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Le confucianisme

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Le confucianisme

Les disciples et les descendants de Confucius ont rassemblé un choix de textes publiés sous le titre de Lunyu (les Entretiens)2. Cet ouvrage, dont nous ne connaissons qu'une partie, n'est pas de la main du Maître mais permet de comprendre les bases de la morale confucéenne. Il s'agit d'un ensemble de dialogues que Confucius aurait eus avec ses élèves sur les problèmes du temps. Tout d'abord, il est important de dire que Confucius ne se présentait pas comme le créateur d'une nouvelle religion. Il se voulait le continuateur de la tradition religieuse de l'Antiquité qui, selon lui, avait été perdue ou oubliée. Le confucianisme, élaboré entre le III e et le Ier siècles avant notre ère par ses disciples, est plutôt une suite de critères éthiques régissant les relations humaines et sociales, celles des nations et Etats. Ces critères sont la bienveillance, le juste milieu, l'harmonie, la douceur, la bonté, la bienséance, l'économie et la civilité, valeurs essentielles pour un ordre social hiérarchisé. Mais il est vrai qu'en plaçant le respect des rites au coeur de sa pensée, Confucius a nécessairement insufflé une dimension religieuse à sa morale. Selon les croyances chinoises, le culte des ancêtres repose sur les rites sacrificiels qui doivent être accomplis pour "nourrir" les souffles des ancêtres morts, afin qu'ils soient bienveillants envers leurs descendants. Ces sacrifices sont accomplis sur les autels domestiques ou dans les temples ancestraux où les ancêtres sont présents sous forme de tablettes. Les descendants leur offrent un repas qui cèle la communion entre vivants et morts, communion dont l'élément central est l'offrande puis le partage de la viande. En plus de ces rites religieux, les relations humaines sont ponctuées de rites "sociaux" nécessaires à l'harmonie entre les vivants. Pour Confucius, le respect des rites est indispensable à la quête de l'humain : "tant que l'on n'a pas appris à se comporter rituellement, on ne peut prétendre être humain". Confucius n'était pas un théoricien austère : il utilisait volontiers l'anecdote, les exemples concrets pour illustrer son propos, plutôt qu'un jargon hermétique. Le coeur de sa pensée est sa foi en l'Homme : selon lui, l'Homme est capable de se perfectionner, grâce à l'étude et au savoir. Mais l'éducation ne doit pas être purement livresque : il faut aussi développer des aptitudes3, ne pas se contenter d'acquérir un simple contenu intellectuel. L'éducation a donc 2 Des fragments de ce recueil, écrits sur du bambou, ont été découverts en 1993 dans une sépulture datant de la fin du IV e siècle avant notre ère à Guodian (province du Hubei). 3 L'"homme de bien" (junzi) se doit de maîtriser les "Six Arts" qui sont le tir à l'arc, la conduite de char, les rites, la musique, les mathématiques et la calligraphie. 2 une visée pratique dans la pensée de Confucius, elle doit former un homme capable, sur le plan politique, de servir la communauté et en même temps, sur le plan moral, de devenir un "homme de bien". Pour Confucius, "apprendre, c'est apprendre à faire de soi un être humain" 4. Il est donc essentiel de comprendre que dans la pensée confucéenne, l'homme éduqué (ou "homme de bien") a la responsabilité de s'engager en politique. Il doit pour cela se montrer respectueux d'une autre valeur fondamentale : la piété filiale, c'est-à-dire l'amour et le respect envers les parents, qui, dans le cadre politique, devient soumission et dévouement sans limite au prince puis à l'empereur. On comprend dès lors que les souverains de la dynastie Han aient jugé opportun de s'emparer de cette morale pour en faire leur doctrine officielle. Le texte qu'ils mirent d'ailleurs tout spécialement à l'honneur fut, sans surprise, celui du Classique de la piété filiale (Xiao jing). Confucius au service de l'Etat dans la Chine des Han Les Han ont joué un rôle essentiel dans la création et la postérité du confucianisme, notamment l'empereur Wudi qui a choisi dès -135 de s'appuyer sur les lettrés confucéens, afin de créer une fonction publique dévouée. C'est véritablement sous les Han que Confucius devient le maître à penser de tout l'Empire. Il n'est d'ailleurs pas anodin que la première biographie connue ait été rédigée à cette période. Ainsi furent créées, sous l'impulsion des empereurs Han, des écoles dans lesquelles furent enseignés les textes canoniques qui avaient probablement aussi servi de matériel d'enseignement dans la propre école de Confucius et qu'il aurait mis lui-même par écrit : le Livre des Mutations (Yijing), le Livre des Documents (Shujing), le Livre des Odes (Shijing), le Livre des Rites (Yili, Zhouli et Liji), les Printemps et les Automnes (Chunqiu) et le Livre de la Musique (qui a été perdu). La connaissance du contenu de ces six "classiques" devint la condition indispensable à toute carrière de fonctionnaire5. Au IIe siècle avant notre ère fut également fondée la Grande Ecole Impériale où de grands docteurs vénérés pour leur savoir faisaient l'exégèse de ces différents textes canoniques. L'empereur Wu di s'entoura de Dong Zhong shu qui commenta la chronique des Printemps et les Automnes et joua surtout un rôle essentiel dans l'élaboration d'un confucianisme officiel. Wu di alla également plus loin que ses prédécesseurs dans le culte rendu à Confucius. Il entreprit en effet l'aménagement de la tombe du Maître qui devint, par une cérémonie officielle et solennelle en -135, un lieu de culte. C'est d'ailleurs sous les Han que la famille Kong fut anoblie. Dès lors, c'est un véritable culte qui fut rendu au Maître : "depuis le milieu du premier millénaire de notre ère, la capitale impériale mais aussi toutes les préfectures dans les provinces sont dotées d'un temple consacré à Confucius, abritant une école et où officient régulièrement les hauts fonctionnaires et tous les lettrés du district."6 4 Cette phrase explique le surnom d'"humanisme chinois" parfois donné à la pensée confucéenne. 5 La connaissance du corpus confucéen est resté la base des examens pour l'entrée dans la fonction publique jusqu'en 1911. 6 GOOSSAERT Vincent, "Confucius, le Dao et Bouddha", in L'Histoire, n° 300, juillet-août 2005, p 23 ecrit par Sophospaul = Ambogou Paul OULA

