Edward Villiers Rippingille

peintre à l'huile et aquarelliste anglais (vers 1790 - 1859), affilié à la Bristol School

Edward Villiers Rippingille (vers 1790 - 1859) est un peintre à l'huile et aquarelliste anglais affilié au groupe informel d'artistes connu sous le nom de Bristol School. Dans ce groupe, il est un associé et particulièrement proche d'Edward Bird et de Francis Danby[1],[2].

Edward Villiers Rippingille
Autoportrait, huile sur cuivre
Naissance
Décès
Nationalité
Activité

Enfance et débuts

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Rippingille est né à King's Lynn, Norfolk, il est fils de fermier[1] Sa date de naissance est incertaine, deux dates sont très souvent cités : 1790 ou 1798[2]. À ses débuts il travaille à faire des portraits et à enseigner le dessin à Wisbech, où ses peintures sont vues et admirées par John Clare[3] En 1813, il expose à la Norwich Society of Artistes, et présente Enrôlement à la Royal Academy[2].

Succès et influences

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Il s'installe à Bristol où il participe aux activités de croquis de l'école de Bristol[1]. Il peint vers 1828 l'une de ses œuvres les plus célèbres : l'œuvre de Rippingille intitulée Sketching Party in Leigh Woods (Soirée croquis dans les bois de Leigh) représente une excursion à Leigh Woods typique de celles faites par les membres de l'école[4],[réf. nécessaire]. Il a travaille en étroite collaboration avec Edward Bird et est influencé par sa peinture de genre, Bird est un peintre naturaliste apprécié pour son utilisation des couleurs fraîches[2]. En 1814, ils exposent tous deux à la Royal Academy des œuvres sur le même sujet, The Cheat Detected[5]. Rippingille était également un ami proche de Francis Danby et son style se développe aux côtés de celui de Danby sous l'influence de Bird. En 1819 Rippingille a connaît un succès à la Royal Academy avec The Post Office. En 1822, la Royal Academy expose The Recruiting Sergeant, une œuvre dans le style de Bird[6],[2] et The Funeral Procession of William Canynge to St Mary Redcliffe, 1474. Ces œuvres comptent parmi les plus belles réalisations de Rippingille dans les domaines de la peinture de genre et historique[2].

Il expose seul à la nouvelle institution de Bristol en 1823 et, en 1824, et est l'un des organisateurs de la première exposition d'artistes locaux[1] En 1824, il expose The Stage Coach Breakfast à la Royal Academy. C'est son tableau le plus connu. Il dépeint plusieurs des figures littéraires associées à Bristol : Samuel Taylor Coleridge, William Wordsworth et Robert Southey[4],[réf. nécessaire].

Galerie

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Fin de carrière

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En 1830, Rippingille quitte Bristol et voyage en France et en Allemagne. Il retourne à Londres où il se marie en 1832, avant de se rendre à nouveau en France, en compagnie de James Baker Pyne. En 1835, de retour à Londres, il organise sa propre exposition à Regent Street. À partir de 1837, il effectue des voyages en Italie et se concentre sur les sujets italiens. Il meurt le 22 avril 1859 à la gare de Swan Village dans les West Midlands[1].

Rippingille avait un frère, Alexander, qui était aussi un peintre travaillant à Bristol[1].

Notes et références

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  1. a b c d e et f « Rippingille, Edward Villiers (1798?–1859) », dans Oxford Dictionary of National Biography, Oxford University Press, (lire en ligne)
  2. a b c d e et f « Cross, Francis Richardson, (died 12 July 1931), JP; Fellow King’s College, London; Consulting Surgeon Bristol Eye Hospital and Bristol Royal Infirmary; Reader in Ophthalmology, Bristol University; Vice-President Bristol Infirmary, President Royal Blind School; President Ophthalmological Society of the United Kingdom, 1914–15; Vice-President Section Ophthalmology International Med. Congress, London, 1913. Member of Council of Royal College of Surgeons of England, 1898–1914; Sheriff of County and City of Bristol, 1898; formerly Tutor and Sub-Dean King’s College, London, and Lecturer on Anatomy Bristol Medical School », dans Who Was Who, Oxford University Press, (lire en ligne)
  3. Edward Storey, A Right to Song, Methuen,
  4. a et b « Image », sur dx.doi.org (consulté le )
  5. Sarah Richardson, « Bird, Edward », dans Oxford Art Online, Oxford University Press, (lire en ligne)
  6. « Danby, Francis (1793–1861) », dans Oxford Dictionary of National Biography, Oxford University Press, (lire en ligne)

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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