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modifierBonjour Julesdenogaret2 -
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Loveless bienvenue (discuter) 4 mai 2020 à 16:10 (CEST)
--Julesdenogaret2 (discuter) 4 avril 2021 à 21:18 (CEST)Jules Florent Rivière == Les Princesses Combinées ==
Les Princesses combinées sont quatre dames connues à la fin du XVIIIème siècle[[1]], à la cour de Louis XVI[[2]], pour être un groupe inséparable. Elles sont issues de prestigieuses familles et même parentes et ont fait des mariages les plaçant au premier rang dans la société.
Libérales, elles entretiennent des liens avec les encyclopédistes dont Voltaire[[3]] et Rousseau[[4]] et soutiennent Necker[[5]] et La Fayette[[6]]. Elles sont proches des Noailles et des Beauvau.
Si leur nombre évolue selon les auteurs, on se met généralement d'accord sur :
- Adelaide Félicité Henriette Guinot de Mauconseil, Princesse d'Hénin.
- Anne Louise Marie de Beauvau, Princesse de Poix.
- Marie Amélie de Boufflers, Duchesse de Lauzun (1766) puis duchesse de Biron (1788).[[7]]
- Louise Henriette Gabrielle de Lorraine,duchesse de Bouillon [de Bouillon].
Auxquelles on ajoute parfois la comtesse de Simiane.
La Princesse d'Hénin
Fille du marquis de Monconseil [[8]] (celui qui alors qu'il n'était que page faillit mettre le feu à la perruque de Louis XIV[[9]]) et de son épouse la célèbre marquise de Monconseil. Elle épouse en 1744, Charles-Alexandre-Marc-Marcellin d'Alsace, prince d'Hénin dont elle vit séparée. Son époux vit avec les courtisanes célèbres de l'époque Melles Arnould[[10]] et Raucourt[[11]] tandis que la princesse montre du goût pour le chevalier de Coigny puis le comte de Lally-Tollendal[[12]]. Chacun vit donc fort librement de son côté. Elle fut nommée dame du Palais de la reine Marie Antoinette en 1778. Lassée des folles dépenses de son époux, elle obtint une séparation de biens en 1784. Le couple n'eut pas d'enfants.
Dès les premiers soubresauts de la Révolution, elle donne la démission de sa charge de dame du palais et émigre avec Lally en Suisse. Ayant émigré avec quelques bien, elle parvient à acheter une petite propriété à Richmond mais désireuse de mettre ses biens à l'abri de la confiscation, elle fit plusieurs allers retours entre Londres et Paris entre 1790 et 1793. Rentrée en Angleterre à la mort de Louis XVI, elle entretient une riche correspondance avec La Fayette qui lui était une sorte de parent et qu'elle aida de son mieux. Elle fait figure d'émigrée riche et favorisée au regard du destin de ses autres parents. Elle rentra en France après la chute de Robespierre et s'en alla chez la princesse de Poix à St Ouen ou elle tenta à nouveau de récupérer ce qu'elle put de son ancienne fortune. Cependant, le coup d'Etat du 18 Fructidor l'obligea à repasser le détroit. Elle recueilli chez elle à Richmond, M et Mme de La Tour du Pin. La chute du Directoire, ramena définitivement la Princesse en France où elle retrouve Mesdames de Beauvau, de Poix, de Simiane et son cercle d'amis ayant survécus à la Révolution. Ils vécurent en marge du pouvoir. Comblés par la Restauration, Lally fut titré marquis et Pair et de France et retrouva une place importance dans les affaires de l'Etat, chaperonné par la princesse. Ils s'établirent à Auteuil où la princesse s'éteint en 1823. Lally lui survécut jusqu'en 1830.
La Princesse de Poix plus tard duchesse de Mouchy (1750-1834)
Fille du Maréchal de Beauvau[[13]] et de son épouse née La Tour d'Auvergne, Anne Louise appartient à cette illustre maison de Beauvau qui occupe toute les places à la cour du roi Stanislas[[14]] à Lunéville. Elle porte dès sa naissance le titre de Mademoiselle de Beauvau. En 1767, elle épouse son cousin Philippe Louis de Noailles[[15]], prince de Poix (aussi connu sous le surnom de Petit Pois).
