Fosse Saint-Louis (Anzin)

ancien charbonnage français

La fosse Saint-Louis de la Compagnie des mines d'Anzin est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Anzin. Les travaux commencent en 1821, et la fosse extrait de la houille demi-grasse jusqu'au . Un terril no 188, Saint Louis, est entrepris au nord du carreau de fosse durant son exploitation. Durant le XXe siècle, la fosse est affectée à l'aérage de la fosse Bleuse Borne.

Fosse Saint-Louis
La fosse Saint-Louis vers 1906.
La fosse Saint-Louis vers 1906.
Puits Saint-Louis
Coordonnées 50,375563, 3,512529[BRGM 1]
Début du fonçage 1821
Profondeur 500 mètres
Arrêt (extraction)
1953 (aérage)
Remblaiement ou serrement 1953
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Commune Anzin
Caractéristiques
Compagnie Compagnie des mines d'Anzin
Groupe Groupe de Valenciennes
Ressources Houille

Géolocalisation sur la carte : Nord
(Voir situation sur carte : Nord)
Fosse Saint-Louis
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Fosse Saint-Louis

La Compagnie des mines d'Anzin est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Valenciennes. Son puits est comblé en 1953, la même année que celui de la fosse Bleuse Borne.

Des habitations prennent la place du terril exploité dans les années 1970. Une entreprise occupe le carreau de fosse. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits Saint-Louis. Il ne subsiste que l'infirmerie et le mur d'enceinte.

La fosse

modifier

Fonçage

modifier

Le fonçage du puits de la fosse Saint-Louis par la Compagnie des mines d'Anzin commence en 1821, sur le faisceau de la fosse Bleuse Borne[A 1], sise dans la même commune[A 2] à 725 mètres au nord-est[note 1].

Le terrain houiller est atteint à la profondeur de 78 mètres[A 1],[JD 1].

Exploitation

modifier

La fosse Saint-Louis exploite la houille demi-grasse du faisceau régulier de la fosse Bleuse Borne[A 1]. Lorsque la ligne de Somain à Péruwelz est construite, elle traverse le carreau de fosse. Celle-ci cesse d'extraire le , après avoir extrait 3 864 000 tonnes de houille[A 1]. Elle assure alors l'aérage de la fosse Bleuse Borne jusqu'à sa fermeture en 1935[A 2], puis assure l'aérage d'autres fosses[A 1].

La Compagnie des mines d'Anzin est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Valenciennes[B 1]. La fosse Saint-Louis cesse d'aérer en 1953, comme la fosse Bleuse Borne, date à laquelle le puits, profond de 500 mètres, est comblé[A 1].

Reconversion

modifier

Une entreprise s'installe sur le carreau de fosse. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits Saint-Louis. Le BRGM y effectue des inspections chaque année[1]. Il ne subsiste que l'infirmerie et le mur d'enceinte[2].

Le terril

modifier
 
Le site du terril Saint Louis.
50° 22′ 37″ N, 3° 30′ 45″ E

Le terril no 188, Saint Louis, situé à Anzin, était le terril plat de la fosse Saint Louis des mines d'Anzin. Il a été intégralement exploité, et la zone a été urbanisée[3],[4].

Notes et références

modifier
Notes
  1. Les distances sont mesurées grâce à Google Earth. Dans le cas de puits, la distance est mesurée d'axe en axe, et arrondie à la dizaine de mètres la plus proche. Les têtes de puits matérialisées permettent de retrouver l'emplacement du puits sur une vue aérienne.
Références
Références aux fiches du BRGM
Références à Guy Dubois et Jean Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais. Tome I,
  1. a b c d e et f Dubois et Minot 1991, p. 18
  2. a et b Dubois et Minot 1991, p. 17
Références à Guy Dubois et Jean Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais. Tome II,
Références à Jules Gosselet, Les assises crétaciques et tertiaires dans les fosses et les sondages du Nord de la France : Région de Valenciennes, vol. IV, Imprimerie nationale, Paris,
  1. Gosselet 1913, p. 166

Voir aussi

modifier

 

Les coordonnées de cet article :

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

modifier

Bibliographie

modifier

  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Guy Dubois et Jean-Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais : Des origines à 1939-45, t. I, , 176 p., p. 17-18.  
  • Guy Dubois et Jean-Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais : De 1946 à 1992, t. II, .  
  • Jules Gosselet, Les assises crétaciques et tertiaires dans les fosses et les sondages du Nord de la France : Région de Valenciennes, vol. IV, Imprimerie nationale, Paris, , p. 166.