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Bonnes contributions ! Diti 18 juillet 2009 à 12:00 (CEST)Répondre

Salebot a annulé votre modification sur Gérard Bélorgey est un haut fonctionnaire né en 1933 modifier

Bonjour, Gérard Bélorgey,

Vous avez tenté de recréer cette page, qui a été supprimée par un administrateur. Elle vient d'être blanchie par Salebot, un bot (un programme entièrement automatisé) de maintenance.

Ne recréez pas cette page vous-même ; vous pouvez faire une demande de restauration de page si vous le souhaitez. Si vous tentez de recréer cette page vous-même, elle sera automatiquement blanchie par Salebot.

Si le bot a fait une erreur de détection, vous pouvez contacter son dresseur, Gribeco.
Précisez le diff : http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=98378958&rcid=107059399 (vous pouvez le copier-coller).


--Salebot (bot de maintenance) (d) 15 novembre 2013 à 19:50 (CET)Répondre

Salebot a annulé votre modification sur Gérard Bélorgey est un haut fonctionnaire né en 1933 modifier

Bonjour, Gérard Bélorgey,

Vous avez tenté de recréer cette page, qui a été supprimée par un administrateur. Elle vient d'être blanchie par Salebot, un bot (un programme entièrement automatisé) de maintenance.

Ne recréez pas cette page vous-même ; vous pouvez faire une demande de restauration de page si vous le souhaitez. Si vous tentez de recréer cette page vous-même, elle sera automatiquement blanchie par Salebot.

Si le bot a fait une erreur de détection, vous pouvez contacter son dresseur, Gribeco.
Précisez le diff : http://fr.wikipedia.org/w/index.php?diff=98378991&oldid=98378973&rcid=107059468 (vous pouvez le copier-coller).


--Salebot (bot de maintenance) (d) 15 novembre 2013 à 19:52 (CET)Répondre

Concernant votre demande de restauration de la page Gérard Bélorgey est un haut fonctionnaire né en 1933 modifier

Bonjour,

Ceci est un message automatique vous avertissant que votre demande de restauration pour Gérard Bélorgey est un haut fonctionnaire né en 1933 est en attente d'informations supplémentaires de votre part. Afin d'y apporter tous les arguments et preuves nécessaires, cliquez ici.

Distribué par ZéroBot, le 16 novembre 2013 à 07:36 (CET)Répondre

réponse aux annulateurs et intervenants

j'ai vu vos types de demandes sans parvenir peut-être à trouver les bons liens informatiques par lesquels vous répondre mais c'est peut-être celui-ci

Je vous indique d'abord à tous que je n'ai fait pour ma part aucune référence à <www.ecriture-et-societé.com->qui est uniquement un petit blog perso pour des amis

Vos autres exemples de demandes ont des réponses aisées pour les fonctions que j'ai occupées ; voir le Who's Who en édition 2009 ou antécédentes, car en 2009 j'avais cessé toutes fonctions et je me suis donc trouvé supprimé.

Quant aux ouvrages qui me font référence (entre autres, Andréani/Rocard , Hurtig /Savary, Harbi et Gregor Mathias/ Algérie , Chirac/Mémoires, et d'autres ( Ph. Alexandre, etc..) , il suffit de voir leurs tables des matières ou les renvois aux noms ou les numéros des pages que je pourrais indiquer quand je ne l'ai déjà fait.

Quant aux ouvrages que j'ai écris (et listé) , il suffit d'aller aux catalogues ( parfois aux anciens ) pour les éditeurs de" grande dif" comme Armand Colin ou France Empire, la documentation française) et pour les plus modestes de les demander sur le net, et tous sur la BN.

Quand à des articles de presse me concernant (par exemple comme préfet, sur Boussac, ou lors de la nomination comme délégué à l'emploi, sur ce que j'ai fait à Chambord, à RFO, dans l'outre-mer ) vous les faudrait-il en scan ?