La princesse de Poix était contrefaite, boiteuse, impotente une grande partie de l'année ; mais ses souffrances n'altéraient ni les charmes de son visage, ni ceux de son esprit, ni même sa gaieté. Elle était à peu près du même âge et s'était mariée presque en même temps que la princesse d'Hénin. Elle avait épousé le fils aîné du maréchal de Mouchy.
La duchesse de Lauzun plus tard Biron (1751-1794)
Dame du Palais de la reine Marie Leszczynska[[16]] puis de Marie Antoinette[[17]]. Elle épouse le duc de Lauzun en 1766 mais leur mariage ne rencontra pas le succès espéré et les époux vécurent séparés. Elle émigre en 1791, mais pour ne pas tomber sous le coup des décrets relatifs aux émigrés, elle rentre en France. Après la journée du 10 août 1792 et la chute de la monarchie, elle se décide à émigrer à nouveau mais ne voulant pas voir ses biens confisqués elle revint à nouveau en France. Arrêtée à deux reprises comme suspecte, elle fut condamnée à mort et guillotinée le 9 messidor an II (27 juin 1794) et fut inhumée au Cimetière de Picpus.
La duchesse de Bouillon (1718-1788).
Fille du comte de Marsan et de son épouse Elisabeth de Roquelaure, elle porte dès son enfance le titre de Mademoiselle de Marsan ce qui lui donne droit au titre de Princesse. Chanoinesse de Remiremont en 1733, l'abbaye est la plus prestigieuse de Lorraine. Elle épouse en 1743, Godefroy de La Tour d'Auvergne, Prince de Turenne et héritier des titres et biens de son père le duc de Bouillon. Le mariage fut fructueux puisque les époux eurent quatre enfants. Elle meurt à l'âge de 69 ans dans son hôtel parisien en 1788.
Références
- Dancing to the Precipice: Lucie de la Tour du Pin and the French Revolution, Caroline Moorehead, pages 99-100
- Journal d'une Femme de Cinquante Ans, Henriette Lucie Dillon, Marquise de La Tour du Pin Gouvernet
- Récits d'une tante: Mémoires de la Comtesse de Boigne, née d'Osmond (Volume 3 de 4), chapter II, Louise-Eléonore-Charlotte-Adélaide d'Osmond, comtesse de Boigne III, Émile-Pauls Fréres, Éditeurs, Paris, 1922.
- Armand Louis duc de Lauzun, général Biron, Mémoires suivis de lettres adressées à l'auteur par sa femme Amélie de Boufflers, Aimée de Coigny, duchesse de Fleury, et par la marquise de Coigny, Paris, H. Jonquières, 1928. (OCLC 2760638)
- Paul Tisseau, Le tragique destin d'Amélie de Boufflers, duchesse de Lauzun, Genève : A. Jullien, 1937.
- André Morellet; Pierre-Edouard Lemontey, Mémoires de l'abbé Morellet... sur le dix-huitième siècle et sur la Révolution ; précédés de l'Éloge de l'abbé Morellet ; Chapitre XXVI Le Cri des familles ; Paris, Ladvocat, 1821. (OCLC 5588774)
- Courchamps, comte de; Renée Caroline de Froulay Créquy, Marquise de; Souvenirs de la Marquise de Créquy, de 1710 à 1803.; Troisième Tome, Chapitre VI [archive] ; Paris, H.L. Delloye, 1840. (OCLC 12460461)
- Amelia Ruth Gere Mason ; The women of the French salons. ; Chapter XVI, The Salon Helvetique [archive] ; New York, The Century Co., 1891. (OCLC 1909485)
- F M Th Cédoz ; Un Couvent de religieuses anglaises à Paris de 1634 à 1884 ; Chapitre 8 : Gouvernement de Mme Frances-Louisa Lancaster, 1765-1808. Paris : Lecoffre ; Londres : Burns et Oates, 1891. (OCLC 123509493)
- La Princesse d'Henin, une grande dame du Temps Passé, Eugène Velvert, 1924
- Vie de la princesse de Poix, née Beauvau par la vicomtesse de Noailles, Paris 1855.Gallica — Le message qui précède, non signé, a été déposé par Julesdenogaret2 (discuter), le 4 avril 2021 à 20:25 (CEST)
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