Le dostarlimab, vendu sous la marque Jemperli, est un anticorps monoclonal utilisé comme médicament pour le traitement du cancer de l'endomètre[1],[2],[3],[4]. Le dostarlimab bloque le récepteur de mort cellulaire programmée 1 (PD-1)[1],[2],[5].

Le dostarlimab a été approuvé pour un usage médical aux États-Unis (USA) et dans l'Union européenne (UE) en [1],[2],[6],[5],[7],[8]. En France, la Haute Autorité de santé n'a pas recommandé son remboursement[9].

Les effets secondaires les plus fréquents signalés aux États-Unis sont la fatigue/asthénie, la nausée, la diarrhée, l'anémie et la constipation[1],[2]. Les autres effets secondaires fréquents signalés dans l'UE sont les vomissements, les douleurs articulaires, les démangeaisons, les éruptions cutanées, la fièvre et l'hypothyroïdie (faibles niveaux d'hormones thyroïdiennes).

Dans une étude portant sur 12 patients atteints d'un cancer colorectal MSI (avec instabilité des microsatellites) de stade II ou III, publiée en 2022, les 12 patients prenant le dostarlimab sont entrés en rémission et le sont restés six à vingt-cinq mois après le traitement, sans avoir besoin d'un autre traitement et avec une bien meilleure tolérance que le traitement standard à base de radiochimiothérapie et de chirurgie[10],[11]. Ces résultats sont encourageants mais restent à confirmer par un essai clinique sur un panel plus large.

Notes et références modifier

  1. a b c et d « FDA grants accelerated approval to dostarlimab-gxly for dMMR endometrial cancer », sur U.S. Food and Drug Administration (FDA), (consulté le )   Cet article reprend du texte de cette source, qui est dans le domaine public.
  2. a b c et d « Jemperli- dostarlimab injection », sur DailyMed (consulté le )
  3. Statement On A Nonproprietary Name Adopted By The USAN Council - Dostarlimab, American Medical Association.
  4. Kasherman L, Ahrari S, Lheureux S, « Dostarlimab in the treatment of recurrent or primary advanced endometrial cancer », Future Oncology, London, England, vol. 17, no 8,‎ , p. 877–892 (PMID 33251877, DOI 10.2217/fon-2020-0655)
  5. a et b « Jemperli EPAR », sur European Medicines Agency (EMA), (consulté le )
  6. « FDA grants accelerated approval for GSK's Jemperli (dostarlimab-gxly) for women with recurrent or advanced dMMR endometrial cancer », sur PR Newswire, GlaxoSmithKline, (consulté le )
  7. « FDA Approves Jemperli (dostarlimab-gxly) for dMMR Endometrial Cancer », AnaptysBio, Inc., (consulté le )
  8. Galienne M, Rodrigues M, « [New drug approval: Dostarlimab – second line in advanced MSI endometrial cancer] », Bulletin Du Cancer, vol. 108, nos 7-8,‎ , p. 675–676 (PMID 33994164, DOI 10.1016/j.bulcan.2021.04.006)
  9. « Qu'est-ce que dostarlimab, la molécule miracle qui a guéri tous les patients d'un cancer lors d'un essai clinique ? », sur Midi libre, .
  10. « Une première dans l'histoire du cancer : un anticorps miracle guérit tous les patients traités lors d'un essai clinique », sur L'Indépendant, .
  11. (en) Andrea Cercek, Melissa Lumish, Jenna Sinopoli, Jill Weiss, Jinru Shia, Michelle Lamendola-Essel, Imane H. El Dika, Neil Segal, Marina Shcherba, Ryan Sugarman, Zsofia Stadler, Rona Yaeger, J. Joshua Smith, Benoit Rousseau, Guillem Argiles, Miteshkumar Patel, Avni Desai, Leonard B. Saltz, Maria Widmar, Krishna Iyer, Janie Zhang, Nicole Gianino, Christopher Crane, Paul B. Romesser, Emmanouil P. Pappou, Philip Paty, Julio Garcia-Aguilar, Mithat Gonen, Marc Gollub, Martin R. Weiser, Kurt A. Schalper et Luis A. Jr. Diaz, « PD-1 Blockade in Mismatch Repair–Deficient, Locally Advanced Rectal Cancer », The New England Journal of Medicine, MMS,‎ (ISSN 0028-4793 et 1533-4406, OCLC 231027780, DOI 10.1056/NEJMOA2201445) .

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