Les Archives de SC. PO (que gère Mme Parcollet) détiennent des preuves physiques d'une part de ce que j'avance, en particulier sur le buzz autour de mon article "En Algérie de l'Utopie au Totalitarisme" , et D. Guérin, M.Harbi et G. Mathias ( in Galula) attestent que j'en suis bien l'auteur sous le nom de S. Adour ( que n'a c'est vrai, en défenseur de son fonds de commerce, jamais voulu reconnaître un Stora, alors que ma légitimé vaut largement ( attaches familiales en AFN, liens multiples avec tous les milieux, vécu militaire de la "pacification", administratif du plan de Constantine), vaut autant que la sienne : voir in "La revue politique et Parlementaire" in N° du 30 décembre 2004 , un article que je n'ai pas, je crois, donné dans les références, mais qui devrait absolument y être : "Cinquante ans après : l’Algérie dans nos têtes.

De ces archives je n'ai pas tiré de doc de synthèse sur 68/69 ( autre que ce qu'il y a dans "Bulles d'Histoire") mais je l'ai fait pour Boussac sur demandes de divers intéressés et avec certains scans d'articles de grande presse. À ce titre vous pouvez consulter les deux fichiers suivants:

- volume 1 :http://fr.calameo.com/books/0018592857868acd737b7

- volume 2 : http://fr.calameo.com/books/00185928537cfc91d16f6


Sur une partie de mes travaux vous avez, par ailleurs, une base d'info que je vous donne ci- dessous Sources : BASES Idref SUDOC


Bélorgey, Gérard (1933-....) Information Langue d'expression : français Source

047099836 : Constitution, 40 ans après, la nécessaire révision ? [Texte imprimé] / Gérard Bélorgey... [et al.] / Paris : Revue politique et parlementaire , 1998

Auteur :

076043363 : Contribution à l'étude du problème alimentaire et agricole au Maroc et de ses solutions [Texte imprimé] / Gérard Belorgey ; sous la dir. de M. G. Balandier / Paris : [s.n.] , 1954

108075338 : Les fonctions de Montpellier [Texte imprimé] / Gérard Belorgey / Paris : ENA , 1958

022677445 : Le droit de la grève et les services publics [Texte imprimé] / Gérard Belorgey / Paris : Berger-Levrault , 1964

073153400 : Le Monde contemporain : 1945-1963 / Avec la collab. de Serge Adour, Claude Bernardin, Pierre Callet, Gérard Belorgey, Jean Delmas / Paris : A. Colin , 1966

013026216 : Le gouvernement et l'administration de la France [Texte imprimé] / Gérard Belorgey,... ; préface de François Gazier,.. / Paris : A. Colin , 1967


013359126 : Le gouvernement et l'administration de la France [Texte imprimé] / Gérard Belorgey ; préface de François Gazier / 2e édition revue / Paris : A. Colin , 1970


000770132 : La France décentralisée [Texte imprimé] / Gérard Bélorgey / Paris : Berger-Levrault , 1984

076437337 : Les finances locales [Texte imprimé] / Gérard Belorgey / Paris : Fondation nationale des sciences politiques, Service de polycopie , 1986

00340448X : Les DOM-TOM [Texte imprimé] / Gérard Bélorgey, Geneviève Bertrand ; avec la collab. de Jean-Claude Cadenet / Paris : Éd. la Découverte , 1994

003043126 : Saint-Pierre-et-Miquelon et le droit de pêche dans l'Atlantique nord-ouest [Texte imprimé] / la Documentation française ; [réd. par] Gérard Bélorgey ; avec la collab. de Richard Chane-Tune / Paris : la Documentation française , 1993

010694692 : Trois illusions qui nous gouvernent [Texte imprimé] : libre-échange, alternance, eurocratie / Gérard Bélorgey / Paris : éd. France-Empire , 1998

