Francisco Montalvo y Ambulodi

Francisco José Montalvo y Ambulodi Arriola y Casabant Valdespino (né en 1754 à La Havane et mort en 1822 à Madrid) était un soldat espagnol, un administrateur colonial et un homme politique. Du au , il fut gouverneur et capitaine général de la Nouvelle-Grenade (Colombie, Panama, Venezuela et Équateur), et du au , il fut vice-roi de la colonie. Durant son gouvernement, la Nouvelle-Grenade était en révolte ouverte contre l'Espagne.

Francisco Montalvo y Ambulodi
Illustration.
Francisco Montalvo y Ambulodi, vice-roi de la Nouvelle-Grenade.
Fonctions
Vice-roi de Nouvelle-Grenade

(4 ans, 6 mois et 21 jours)
Monarque Ferdinand VII
Prédécesseur Benito Pérez Brito
Successeur Juan de Sámano
Biographie
Nom de naissance Francisco José Montalvo y Ambulodi Arriola y Casabant Valdespino
Date de naissance
Lieu de naissance La Havane (Nouvelle-Espagne)
Date de décès
Lieu de décès Madrid (Espagne)
Nationalité Espagnole
Profession militaire

Francisco Montalvo y Ambulodi
Vice-roi de Nouvelle-Grenade
Francisco Montalvo y Ambulodi
Fonction
Viceroy of New Granada
-
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Francisco José Montalvo y Ambulodi Arriola y Casabant ValdespinoVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres informations
Grades militaires
Brigadier (à partir de )
Lieutenant général (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata

Biographie modifier

Jeunesse modifier

Montalvo était un Créole (un Espagnol né en Amérique). Il entra dans l'armée en Espagne dans sa jeunesse, servit en Amérique du Sud et à Saint-Domingue, et fut promu rapidement. En 1795, il devint brigadier. Il était chevalier de l'Ordre de Santiago.

Comme gouverneur et vice-roi de Nouvelle-Grenade modifier

Le , Montalvo devint gouverneur (jefe político superior) et capitaine général de Nouvelle-Grenade ainsi que président de l'Audiencia, remplaçant Benito Pérez Brito. Son quartier général était à Santa Marta, depuis que la capitale était aux mains des rebelles. Il arriva dans le navire espagnol El Borja. Depuis que la vice-royauté a été abolie par la Constitution espagnole de 1812, il n'eut formellement le titre de vice-roi qu'en 1816, quand Ferdinand VII abolit cette dernière. Il était le plus haut gradé dans l'administration espagnole de la colonie. En 1815, il fut promu lieutenant-général. Il proposa une alliance à la cité de Carthagène contre Simón Bolívar, mais cela fut rejeté. Le , il reconquit la ville pour le compte de l'Espagne. Le suivant, sur ses ordres, 44 patriotes de Carthagène furent exécutés. Le , il annonça une amnistie. Tout au long de sa vice-royauté, la reconquête coûta la vie à 7000 patriotes. Le , il fut promu vice-roi.

Fin de sa vie modifier

En 1818, Juan José de Sámano y Uribarri lui succéda comme vice-roi et il retourna en Espagne. Là, il fut conseiller d'État jusqu'à sa mort.

Notes et références modifier

Liens externes modifier