Famille Maggiolo
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La Famille Maggiolo[1] (Majolus en latin) est une ancienne famille patricienne génoise originaire de Rapallo, en Ligurie, dont la lignée remonte au XIIe siècle et figure au livre d’or de la république de Gênes[2]
Les Maggiolo ont compté plusieurs officiers de Saint Georges, des ambassadeurs, des sénateurs, des évêques et des cartographes[3]. Parmi ses représentants, on peut citer :
- Lorenzo Maggiolo (1440-1501), philosophe de la Renaissance, professeur de Jean Pic de la Mirandole et ambassadeur auprès du Duc de Milan
- Vesconte Maggiolo (1475-1551), cartographe officiel de la République de Gênes. Sa charge fut transmise à ses descendants jusqu’en 1649 (Jacopo Maggiolo, Giovanni Antonio Maggiolo, Baldassare Maggiolo et Cornelio Maggiolo) [4]
- Agostino Maggiolo, officier de Saint Georges, ambassadeur de la République de Gênes auprès du pape Léon X, du roi François Ier et de l’empereur Charles Quint[2],[5]
- Maria Maggiolo, épouse du doge de Gênes Giacomo Grimaldi Durazzo et mère du doge Pietro Durazzo (1560-1631).
- Simone Maggiolo, évêque de Vulturara et de Montecorvino, commentateur du Concile de Trente et auteur d’une vaste encyclopédie “Dies caniculares” recouvrant divers sujets, de la démonologie à la lycantropie. L’un des précurseurs de l’explication volcanologique dans l’étude des fossiles[6].
- Vincenzo Maria Maggiolo (1752-1820), évêque de Savone chez qui séjourna le pape Pie VII prisonnier de Napoléon Bonaparte[7]
- Adrien Maggiolo (1843-1894), journaliste royaliste français.
Notes et références modifier
- aussi Maioli ou Maiolo
- Cristoforo Spinola, « généalogie de la famille Maggiolo » (consulté le )
- « La Gazette de France, 23 octobre 1878 » (consulté le )
- « I discendenti di Vesconte Maggiolo una dinastia di cartografi a Genova » (consulté le )
- « Mémoires de l’Académie de Stanislas, 23 octobre 1878 » (consulté le )
- Principles of Geology (1840) p. 39 ; [1].
- « Catholic Hierarchy » (consulté le )
