François les bas-bleus

opéra comique français

François les bas-bleus
Description de cette image, également commentée ci-après
affiche de Jules Chéret (1883).
Genre Opéra-comique
Nbre d'actes en trois actes
Musique Firmin Bernicat, complété par André Messager
Livret Ernest Dubreuil, Eugène Humbert, Paul Burani
Langue
originale
Français
Création 8 novembre 1883
Théâtre des Folies-Dramatiques

Représentations notables

Personnages

  • François les bas-bleus
  • Fanchon
  • La comtesse de la Savonnière
  • Le Marquis de Pontcornet
  • Le Chevalier de Lansac

Airs

  • La leçon d'écriture (duo)
  • La ronde de François les bas-bleus
  • Le petit marin (chanson normande)
  • Espérance en heureux jours (duo d'amour)
  • A toi j avais donné ma vie

François les bas-bleus est un opéra comique en trois actes, de 1883, sur un livret d'Ernest Dubreuil[N 1], Eugène Humbert[N 2], Paul Burani, musique de Firmin Bernicat, complété par André Messager[1].

Historique modifier

Bernicat a travaillé quelque temps dans un café-concert ; il a commencé à travailler sur un livret basé sur un vieux vaudeville, Les beignets à la cour, qui est devenu un opéra-comique en trois actes, Les beignets du roi, monté au Théâtre des Fantaisies-Parisiennes, à Bruxelles, en février 1882, avec un certain succès[2].

François les bas-bleus est d'abord joué le , au Théâtre des Folies-Dramatiques, et a continué à être joué jusqu'au mois de mars suivant. À partir du , il a été repris au Théâtre des Menus-Plaisirs pour 50 représentations, avec Jane Pierny comme Fanchon, Jacquin, comme François, Bartel comme Pontcornet et Alice Berthier comme la comtesse de la Savonnière. Il est repris, en octobre 1896, au Folies-Dramatiques avec Jean Périer dans le rôle-titre[3]. Mis en scène au Théâtre des Bouffes-Parisiens le , pour 36 autres représentations , avec encore Périer et Anne Tariol-Baugé comme Fanchon[4].

Rôles et distribution modifier

Rôle Le type voix Première, le

(Chef d'Orchestre: Désiré Thibault[N 3])

[3]
François Bernier, François les bas-bleus baryton Max Bouvet Jean Périer
Marquis de Pontcornet ténor Montrouge Vavasseur
Chevalier de Lansac ténor Dekernel Emile René
Kirschwasser Darman Burguet jeune
Jasmin basse Bartel Baron fils
Courtalin Jules Speck Dedouville
Gratinet Ambroise Mesmaker
Fanchon soprano Jeanne Andrée[N 4] Tilma
La comtesse de la savonnière soprano Mme d'Harville Augustine Leriche
Militza soprano Mlle Pauseron Mette
Nicolet Mlle Destrées Jane de Baumont
Juliette Mlle Falsonn
Marion Muller Perny

Synopsis modifier

L'opéra se déroule à Paris en 1789. François les bas-bleus, ami de tous les amoureux, est un écrivain, au carrefour Saint-Eustache, il est amoureux de Fanchon, une chanteuse de rue. Le mariage des deux serait assez simple, si ce n'était que Fanchon décide de chanter à François, une chanson d'anniversaire, qui l'identifie instantanément au passage de la comtesse de la Savonnière. Cette Fanchon est sans doute l'enfant du marquis de Pontcornet, élevé dans un cirque. La tante de Fanchon, est aussi amoureuse de François les bas-bleus, et fera tout pour empêcher le mariage de sa nièce avec l'homme qu'elle aime. Mais Fanchon a de l'esprit. Elle refuse d'épouser son cousin, de Lansac, et reste fidèle à François, emprisonné à la Bastille avec le Marquis de Pontcornet, pour lequel il a si clairement écrit une chanson trop progressiste. Le 14 juillet, la Bastille est prise, le Marquis et François sont bientôt sauvés. L'un décide de devenir marchand de cidre, et l'autre commandant de la garde nationale. Dans ce déguisement, François gagne de la puissance sur le marquis, arrêté comme suspect, naturellement, à la condition qu'il lui permette d'épouser sa fille. François et Fanchon se marient et tout se termine bien.

La musique contient un délicieux duo "la leçon d'écriture", la chanson de François les Bas-Bleus, une valse "Voici les roses", une chanson folklorique "Le petit marin" dans le premier acte. Dans le second, un duo d'amour "Espérance en heureux jours" a été accueillie avec enthousiasme, tandis que dans le troisième acte, la romance "À toi j'avais donné ma vie" a été applaudi.

Notes et références modifier

Notes modifier

Références modifier

  1. (en) Wagstaff J. André Messager. In: The New Grove Dictionary of Opera. Macmillan, London and New York, 1997.
  2. Noel E & Stoullig E. Les Annales du Théâtre et de la Musique, 9e édition, 1883. G Charpentier et Cie, Paris, 1884.
  3. a et b Théâtre des Folies-Dramatiques, 1896 sur Gallica
  4. Stoullig E. Les Annales du Théâtre et de la Musique, 26e édition, 1900. Librairie Paul Ollendorff, Paris, 1901.

Articles connexes modifier

Liens externes modifier