Esterina Tartman

personnalité politique israélienne
Esterina Tartman
Fonctions
Observer of the Parliamentary Assembly of the Council of Europe
Israël
Membre de la Knesset
Liste des membres de la 17e Knesset
-
Membre de la Knesset
Liste des membres de la 16e Knesset
-
Michael Nudelman (en)
Biographie
Naissance
Nom dans la langue maternelle
אסתרינה טרטמןVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Autres informations
Parti politique

Esterina Tartman (hébreu : אסתרינה טרטמן, née le ) est une femme politique israélienne. Elle a été membre de la Knesset pour Israel Beytenou entre 2006 et 2009.

Biographie modifier

Avant d'entamer sa carrière politique, Esterina Tartman a obtenu gain de cause devant la Haute Cour en déclarant qu'elle était handicapée à 52 % et ne pouvait travailler que quatre heures par jour en raison d'un accident de voiture dans lequel elle avait été impliquée au milieu des années 1990. Elle a également reçu 2,5 millions de shekels[1]. Son avocat précise qu'elle a des problèmes de mémoire, de concentration et d'attention.

Tartman entre à la Knesset en février 2006, deux mois avant la fin du mandat de la 16e Knesset après qu'Israel Beytenou s'est séparé de l'Union nationale et a obtenu un nouveau siège. Elle conserve son siège aux élections de 2006. Au début de sa carrière politique, elle déclare que « la Knesset est un travail facile - incohérent et consistant principalement en paroles »[2].

Au cours de son mandat, Tartman commet un certain nombre d'actes controversés. En octobre 2006, elle déclare vouloir présenter un projet de loi visant à révoquer les membres de la Knesset considérés comme anti-israéliens, mais à la demande de la présidente de la Knesset, Dalia Itzik, elle n'en fait rien[3].

En janvier 2007, Tartman soumet un projet de loi à la Knesset qui limiterait le pouvoir de la Cour suprême d'annuler la législation gouvernementale. Plus tard le même mois, Tartman fait la une des journaux après avoir déclaré que la nomination par le parti travailliste de Ghaleb Majadleh, un Arabe musulman, pour un poste ministériel est un « coup fatal au sionisme »[4].

Malgré ses remarques controversées, en février 2007, Lieberman la nomme ministre du tourisme, où elle remplace Isaac Herzog lors d'un remaniement ministériel provoqué par l'ajout d'Israel Beytenou à la coalition d'Ehud Olmert . En réponse, le député arabe israélien Ahmad Tibi déclare que cette décision était « un coup fatal à la raison et à la tolérance »[2]. Depuis sa nomination, elle déclare vouloir révoquer la citoyenneté des Arabes israéliens et des Juifs ultra-orthodoxes qui ont refusé de signer une déclaration de loyauté envers Israël[5]. Une nouvelle controverse suit lorsque le grand journal Yedioth Aharonoth révèle qu'elle ne détient pas de Master universitaire de maîtrise, contrairement à ce qu'elle affirme sur son CV et en interview[6]. Après de nombreuses pressions médiatiques, Tartman retire sa candidature au poste et Yitzhak Aharonovich est annoncé comme son remplaçant[7].

Tartman perd son siège aux élections de 2009.

Notes et références modifier

  1. (en) Gil Stern Stern Hoffmann et Sheera Claire Frenkel, « Ex-cop a surprise for Tourism post », The Jerusalem Post,‎ (lire en ligne  )
  2. a et b Report: Court ruled Tartman can't work over 4 hours per day Haaretz, 25 February 2007
  3. Yisrael Beiteinu MK retracts bill on expelling 'anti-Israel' MKs Haaretz, 4 November 2006
  4. State mulling criminal probe into MK Tartman for inciting racism Haaretz, 21 January 2007
  5. Disability according to Tartman: Work, kids and university Haaretz, 27 February 2007
  6. MK Tartman holds no B.A. from Bar Ilan, despite claims in her CV Haaretz, 28 February 2007
  7. Tartman withdraws candidacy for Tourism Ministry amid scandal Haaretz, 1 March 2007

Liens externes modifier