Force de défense namibienne

La force de défense namibienne constitue la puissance militaire de la Namibie chargée de la défense de la population, du territoire et de ses intérêts nationaux.

Force de défense namibienne
(en) Namibian Defence Force
Emblème de la force de défense namibienne.
Emblème de la force de défense namibienne.
Fondation 2 juin 1990
Branches Drapeau de l'Armée namibienneArmée namibienne
Drapeau de la Marine namibienne Marine namibienne
Drapeau de la Force aérienne namibienneForce aérienne namibienne
Quartier-général Windhoek (Khomas)
Commandement
Commandant en chef Nangolo Mbumba
Ministre de la Défense Frans Kapofi
Chef de la force de défense Air marshal Martin Pinehas
Main-d'œuvre
Âges militaires 18-25 ans
Actifs 13000
Budgets
Pourcentage du PNB 3 % du PNB
Articles annexes
Histoire Conflit de Caprivi
Deuxième guerre du Congo
Mission des Nations unies au Liberia

Histoire

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La force de défense namibienne est créée lorsque la Namibie accède à l'indépendance vis-à-vis de l'Afrique du Sud en 1990. La nouvelle constitution namibienne définit le rôle des forces armées comme la « défense du territoire et des intérêts nationaux ».

Elle a notamment participé au conflit de Caprivi et à la deuxième guerre du Congo.

En 2012, la Chine s'apprête à livrer le Namibian Maritime Wing à la Namibie, alors le plus grand navire de patrouille de la marine namibienne[1]. En , deux journaux (Informante et The Namibian) révèlent que l'armée namibienne serait en négociation avec l'armée chinoise pour l'installation d'une base navale chinoise à Walvis Bay. Les deux pays ont nié l'information mais les deux journaux ont maintenu la véracité de leurs sources. Militairement, la Chine pourrait avoir un intérêt à contrôler certains axes Atlantique pour acheminer les matières premières depuis l'Amérique du Sud[2].

En 2017, la Chine livre deux nouveaux navires de patrouille, le Daures et le Brukkaros[3].

En , l'armée namibienne licencie 1 000 soldats pour des raisons de contrainte budgétaire. En parallèle, quatre millions de dollars sont alloués à l'acquisition d'un terrain voué à devenir une base militaire[3].

Description

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Ses quartiers-généraux sont situés à Windhoek et elle comprend environ 8 000 personnels actifs. Le commandant en chef est le président Hage Geingob. En 2006, la part du PNB allouée à la défense était de 3,7 %.

Forces armées

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[Quand ?]

Armée de terre

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Char de combat T-55, similaire à ceux utilisés par l'armée de terre namibienne.
  • 6 bataillons d'infanterie motorisés ;
  • 1 bataillon de la garde présidentielle ;
  • 1 régiment anti-char ;
  • 1 compagnie de reconnaissance ;
  • 1 compagne de soldats du génie ;
  • 1 groupe d'artillerie ;
  • 1 régiment de défense anti-aérienne ;
  • 1 brigade de logistique et de soutien.

Elle comprend 20 chars T-54/55, des T-34, 12 BRDM-2, 10 BTR-60, 10 BTR-152, 20 Casspir et 5 BM-21 Grad. L'équipement standard de l'infanterie inclut : AK-47, RPG-7, CZ 75 et Makarov PM.

Force aérienne

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Avion de combat Chengdu J-7 de la force aérienne namibienne en 2018.

La force aérienne est constituée de

Aéronefs Origine Type En service Notes
Avion de combat
Chengdu J-7   Chine Avion de chasse 8 F-7NM
FT-7NM
Nanghang K-8 Karokorum   Chine Avion d'attaque au sol 12
Avion de transport
Antonov An-26   Union soviétique Avion de transport 1
Harbin Y-12   Chine Avion de transport 2
Cessna Skymaster   États-Unis Avion de transport léger 5
Dassault Falcon 900   France Avion de transport VIP 1
Hélicoptère
Mil Mi-25   Union soviétique Hélicoptère de transport et de combat 2 Ex libyen
Mil Mi-17   Union soviétique Hélicoptère de transport 2 Ex libyen
Sud-Aviation SA316 Alouette III   France Hélicoptère de transport 2
Sud-Aviation SA315B Lama   France Hélicoptère polyvalent 1

Marine de guerre

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La marine namibienne comprend 350 marins et opère 7 patrouilleurs basés à Walvis Bay.

Notes & Références

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  1. « Le navire de patrouille Elephant (Chine) pour la Namibie », sur www.forcesdz.com, (consulté le )
  2. Laurent Lagneau, « Bientôt une base navale chinoise en Namibie? », sur www.opex360.com, (consulté le )
  3. a et b (en) Robert Beckhusen, « The Namibian Army Is Struggling to Keep Its Lights On », sur www.warisboring.com, (consulté le )

Liens externes

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