux prochaines élections législatives s'il n'est pas élu à la présidence du parti[7]. Lors de l'élection interne du , il obtient 21 348 votes (47 %) et est battu par Helle Thorning-Schmidt, qui recueille 24 261 votes (53 %)[8].

En , il devient le président du conseil d'administration d'Emperion, une entreprise danoise de satellites, un rôle qu'il cumule avec son mandat parlementaire[9]. Ce dernier expire à l'occasion des élections législatives anticipées de auxquelles il ne se représente pas, conformément à son engagement lors de sa campagne pour la présidence des sociaux-démocrates. Le même mois, il prend la tête de l'entreprise Telecom Scandinavia[10]. À l'été 2008, il devient le directeur de Danske Advokater, la nouvelle organisation de représentation des cabinets d'avocats du Danemark[11].

Il annonce son retour en politique le , quand il se déclare candidat aux élections municipales du mois de novembre à Copenhague[12]. Sa liste sociale-démocrate remporte le scrutin du avec 29,9 % des suffrages, et il devient bourgmestre de Copenhague le [13],[14].

Il est candidat à un second mandat lors des élections du , et sa liste sociale-démocrate arrive de nouveau en tête, avec 27,8 % des suffrages[15]. Grâce à un accord avec le Pati populaire socialiste et la Liste de l'unité, il est reconduit dans ses fonctions de bourgmestre pour un nouveau mandat de quatre ans[16].

Il se représente pour un troisième mandat lors des élections municipales de . En , un sondage fait état d'une possible défaite des sociaux-démocrates contre la Liste de l'unité lors du scrutin[17]. La ville est alors la deuxième commune la plus endettée de tout le pays, et Jensen a dû renoncer à un projet de construction dans la réseve natuelle située sur l'île d'Amager[18]. Sa liste arrive en tête avec 27,6 % des voix lors du scrutin du , et il est réélu pour un nouveau mandat de quatre ans[19].

En , il annonce son intention de briguer un quatrième mandat lors des élections municipales de [20]. Toutefois, il fait face à partir de à plusieurs accusations de harcèlement sexuel, poussant le mouvement des jeunes sociaux-démocrates à réclamer son départ. Il annonce sa démission le [21].

En , il crée sa société de conseils, spécialisée dans la collaboration public-privé et la transition écologique[22]. En , il devient le vice-président de l'entreprise Norecco[23].

Références

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  1. a b et c (da) « Frank Jensen (S) », sur ft.dk (consulté le )
  2. (da) « Regeringen Poul Nyrup Rasmussen II », sur stm.dk (consulté le )
  3. (da) « Regeringen Poul Nyrup Rasmussen III », sur stm.dk (consulté le )
  4. (da) « Regeringen Poul Nyrup Rasmussen IV », sur stm.dk (consulté le )
  5. (da) « Folketingsvalget den 8. februar 2005 », sur valg.im.dk (consulté le )
  6. (da) « Frank Jensen stiller op som S-formand », sur berlingske.dk, (consulté le )
  7. (da) « Frank Jensen går, hvis han taber - Thorning-Schmidt vil have ham til at blive », sur berlingske.dk, (consulté le )
  8. (da) « Helle Thorning-Schmidt ny S-formand », sur politiken.dk, (consulté le )
  9. (da) « Nyt job til Frank Jensen », sur dr.dk, (consulté le )
  10. (da) « Frank Jensen ny topchef for teleselskab », sur berlingske.dk, (consulté le )
  11. (da) « Frank Jensen ny advokatdirektør », sur dr.dk, (consulté le )
  12. (da) « Frank Jensen siger ja til København », sur information.dk, (consulté le )
  13. (da) « København Kommune », sur kmdvalg.dk, (consulté le )
  14. (da) « Det spiser man til nytårskur », sur jyllands-posten.dk, (consulté le )
  15. (da) « Kommunalvalg d. 19. november 2013 », sur kmdvalg.dk (consulté le )
  16. (da) « Her er de 98 borgmestre », sur jyllands-posten.dk, (consulté le )
  17. (da) « Enhedslisten er nu lige så store som Socialdemokratiet i København », sur berlingske.dk, (consulté le )
  18. (da) « Her er din kommende borgmester », sur mm.dk, (consulté le )
  19. (da) « Kommunalvalg d. 21 november 2017 », sur kmdvalg.dk, (consulté le )
  20. (da) « Frank Jensen (S) genopstiller og kan sætte rekord », sur altinget.dk, (consulté le )
  21. « Accusé de harcèlement sexuel, le maire de Copenhague démissionne », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  22. (da) « Frank Jensen stifter eget konsulentfirma », sur altinget.dk, (consulté le )
  23. (da) « Frank Jensen tiltræder bestyrelsen i jord- og byggeaffaldsselskab », sur altinget.dk, (consulté le )

Annexes

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Articles connexes

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Liens externes

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