Société de travaux Dyle et Bacalan

ateliers franco-belges de construction ferrociaire, navale et aéronautique
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Société de travaux Dyle et Bacalan
Création Voir et modifier les données sur Wikidata
Forme juridique Société par actionsVoir et modifier les données sur Wikidata

La Société de Travaux Dyle et Bacalan est créée en 1879[1] pour réaliser des véhicules ferroviaires, de la construction navale et aéronautique, ainsi que des travaux publics. Elle disparaît en 1928, rachetée par les Ateliers et Chantiers Maritimes du Sud-Ouest pour former les Ateliers et Chantiers Maritimes du Sud-Ouest et de Bacalan Réunis. La construction ferroviaire est récupérée par la Société Dyba et la construction aéronautique par la Société aérienne bordelaise (SAB).

Historique modifier

 
Ouvriers aux ateliers de Bacalan (Bordeaux), photographié par Jules David en 1891
 
Action privilégiée de la SA de Travaux Dyle et Bacalan en date du 1. Octobre 1912

La Société de travaux Dyle et Bacalan est issue de la fusion des Ateliers de la Dyle fondés à Louvain en Belgique et de la Société des chantiers de Bacalan créée à Bordeaux en 1869[2]. Le siège de la société se trouve à Paris, 15 avenue Matignon.

Le 30 janvier 1918, durant la première Guerre mondiale, une bombe lancée d'un avion allemand explose sur l'usine Dyle et Bacalan[3]

Les sites de production se trouvent à Bacalan, Saint-Denis en France et Louvain en Belgique.

Site de Saint-Denis modifier

Implanté à La Plaine Saint-Denis, une des plus vastes zones industrielles d'Europe jusque dans les années 1970, l'usine fut relié au chemin de fer industriel de la Plaine Saint-Denis et d'Aubervilliers, du fait de son implication dans la Défense lors de la Première Guerre mondiale.

Réalisations modifier

Constructions navales modifier

Constructions métalliques modifier

Constructions ferroviaires modifier

Construction aéronautique modifier

Dans les années 1920, la société tenta une diversification (infructueuse) dans la construction d'avions. Le plus abouti fut le DB70, un appareil de transport assez semblable au Junkers 52 (entièrement métallique, structure en tôle nervurée, comme le Citroën HY, trois moteurs Hispano Suiza). Bien que performant pour l'époque, il ne connut pas le succès commercial et le prototype, racheté par l'armée fit une discrète carrière comme avion de transport[5].

Notes et références modifier