004233069 : Le monde contemporain [Texte imprimé] : 1945-1973 / Marcel Pacaut, Paul M. Bouju ; Gérard Belorgey, Claude Bernardin, Pierre Callet... [et al.] / [Nouv. éd.] / Paris : Armand Colin , DL 1974

096128461 : Bulles d'histoire & autres contes vrais [Texte imprimé] : carnets d'étapes d'un préfet nomade 1940-2000 / Gérard Bélorgey / Paris : Phénix éditions , DL 2001

Narrateur

142985376 : 1958-2008, l'Outre-mer français et la Ve République [Enregistrement sonore] : regards croisés / colloque organisé par l'Association réunionnaise communication et culture ; avec la participation de Gérard Bélorgey, Véronique Bertile, Stéphane Diémert... [et al.] ; prise de son, montage, réalisation Patrick Nurbel / Paris : Association réunionnaise communication et culture , cop. 2009

Directeur de publication : Rôles ↑ Les Départements d'Outre-mer et le grand marché européen / Ecole nationale d'administration, Direction des études ; groupe animé par Gérard Bélorgey, 1990


002801337 : Le défi des singularités [Texte imprimé] / Commissariat général du plan ; rapport du groupe "Outre-mer" présidé par Gérard Belorgey ; rapporteurs, Gérard Péronnet,...Alain Puzenat,...Laurent Vachey,... / Paris : la Documentation française , 1993

001574582 : La qualité dans les services publics [Texte imprimé] / Delta ; sous la direction de Gérard Bélorgey / Paris : Berger-Levrault , DL 1989


Enfin, quand aux multiples articles que j'ai publiés, il est bien difficile de vous les reproduire quand ils datent d'une époque où tout n'était pas numérisé,mais je pourrai peut-être en y mettant du temps, les retrouver et les scanner ( ou leurs titres et place dans des sommaires ) un à un; vous avez déjà un exemple avec deux dossiers Actualité de l'histoire ( "la guerre du RIF" accessible via Calaméo; "déstabilisation aux Antilles" que je pourrai vous envoyer en Pdf ) . Les titres des articles RPP sont déjà reproduits dans des bases d'info telles que celle de l' IEP Lyon qui donne sur son site l'intégrale des sommaires de "la Revue Politique et Parlementaire" cf. http://doc.sciencespo-lyon.fr/Signal/index.php?r=numero/search&SearchNumero[revueId]=88&SphinxItem_page=2

D'ailleurs je ne vous ai donné en notes proposées à l'article que partie des références car le le papier eut été trop long, de même qu'il est trop explicatif des enchaînements logiques de mon existence publique et de ce fait,trop compliqué alors qu'il pourrait n' être - si vous avez confiance - qu'un "porte manteau" . Ce qui désarçonne c'est le caractère exceptionnellement varié de ma vie sur laquelle je n'ai pas voulu tricher malgré ses avatars et plusieurs pseudo ( Serge Adour, Olivier Memling, Gérard Olivier( que je vous avais pas indiqué pour le Monde sur la "décentralisation" de 81) et d'autres;ayez donc un peu confiance...

Pour mes trente années d'enseignement faut-il vous retrouver les fascicules annuels de Sc.Po Paris et Lyon, les papiers de la direction des stages de L'ENA, des témoignages de mes anciens élèves comme Montebourg,ou stagiaires comme Mestrallet qui pourraient aussi témoigner sur son rôle chez Delors et le mien comme DG de la location gérance dans l'affaire Boussac)  ?

