Flying Fox

cheval de course

Flying Fox (1896-1911) est un cheval de course qui valait un million de Francs-or, record pour un étalon à cette époque.

Flying Fox
Image illustrative de l’article Flying Fox
Flying Fox à Jardy vers 1905

Père Orme
Mère Vampire
Père de mère Galopin
Sexe M
Naissance 1896
Pays de naissance Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Mort 21 mars 1911 (à 15 ans)
Pays d'entraînement Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Éleveur Eaton Stud
Propriétaire Duc de Westminster
Edmond Blanc
Entraîneur John Porter
Jockey Morny Cannon
Nombre de courses 11
Nombre de victoires 9
Gains en courses £ 40 096
Principales victoires 2000 Guinées (1899)
Derby d'Epsom (1899)
Eclipse Stakes (1899)
St. Leger Stakes (1899)

Carrière

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Étalon bai né en Angleterre en 1896 dans l'élevage d'Eaton Stud près de Chester, propriété du 1er Duc de Westminster, ce poulain réputé extrêmement difficile réussit une brillante carrière sous la houlette de John Porter, considéré comme le plus grand entraîneur de l'ère victorienne[1], et la monte du jockey Morny Cannon. Lauréat de trois de ses cinq sorties à 2 ans, il resta invaincu à 3 ans, devenant le huitième détenteur de la triple couronne britannique, et accumulant 1 012 125 Francs de gains pour la seule année 1899.

Le Duc de Westminster décéda fin 1899 et son écurie de course fut en partie dispersée aux enchères publiques en Angleterre. Flying Fox fut mis en vente le et acquis, au nez et la barbe d'une prestigieuse assemblée, dont faisait partie le Prince de Galles (le futur roi Édouard VII), par le célèbre propriétaire-éleveur français Edmond Blanc, qui déboursa une somme jamais atteinte pour un cheval : 37 500 guinées, soit 984 375 Francs-or sans les taxes, autrement dit plus d'un million de Francs-or[2]. À titre de comparaison, la construction de la Tour Eiffel avait coûté moins de 8 millions de Francs-or. Edmond Blanc ramène son précieux cheval en France et l'installe dans le très luxueux haras de Jardy qu'il a fait construire à partir de 1890 dans la proche banlieue ouest de Paris, à Marnes-la-Coquette. Mais le caractère ombrageux de Flying Fox s'affirme de plus en plus, si bien que le cheval est très vite déclaré inapte à la course et dirigé vers la reproduction.

Résumé de carrière

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Date Hippodrome Pays Course Distance Jockey Place Vainqueur ou deuxième
1898, 2 ans
Juin Ascot   Royaume-Uni New Stakes 1 100 m Morny Cannon 1er Musa
Juillet Newmarket   Royaume-Uni Stockbridge Foal Stakes 1 200 m Morny Cannon 1er
Août Kempton   Royaume-Uni Imperial Produce Stakes 1 200 m Morny Cannon 2e St. Gris
Septembre Newmarket   Royaume-Uni Middle Park Plate 1 200 m Morny Cannon 2e Caiman
Octobre Newmarket   Royaume-Uni Criterion Stakes 1 200 m Morny Cannon 1er Sinopi
1899, 3 ans
Avril Newmarket   Royaume-Uni 2000 Guineas 1 600 m Morny Cannon 1er Caiman
Juin Epsom   Royaume-Uni Derby 2 400 m Morny Cannon 1er Damoclès
Juillet Newmarket   Royaume-Uni Princess of Wales's Stakes 1 600 m Morny Cannon 1er Royal Emblem
Juillet Sandown   Royaume-Uni Eclipse Stakes 2 000 m Morny Cannon 1er Frontier
Septembre Doncaster   Royaume-Uni St. Leger 2 920 m Morny Cannon 1er Caiman
Septembre Newmarket   Royaume-Uni Jockey Club Stakes 2 000 m Morny Cannon 1er Scintillant

Au haras

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Flying Fox se révèle aussi brillant étalon qu'il était brillant compétiteur. Grâce à une sélection rigoureuse des poulinières, il trace une remarquable lignée, ses propres produits accumulant 203 400 £ de gains en courses, lui assurant trois titres de tête de liste des étalons en France. La vente des yearlings issus de Flying Fox compensera très largement son prix d'achat. Les résultats dépassèrent les prévisions les plus optimistes. À travers le monde, de nombreux chevaux de course courent encore aujourd'hui avec du sang de Flying Fox dans leurs veines. Il donna ainsi, entre autres, Ajax (1901), poulain invaincu qui remporta le Prix du Jockey Club et le Grand Prix de Paris, avant de tracer au haras, notamment via le très influent Teddy (1913), père de deux piliers de l'élevage américain, la jument-base La Troienne et l'étalon Sir Gallahad, mais aussi de Bull Dog, auteur d'un autre monument, Bull Lea. Certains chevaux de sport Selle français possèdent aussi du sang de Flying Fox (typiquement la lignée des étalons Nankin, Uriel, Leprince de Thurin).

Flying Fox est mort à 15 ans au haras de Jardy, le . Son squelette a été conservé et est exposé au Musée du Cheval du château de Saumur et son écurie d'origine (Eaton Stud, dans le Cheshire) lui a élevé un mémorial.

Origines

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Le pedigree de Flying Fox est marqué par un inbreeding très serré (2x3) sur Galopin, champion sur la piste qui remporta 10 de ses 11 sorties, parmi lesquelles le Derby 1875, avant de devenir un étalon hors pair, trois fois champion sire (1888, 1889, 1898). C'est-à-dire que Galopin est à la fois le grand-père maternel et l'arrière-grand-père paternel de Flying Fox. Lequel est né des œuvres de Orme, lui-même grand champion et l'un des seuls produits de l'invincible mais infertile Ormonde, et d'une propre sœur de St. Simon, phénomène en piste et l'un des étalons les plus influents de l'histoire de l'élevage.

Pedigree

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Origines de Flying Fox (GB), mâle bai né en 1896
Père
Orme
1889
Ormonde
1883
Bend Or
1877
Doncaster
Rouge Rose
Lily Agnes
1871
Macaroni
Polly Agnes
Angelica
1879
Galopin
1872
Vedette
Flying Duchess
St Angela
1865
King Tom
Adeline
Mère
Vampire
1889
Galopin
1872
Vedette
1854
Voltigeur
Mrs Ridgeway
Flying Duchess
1853
The Flying Dutchman
Merope
Irony
1881
Rosebery
1872
Speculum
Lady like
Sarcasm
1871
Breadalbane
Jeu d'Esprit (famille 7-d)[3]

Références

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  1. « Horseracing History Online - Person Profile : John Porter », sur www.horseracinghistory.co.uk (consulté le )
  2. « Flying Fox », sur www.tbheritage.com (consulté le )
  3. « Flying Fox Horse Pedigree », sur www.pedigreequery.com (consulté le )

Liens utiles

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