Dries Van Noten
Dries baron Van Noten, né le à Anvers, est un styliste belge.
| Naissance | |
|---|---|
| Nationalité | |
| Formation | |
| Activités |
| Membre de | |
|---|---|
| Site web | |
| Distinctions |
Royal Designers for Industry honoraire (d) () Gouden Penning () |
Biographie
modifierDries baron Van Noten est né au sein d'une famille de tailleurs; son père exploitait une boutique de vêtements masculins et son grand-père exerçait la fonction de tailleur. Il étudie à l'Académie royale des beaux-arts d'Anvers et obtient son diplôme en 1981[1].
Carrière
modifierSa carrière de styliste commence réellement en 1986 lorsqu'il se rend à Londres pour présenter sa première collection avec cinq autres de ses camarades (Ann Demeulemeester, Marina Yee (nl), Walter Van Beirendonck, Dirk Van Saene (nl), Dirk Bikkembergs) : on les surnommera les « Six d'Anvers » ou « Groupe des Six ». Très vite de nombreux acheteurs du monde entier comme Barneys de New York ou bien Whistler Whistles de Londres s'arrachent ses créations.
À partir du milieu des années 1990, il crée également les costumes de quelques ballets de la chorégraphe belge Anne Teresa De Keersmaeker dont ceux de Just Before (1997), Drumming (1998), Rain (2001 et 2011 lors de l'entrée de la pièce au répertoire du ballet de l'Opéra de Paris[2]), et Steve Reich Evening (2007).
En 2005, New York Times l'a qualifié de "l'un des créateurs de mode les plus intellectuels". Son style, jugé "excentrique", a perdu de sa popularité durant la longue période de mode minimaliste du début des années 1990, avant de revenir en force vers le milieu des années 2000[3].
En 2008, il reçoit le prix international du Conseil des créateurs de mode américains. En 2009, il obtient la médaille d'or de l'Académie royale flamande des arts. En 2010, il préside le festival de Hyères, qui récompense chaque année un jeune styliste, avec ses cinq associés[4].
Le 22 juin 2024, le styliste présente sa toute dernière collection masculine et annonce son départ à la retraite à l'âge de 66 ans[5],[6].
Style
modifierSon travail se caractérise par des imprimés, parfois de motifs aux inspirations ethniques, couleurs fauves et utilise souvent des matières textiles originales comme le léopard (très présent dans la collection homme de l'hiver 2006), le crocodile ou bien plus traditionnellement le cuir[7]. Une nouvelle étape est franchie pour le styliste en 1991 avec un défilé à Paris, dans le cadre de la « Semaine prêt-à-porter masculin » et, en octobre 1993, avec la présentation de sa collection femme sur podium.
Boutiques et expansion
modifierDries baron Van Noten travaille et vit à Anvers. Il exploite plusieurs boutiques dont la première, Het Modepaleis, est ouverte en 1989 à Anvers. Des boutiques sont ensuite inaugurées à Paris, Londres, Hong Kong, Tokyo. Il vend ses créations à travers plus de 500 magasins dans le monde.
Parmi ses clientes célèbres, il compte la princesse Astrid de Belgique[réf. nécessaire].
vie privé
modifierVan Noten et son partenaire, Patrick Vangheluwe, travaillent et vivent à Anvers. Le couple habite une maison sur un terrain de près de sept acres en dehors de la ville[8].
Notes et références
modifier- Matthieu Morge Zucconi, « Le créateur belge Dries Van Noten quitte la marque qui porte son nom », sur Le Figaro,
- L’averse joyeuse sur ResMusica du 25 mai 2011.
- « Making his own way in the fashion world », sur Asiaone.com,
- « Le styliste anversois Dries Van Noten mettra un terme à sa carrière en juin », sur vrt news,
- « Le créateur de mode Dries Van Noten prend sa retraite: "Il est temps de laisser place à une nouvelle génération" », sur L'Echo,
- « Dries Van Noten fait ses adieux aux podiums et au monde de la mode », sur Al-Ahraminfo,
- Amélie Guyot, « Dries Van Noten », sur connaissance des arts,
- Colman, David (19 June 2005), « "Just Step on the Gas and Say Om" »
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Dries Van Noten : [exposition, Paris, les Arts décoratifs, 1er mars-31 août 2014, Anvers, Musée de la mode, 4 octobre 2014-22 février 2015] (trad. de l'anglais), Paris, Les Arts Décoratifs, , 308 p. (ISBN 978-2-916914-48-0)
Presse
modifier- Joël Morio, « La modernité selon Dries Van Noten », Le Monde, .
- Anne-Laure Quilleriet, « Dries Van Noten, l'Anvers du décor », Le Monde, (lire en ligne).
Liens externes
modifier- Site officiel
- « Autour du défilé Dries van Noten » [img], sur le site du journal Libération, .
- « Dries Van Noten », sur le site du journal Elle.
