Doug Burgum

gouverneur du Dakota du Nord depuis 2016

Douglas James Burgum, dit Doug Burgum, né le à Arthur (Dakota du Nord), est un homme d'affaires et homme politique américain. Membre du Parti républicain, il est gouverneur du Dakota du Nord depuis le .

Doug Burgum
Illustration.
Portrait officiel de Doug Burgum en 2017.
Fonctions
33e gouverneur du Dakota du Nord
En fonction depuis le
(7 ans, 10 mois et 18 jours)
Élection 8 novembre 2016
Réélection 3 novembre 2020
Lieutenant-gouverneur Brent Stanford
Tammy Miller
Prédécesseur Jack Dalrymple
Biographie
Nom de naissance Douglas James Burgum
Date de naissance (68 ans)
Lieu de naissance Arthur (Dakota du Nord, États-Unis)
Nationalité Américaine
Parti politique Parti républicain
Diplômé de Université d'État du Dakota du Nord
Université Stanford
Profession Homme d'affaires

Doug Burgum
Gouverneurs du Dakota du Nord

Il est candidat aux primaires républicaines pour l'élection présidentielle de 2024[1]. Il retire sa candidature en décembre 2023, avant le début des primaires. Il annonce le 14 janvier 2024, dans un meeting commun en Iowa, soutenir Donald Trump.

Biographie

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Carrière privée

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Diplômé de l'université d'État du Dakota du Nord et de l'université Stanford, Burgum travaille pour McKinsey & Company à Chicago avant de rejoindre Great Plains Software à Fargo.

Il devient président de l'entreprise en 1984 après en avoir fait l'acquisition, puis la revend à Microsoft en 2001 pour 1,1 milliard de dollars. Il intègre lui-même Microsoft en tant que chef de Microsoft Business Solutions jusqu'en 2007. Burgum devient président du conseil d'administration d'Atlassian en 2012. En parallèle, il fonde le Kilbourne Group à Fargo en 2006, orienté vers le développement immobilier.

Engagement politique

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Sans expérience politique, Burgum annonce sa candidature pour la nomination républicaine pour le poste de gouverneur du Dakota du Nord afin de succéder à Jack Dalrymple en 2016. Il défait le procureur général d'État Wayne Stenehjem lors de la primaire avec 59,4 % des voix contre 38,5 % à Stenehjem. Lors de l'élection, il bat largement le candidat du Parti démocrate, Marvin Nelson, élu à la Chambre des représentants du Dakota du Nord depuis 2011, avec 76,5 % des voix.

Profitant d'une bonne cote de popularité le plaçant neuvième au niveau national parmi les gouverneurs selon Morning Consult, avec 55 % des sondés se disant satisfaits de son action, Burgum concourt à sa réélection en 2020[2]. Il remporte un deuxième mandat avec 65,8 % des voix face à la vétérinaire Shelley Lenz (25,4 %).

En juin 2023, il annonce sa candidature aux primaires républicaines pour l'élection présidentielle de 2024[3]. Après avoir échoué, faute de sondages suffisamment favorables, à se qualifier à deux débats prévus entre les principaux candidats, il annonce mettre un terme à sa campagne le 4 décembre 2023[4]. Il apporte formellement son soutien à Donald Trump le 14 janvier 2024, à la veille des caucus de l'Iowa[5]. Il annonce quelques jours plus tard qu'il ne ser pas candidat à un troisième mandat de gouverneur[6]. Il fait partie en juillet 2024 des trois finalistes pour devenir le colistier de Donald Trump, mais le sénateur JD Vance de l'Ohio lui est finalement préféré[7].

Notes et références

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  1. (en) « Doug Burgum, little-known governor of North Dakota, announces White House run », sur The Independent, (consulté le )
  2. (en) Poll ranks Burgum among the nation’s top governors, KFGO.com, 25 avril 2019.
  3. (en) « North Dakota Gov. Doug Burgum announces a truly long-shot presidential bid », politico.com,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. (en) « North Dakota Gov. Doug Burgum ends 2024 Republican presidential bid days before the fourth debate », apnews.com,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. (en) « Trump is endorsed by a former rival, North Dakota Gov. Doug Burgum, ahead of the Iowa caucuses », apnews.com,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. (en) « After dropping presidential bid, Burgum says he won’t seek third term as governor », politico.com,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. (en) « Trump Weighed Pros and Cons of His V.P. Selection Until Last Minute », nytimes.com,‎ (lire en ligne, consulté le )

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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