La Fiscalité au Mali

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LA FISCALITE DES ENTREPRISES AU MALI Le Mali est membre de l'Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) et de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO). Toutes ces institutions ont pour objectif de créer un espace unifié, à l’image de l’Union Européenne. L’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA), qui regroupe 16 pays africains, est chargée d’édicter un droit commercial harmonisé, voire unifié. Depuis 1998, le Code de Commerce malien est en partie remplacé par les règles de l'OHADA, et un nouveau système comptable, le SYSCOA (Système Comptable Ouest Africain) est entré en vigueur. Il est important de noter la suprématie des règles de l’OHADA par rapport à la réglementation nationale. Toutefois, en l’absence de dispositions prises par l’OHADA, c’est le code de commerce national qui s’applique. Afin d’harmoniser les textes conformément aux règles de l’UEMOA, les autorités maliennes ont procédé à la relecture du Code Général des Impôts (CGI). C’est ainsi qu’en août 2005, l’Assemblée Nationale a adopté le projet de loi portant modification du Code Général des Impôts. Les principales innovations de cette réforme fiscale, sont : - l’instauration d’une retenue à la source, pour les revenus versés aux prestataires étrangers et locaux, non fiscalement immatriculés - l’instauration d’un régime simplifié d’imposition applicable aux entreprises dont le chiffre d’affaires annuel est compris entre 30 et 100 millions de Fcfa - l’exclusion de nouveaux produits de la liste des produits exonérés de TVA : carburants, lubrifiants... - l’introduction de nouveaux produits dans la liste des produits exonérés de TVA : matériel informatique - Le Mali a conclu avec certains pays (l’Algérie, la France, la Russie et la Tunisie) des conventions fiscales pour éviter la double imposition. 1 - LES DIFFERENTES FORMES DE SOCIETES AU MALI : Conditions d'implantation au Mali des personnes morales ou physiques Toute personne physique ou morale malienne ou étrangère peut acquérir ou créer une société au Mali ; qu'elle soit industrielle, commerciale ou financière, sans la moindre discrimination ou restriction de nationalité, de sexe ou de religion. La législation malienne n'oblige pas l'investisseur étranger à associer à son entreprise l'Etat malien (excepté en matière minière et pétrolière) ou une personne morale ou physique malienne. Pour effectuer les formalités de création d’entreprises, il existe des organismes publics chargés d’assister les personnes :

  • Guichet unique de création d’entreprises du Centre National de la

Promotion des Investissements (CNPI) pour les sociétés à caractère industriel. Il est habilité à recevoir les dossiers de demande de création d’entreprises ainsi que les demandes d’agrément au code des Investissements.

  • Le Centre de Formalités des Entreprises (CFE) de la Chambre de

Commerce et d'Industrie du Mali, est l’équivalent du Guichet unique pour les sociétés exclusivement commerciales

  • Le Guichet unique de la Direction Nationale du Commerce et de la

Concurrence (DNCC) chargé de la délivrance des autorisations d’import – export. Ces formalités peuvent également être accomplies par des conseils fiscaux, des avocats ou des notaires. Toutes les questions relatives aux sociétés (fusion, scission, dissolution, liquidation) sont prévues par l'Acte uniforme de l'OHADA sur les sociétés commerciales et le GIE et le Code Général des Impôts. Les tribunaux de commerce sont compétents pour résoudre les litiges relatifs à ces questions. Les parties ont la possibilité de recourir à l’arbitrage (Chambre de Commerce et d’Industrie, cour arbitral de l’OHADA ...). Typologie des sociétés commerciales : Au Mali, on distingue les sociétés civiles et les sociétés commerciales. Les sociétés civiles regroupent les professions libérales, les sociétés civiles immobilières et les sociétés de production agricole. Les sociétés commerciales, sont des personnes morales dont l’objet est l’accomplissement habituel d’actes de commerces. Elles peuvent être constituées sous forme de société anonyme, de société à responsabilité limitée, de société en nom collectif, de société de fait, de société en commandite simple, de société en participation. 2 - DROIT FISCAL ET SOCIETES : La Fiscalité intérieure La fiscalité au Mali comprend deux types d’impôts : les impôts directs et indirects. A ces deux types d’impôts, s’ajoutent les droits d’enregistrements et de timbres. Il existe une fiscalité de porte relative aux droits et taxes applicables aux importations de biens et d’équipements. Les impôts directs: Ils concernent les sociétés commerciales, de service et les entreprises industrielles. Ecrit par Sophospaul= Ambogou Paul OULA.