Fosse no 11 des mines de Nœux

La fosse no 11 de la Compagnie des mines de Nœux est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Fouquières-lès-Béthune. Le fonçage commence le . La fosse no 8 ter, devant initialement aérer les travaux de la fosse no 8 - 8 bis, est renommée fosse no 11 bis. La Première Guerre mondiale interrompt les travaux, la fosse ne commence à produire en 1920. Des cités sont bâties à proximité, et un terril conique no 66 est édifié. L'extraction y cesse le comme au puits no 11 bis, la fosse est ensuite conservée pour l'aérage des travaux du nord de la concession.

Fosse no 11 des mines de Nœux
La fosse no 11.
La fosse no 11.
Puits n° 11
Coordonnées 50,514736, 2,624556[BRGM 1]
Début du fonçage
Mise en service 1920
Profondeur 567,62 mètres
Arrêt (extraction)
1957 (aérage)
Remblaiement ou serrement 1957
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Commune Fouquières-lès-Béthune
Caractéristiques
Compagnie Compagnie des mines de Nœux
Groupe Groupe de Béthune
Ressources Houille
Concession Nœux

Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
(Voir situation sur carte : Pas-de-Calais)
Fosse no 11 des mines de Nœux
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Fosse no 11 des mines de Nœux

La Compagnie des mines de Nœux est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Béthune. L'aérage cesse en 1957, date à laquelle le puits est remblayé. Les installations de surface sont ensuite détruites, et le terril complètement exploité.

Un lotissement est construit sur le site du terril et un magasin BUT sur le carreau de fosse. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits no 11. Les cités sont rénovées.

La fosse

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Fonçage

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Le chevalement.

La fosse no 11 est commencée à Fouquières-lès-Béthune, près des limites avec Béthune, le [A 1]. La fosse no 8 ter, sise à Béthune à 1 426 mètres à l'est[note 1], initialement construite cinq ans plus tôt pour assurer l'aérage de la fosse no 8 - 8 bis sise à Verquin[A 2], est renommée fosse no 11 bis. Les travaux sont interrompus par la Première Guerre mondiale[A 1].

Exploitation

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La fosse entre en exploitation en 1920[A 1]. En 1924, les travaux de la fosse ont permis de découvrir les mêmes veines inférieurs qu'à la fosse no 8 - 8 bis. Ces veines sont numérotées de 8 à 14[1]. Le fonçage du puits no 11 a montré qu'au-dessous de la veine no 14 se trouve une zone stérile dont l'épaisseur dépasse 250 mètres. Le faisceau de Vendin qu'il était prévu de recoupé est en fait séparé du faisceau de la fosse no 11 par une importante stampe stérile[1].

En 1925, la fosse no 11 exploite une série de veines numérotées en descendant de 8 à 13. Ce sont les veines les plus basses connues dans la partie de la concession de Nœux située au nord de la faille Reumaux. Les terrains au mur de la veine no 13 sont reconnus sur une épaisseur de 240 mètres par le creusement du puits no 11[1].

La fosse no 11 et la fosse no 11 bis cessent d'extraire le , après avoir produit 537 000 tonnes de houille[A 1]. Elles assurent ensuite l'aérage des travaux du nord de la concession.

La Compagnie des mines de Nœux est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Béthune[B 1]. Le puits no 11, profond de 567,62 mètres, est remblayé en 1957, le puits no 11 bis ne l'est que treize ans plus tard, consécutivement à la fermeture de la fosse no 8 - 8 bis[B 1].

Reconversion

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Un magasin BUT a été construit sur le carreau de fosse. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits. Le BRGM y effectue des inspections chaque année[2]. Il ne reste rien de la fosse[3].

Le terril

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Le site du terril 11 de Nœux.
50° 30′ 48″ N, 2° 37′ 33″ E

Le terril no 66, 11 de Nœux, disparu, situé à Fouquières-lès-Béthune et Béthune, était le terril conique de la fosse no 11 des mines de Nœux. Il a été intégralement exploité, et le site est devenu un lotissement et une zone d'activités[4],[5].

Les cités

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Des cités ont été bâties à proximité de la fosse, sur le territoire de Béthune.

Notes et références

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Notes
  1. Les distances sont mesurées grâce à Google Earth. Dans le cas de puits, la distance est mesurée d'axe en axe, et arrondie à la dizaine de mètres la plus proche. Les têtes de puits matérialisées permettent de retrouver l'emplacement du puits sur une vue aérienne.
  2. Un panneau prévient qu'il est interdit de stationner car le site est une zone d'éboulement, à cause d'un puits de mine.
Références
Références aux fiches du BRGM
Références à Guy Dubois et Jean Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais. Tome I,
  1. a b c et d Dubois et Minot 1991, p. 141
  2. Dubois et Minot 1991, p. 140
Références à Guy Dubois et Jean Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais. Tome II,

Voir aussi

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Articles connexes

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Bibliographie

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  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Guy Dubois et Jean-Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais : Des origines à 1939-45, t. I, , 176 p., p. 140-141.  
  • Guy Dubois et Jean-Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais : De 1946 à 1992, t. II, .