Fluoborite

minéral

Fluoborite
Catégorie VI : borates[1]
Image illustrative de l’article Fluoborite
Général
Symbole IMA Fbo
Classe de Strunz
Classe de Dana
Formule chimique Mg3(BO3)(F,OH)3
Identification
Couleur incolore, violet ou blanc ; incolore en lumière transmise
Système cristallin hexagonal
Classe cristalline et groupe d'espace 6/m - dipyramidale

P63/m

Clivage distinct/bon, bon sur [0001]
Habitus prismes hexagonaux aciculaires sans faces terminales mesurables.

Groupes en forme d'éventail ou étoilés. Agrégats pelucheux et feutrés ; grains ressemblant à du riz.

Échelle de Mohs 3,5
Trait blanc
Éclat soyeux
Propriétés optiques
Indice de réfraction nω = 1,570, nε = 1,534
Biréfringence δ = 0,036 - uniaxe
Fluorescence ultraviolet blanc crème intense sous SW UV
Transparence oui, translucide
Propriétés chimiques
Densité 2,98 g/cm3 (mesurée), 2,92 g/cm3 (calculée)

Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire.

La fluoborite est un minéral borate de formule chimique de Mg3(BO3)(F,OH)3[2]. Son nom vient de ses principaux composants chimiques, le fluor et le bore. Elle a été décrite pour la première fois en 1926[3].

Le système cristallin de la fluoborite est hexagonal[4], ce qui signifie qu’il possède un axe de rotation sextuple et possède également un plan miroir perpendiculaire à l’axe c. La fluoborite est uniaxiale, comme tous les autres minéraux hexagonaux, — « uniaxial » ou « uniaxe » signifie qu’il n’a qu’un seul axe optique —, anisotrope et biréfringente[5]. Son relief est faible.

Les trois environnements principaux dans lesquels on trouve la fluoborite sont :

Elle a deux principales localités types : la mine Tall, Kallmora, à Norberg, dans le Västmanland, en Suède — mine de fer située dans un gisement de magnétite métasomatique de contact —, et la mine Huerta del Vinagre, en Espagne[6].

La fluoborite est associée à la ludwigite, la chondrodite, la magnétite et la calcite dans l'occurrence de la mine de Tall (Tallgruvan), en Suède. Elle se forme avec la mooréite, la willémite, la fluorine, l'hydrozincite, la pyrochroïte, la zincite et la rhodochrosite dans le mont Sterling dans le New Jersey. La base de données minéralogiques lui dénombre jusqu'à 58 gisements dans le monde[2].

Notes et références modifier

  1. La classification des minéraux choisie est celle de Strunz, à l'exception des polymorphes de la silice, qui sont classés parmi les silicates.
  2. a et b (en) « Fluoborite », sur Mindat.org (consulté le )
  3. (en) Laurence N. Warr, « IMA–CNMNC approved mineral symbols », Mineralogical Magazine, vol. 85, no 3,‎ , p. 291–320 (ISSN 0026-461X et 1471-8022, DOI 10.1180/mgm.2021.43, lire en ligne, consulté le )
  4. a et b (en) « Fluoborite », dans J. W. Anthony, R. Bideaux, K. Bladh et al., Handbook of mineralogy, (lire en ligne [PDF]) (consulté le )
  5. (en) « Fluoborite Mineral Data », sur www.webmineral.com (consulté le )
  6. (en) Fernando Cámara et Luisa Ottolini, « New data on the crystal-chemistry of fluoborite by means of SREF, SIMS, and EMP analysis », American Mineralogist, vol. 85, no 1,‎ , p. 103–107 (ISSN 0003-004X, DOI 10.2138/am-2000-0111, lire en ligne, consulté le )