Forêts du Sud des Grands Lacs

Forêts du Sud des Grands Lacs
Écorégion terrestre - Code NA0414
Description de cette image, également commentée ci-après
Sentier forestier dans le parc provincial Rondeau en Ontario.
Classification
Écozone : Néarctique
Biome : Forêts tempérées décidues et mixtes
Géographie et climat
Superficie :
244 828 km2
min.max.
Altitude : 75 m 517 m
Température : −8 °C 25 °C
Précipitations : 27 mm 131 mm
Écologie
Espèces végétales :
2 243
Oiseaux:
223
Mammifères:
60
Squamates:
42
Espèces endémiques :
0
Conservation
Statut:
Critique / En danger
Aires protégées :
2,8 %
Anthropisation :
81,8 %
Espèces menacées :
18
Ressources web :

Localisation

Description de l'image Southern Great Lakes forests map.svg.

Les forêts du Sud des Grands Lacs sont une écorégion terrestre nord-américaine du type Forêts tempérées d'arbres à feuilles caduques du World Wildlife Fund[1]

Répartition modifier

Cette écorégion recouvre le sud de l'Ontario et du Michigan, l'ouest des états de New York et de Pennsylvanie, le nord et l'ouest de l'Ohio et une grande partie du nord de l'Indiana[1].

Climat modifier

La température annuelle moyenne est de °C. La température estivale moyenne est de 18 °C alors qu'en hiver elle est de −2,5 °C. Le taux de précipitations annuel se situe entre 750 mm et 900 mm[1].

Géomorphologie modifier

Cette écorégion se caractérise principalement par un relief ondulant et dans une moindre mesure plat. Dans la région des Grands Lacs, on retrouve de rares exemples de dunes associées à des systèmes d'eau douce, par exemple, à pointe Long, au parc provincial Presqu'île, au parc provincial Rondeau et au parc national de la Pointe-Pelée en Ontario[1].

Caractéristiques biologiques modifier

Il reste très peu des forêts originales de cette écorégion. Ces forêts mixtes étaient composées à 80 % d'érables à sucre et de hêtres d'Amérique. Les zones plus arides supportaient des peuplements composés de chênes et de caryers. Les zones humides ou inondées étaient colonisées par les ormes, les frênes et l'érable rouge. Les systèmes dunaires des Grands Lacs abritent des communautés végétales uniques et constituent d'importantes haltes migratoires pour les oiseaux[1].

Conservation modifier

La presque totalité de cette écorégion a été altérée au profit de l'agriculture, de l'industrialisation et de l'urbanisation. Plusieurs centres urbains importants y sont établis: Toronto, Hamilton, Buffalo, Rochester, Syracuse, Detroit, Windsor, Cleveland, Cincinnati, Columbus et Indianapolis[1].

Notes et références modifier

  1. a b c d e et f (en) « Southern Great Lakes forests (NA0414) », World Wildlife Fund,