François-Amédée Milliet de Challes et d'Arvillars

archevêque de Tarentaise

François-Amédée Milliet de Challes et d’Arvillars, marquis de Challes, seigneur de La Poepe, né le et mort le , à Moûtiers, est un prélat de l'église catholique savoyarde, archevêque-comte de Tarentaise et prince du Saint-Empire, issu de la famille Milliet.

François-Amédée Milliet de Challes et d’Arvillars
Fonctions
Président de chambre (d)
Chambre des comptes de Savoie
-
Archevêque de Tarentaise
Archidiocèse de Tarentaise (d)
-
Sénateur ou sénatrice
Sénat de Savoie
à partir du
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 79 ans)
MoûtiersVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Famille
Blason

Biographie

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Origines

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François-Amédée Milliet de Challes et d’Arvillars est né le [1],[2]. Il est le fils d’Hector Milliet de Challes d'Arvillars († 1642), successeur de Antoine Favre à la présidence du Sénat de Savoie et commandant général du duché de Savoie depuis [3], et de Magdeleine de Montchenu († 1651), fille de François de Ternier, baron de Montchenu[1].

Il a douze frères et sœurs[1]. Parmi eux, on peut retenir le mathématicien, Claude François Milliet de Challes (1621-1678)[1],[3].

Épiscopat

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Blason de l'archevêque sur le fronton du palais épiscopal de Moûtiers.

Après des études à Paris en droit civil et canon[1], il obtient à son retour une place de sénateur au Sénat de Savoie[1], le . Le duc Charles-Emmanuel II de Savoie le nomme, le , archevêque de Tarentaise[1],[4].

Il fait reconstruire la cathédrale de Moûtiers et sacre 33 églises sur les 75 de son diocèse, dans la province de Tarentaise[5],[6]. En 1701, il y en a encore trois en chantier. Cette reconstruction bat son plein en même temps que s’achève la première phase de la poussée démographique. Il fonde le séminaire de Moûtiers en 1675[7]

Il est fait, par patentes du , premier président de la Chambre des Comptes et gouverneur intérimaire du duché de Savoie, postes qu'il occupa jusqu'en 1680, durant la régence de Marie-Jeanne-Baptiste de Savoie[4],[8].

François-Amédée Milliet de Challes et d’Arvillars meurt à Moûtiers à l'âge de 80 ans, le [1],[2], année au cours de laquelle le duché de Savoie est occupé par les troupes espagnoles. Il est enterré dans sa cathédrale Saint-Pierre de la Tarentaise, où se trouve son épitaphe sur un des piliers de la nef, du côté de l'évangile.

C'est lui qui fit bâtir le premier château du Buisson-Rond (château de Boigne aujourd'hui) à Chambéry.

Le siège est Sede vacante au lendemain de sa mort jusqu'en . François-Amédée Milliet d’Arvillars, son neveu, est confirmé le .

Notes et références

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  1. a b c d e f g et h Joseph-Antoine Besson, « Histoire généalogique de l'illustre maison Milliet de Chambéri », Mémoires et documents publiés par la Société savoisienne d'histoire et d'archéologie, t. VIII,‎ , p. 192-194 (lire en ligne).
  2. a et b (en) Fiche, sur le site catholic-hierarchy.org.
  3. a et b Jean-Louis Grillet, Dictionnaire historique, littéraire et statistique des départements du Mont-Blanc et du Léman, contenant l'histoire ancienne et moderne de la Savoie, et spécialement celle des personnes qui y étant nées ou domiciliées, se sont distinguées par des actions dignes de mémoire, ou par leurs succès dans les lettres, les sciences et les arts, Puthod, (lire en ligne), « 3 tomes in-8° », p. 84-85.
  4. a et b Jean-Paul Bergerie, Histoire de Moûtiers : capitale de la Tarentaise, La Fontaine de Siloé, coll. « Les Savoisiennes », , 507 p. (ISBN 978-2-84206-341-2, lire en ligne), p. 204.
  5. Jacques Lovie, Histoire des diocèses de France : Chambéry, Tarentaise, Maurienne, vol. 11, Paris, Éditions Beauchesne, , 299 p. (ISSN 0336-0539), p. 102-103.
  6. Marius Hudry, Sur les chemins du Baroque en Tarentaise (Volume 2), Chambéry/Montmélian, La Fontaine de Siloé, , 335 p. (ISBN 978-2-84206-422-8, lire en ligne), p. 327.
  7. Mémoires et Documents (vol.48), Chambéry, Société savoisienne d'histoire et d'archéologie, , p. 490[réf. incomplète].
  8. Mémoires et Documents (vol.102), Chambéry, Société savoisienne d'histoire et d'archéologie, , p. 59[réf. incomplète].

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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