Eilífr kúlnasveinn
Cet article est une ébauche concernant un poète islandais.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.
| Activité |
|---|
Eilífr kúlnasveinn est un scalde islandais du XIIe siècle ou du XIIIe siècle[1].
De son œuvre, cinq fragments nous sont parvenus : d'une part, une strophe conservée dans le Quatrième traité grammatical, d'autre part, trois demi-strophes et un distique transmis par le Skáldskaparmál[2] de Snorri Sturluson. Figurant dans la liste des kenningar désignant le Christ, il est généralement admis que les extraits cités par Snorri font partie d'un poème adressé au Christ (Kristsdrápa)[1].
À part la possibilité qu'il ait été ecclésiastique[3], rien d'autre n'est connu de sa vie.
Son surnom, kúlnasveinn, signifie à peu près « jeune homme aux boules », ce qui pourrait s'appliquer à un servant d'église manipulant les perles de son chapelet pendant ses prières[4].
Références modifier
- Simek, Rudolf. Hermann Pálsson. Lexikon der altnordischen Literatur: die mittelalterliche Literatur Norwegens und Islands. Stuttgart: Kröner, 2007. (ISBN 9783520490025).
- Chapitre 52.
- Vries, Jan de. Altnordische Literaturgeschichte. Berlin : de Gruyter, 1999. Band II, p. 61. (ISBN 3-11-016330-6).
- Finnur Jónsson, "Tilnavne i den islandske oldlitteratur", in Aarbøger for Nordisk Oldkyndighet og Historie 1907, København 1908.
