Four à chaux de La Tour-sur-Orb

four à chaux à La Tour-sur-Orb (Hérault)

L'ancienne usine à chaux de La Tour-sur-Orb, plus communément appelée le Four à Chaux de La Tour-sur-Orb est un monument historique inscrit situé à La Tour-sur-Orb dans le département de l'Hérault.

Four à chaux de La Tour-sur-Orb
Vue de la façade, restaurée en 2020.
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Histoire modifier

L'usine à chaux a été construite en 1854 sur un site qui accueillait déjà, selon toute vraisemblance, des fours à chaux anciens. En effet, la mention « four » figure sur le cadastre napoléonien de 1826. L'origine de ces fours anciens n'a pas été retrouvée.

L'usine a été exploitée jusqu’en 1927, par différents propriétaires. La chaux hydraulique produite a servi à l'édification des ouvrages d'art de la ligne de chemin de fer de Graissessac à Béziers (grand viaduc de Bédarieux, viaduc de La Tour sur Orb, tunnels et contreforts), de 1854 à 1858. Ceci est attesté par Albert Fabre : Histoire de Bédarieux et des communes du canton, Imp. Firmin et Montané, Montpellier, 1913 : « En 1854, lors de la construction de l’aqueduc pour le passage de la voie de chemin de fer, M. Genevière, ingénieur, fut le 1er à faire fabriquer la chaux avec les roches calcaires qui sont situées sur la rive droite de l’Orb, et depuis cette époque, cette exploitation a pris un très grand développement sous le nom de chaux de Latour. »

De 1905 à 1920, l’usine a été exploitée par la « Compagnie Générale pour le Chauffage et l’Éclairage par le Gaz », qui est l’ancêtre de Gdf-suez. Cette compagnie, qui produisait du gaz d’éclairage urbain, exploitait un autre four à chaux à Bédarieux (le four à chaux de Fasse-Bonne), l’acétylène étant produit à partir de la chaux. On suppose que la chaux de la Tour a été utilisée dans le même but à cette période-là.

En 1927, l'usine a été vendue à un particulier, avec, comme mention dans l'acte de vente : « les bâtiments vendus ne serviront pas à l’exploitation d’un four à chaux pendant une durée de cinquante ans, à compter du  ».

Architecture modifier

 
Les fours et la bluterie

L’originalité de son architecture provient de son histoire et des diverses modifications intervenues à des époques différentes, récapitulant ainsi toute l’évolution de la conception des fours, des anciens jusqu’aux modernes. C’est cette particularité, ainsi que « l’exemplaire conservation d’un ensemble complet de production de la chaux représentatif de la deuxième moitié du XIXe siècle » qui sont à l’origine de l’inscription du site au titre des Monuments Historiques le [1].

Elle est composée du bâtiment des fours (quatre fours à chaux distribués autour d'une halle centrale voutée), de la bluterie, de la carrière reliée aux fours par un tunnel, et d'une écurie, devenue une maison d'habitation.

Références modifier

  1. « Ancienne usine de chaux », notice no PA34000078, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture

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