Je vois , mais je sais que ce n'est pas pour vous un argument, dans WIki et sans doute à juste titre - des gens qui ont occupé un seul des mêmes postes que ceux qui furent les miens (et sans plus) ou qui sont intervenus dans les mêmes matières que celles de mes nombreux articles, textes de colloques, etc..) - des personnages qui y ont bien leur place, mais dont j'ai été stupéfait qu'ils puissent apparaître sous les traits ( sans doute réalisés par leurs copains-rédacteurs) qui leur sont donnés ( comme Cavada dans l'article sur RFO où était gommé mon rôle et mon nom pour ne parler que de lui ! comme Patier dont des pages de "le château absolu", me volant des projets me donnent une espèce de notoriété négative en constituant, jusque dans les colonnes du Nouvel'Obs, une quasi diffamation ; comme Zemmour qui a oublié que de longues parties de "l'homme qui ne s'aimait pas" était la pure copie mot à mot ( pillant ainsi le style avec le fond) et sans référence d'une partie sur Chirac de de mes "Bulles d'histoires" ( j'ai une décision de justice - citée notamment dans "livre hebdo" à votre dispo - ayant accouché d'une transaction - indemnités pour dommages à mon endroit et engagement de citer la source que je suis en cas de rééditions - préférée par le juge, car je m'en était aperçu bien tard, à une poursuite pour plagiat ) - d'autres qui viennent m'interviewer pour faire des reportages ( l'histoire sur France Culture/ Lascaux 2 que j'ai initié ; "va voir si j'y suis"/ Boussac et Arnault sur france-inter) des productions ( "une histoire Algérienne" de Ben Salama pour la 5; J.M. Meurice et B. Collombat pour une réalisation en cours sur l'histoire patronale dont Boussac et Arnault, pour Arte; la chaîne Seasons ( pour "Chasse pouvoir et diplomatie" sorti en 2008 sur notamment ce que j'ai vécu de Chambord) sont aussi, je crois, recensés dans Wiki,

Mais moi, je n'ai pas d'appartenance à une petite bande aux contacts médiatiques ou politiques et, donc, ce que j'ai fait et écrit a toujours été difficilement relayé, une image de techno ena étant offerte en repoussoir alors que je n'ai rien à voir avec ce qu'est devenu cette école ( où j'ai pourtant été élève, membre de la direction et enseignant!)

Je sais bien que toute ma difficulté a toujours été, ayant refusé aux uns et aux autres de m'engager dans leur camp, de n'avoir pas ce support, de surcroît en n'étant ni journaliste, ni universitaire; mais j'ai été longtemps "reconnu" et je voudrais qu'on puisse s'en souvenir à l'aide d'une Encyclopédie dont la fonction est de traiter de l'Histoire ( où je crois avoir eu parfois de petits rôles de démineur cf.par exemple https://maitron.fr/spip.php?page=article_long&id_article=16184 > et où je peux en démontrer d'autres comme pour la relation à JM. Tjibaou, comme dans l'indication précoce des effets de la globalisation, etc. ) plutôt que de l'actualité. De ce point de vue, effectivement je n'ai pas publié en grande diffusion depuis un certain temps puisque je ne suis ni porte parole d'un groupe politique, ni - ce qui permet parfois de s'en passer- enseignant en fonction , ni universitaire non plus ( encore qu'ayant formation et compléments souvent comparables + exercice effectif de responsabilités de gestion). Et la question que j'ai voulu poser, (après avoir vu combien d'autres contributeurs avaient voulu laminer ou faire disparaître mon rôle ici ou là ) à travers ma proposition de la rubrique me concernant, est de savoir si Wiki s'intéressait aussi aux "généralistes" ( formes d'honnête homme que je revendique d'être ) et aux "gestionnaires" (dont j'ai été diraient des sociologues, en position "d'observation participante" - et qui, s'ils ne font autant l'histoire que les politiques l'ont assumée et, de ce fait, en comprennent souvent mieux qu'eux les retournements).


Étant dans un état physique respiratoire limite entre deux hospitalisation - ce qui me rend quasi impossibles mes recherches de confirmation ou d'extension de références ( dont aucune n'est un mensonge , mais que je n'ai pas peut être, su vous produire donner selon les règles typo-informatiques qui conviennent et que je vous serai reconnaissant de m'expliciter ) - et mon papier étant trop compliqué , ma page étant , en raison même des diversités (si exceptionnelles pour un homme d'un profil de fonctionnaire) trop explicative d'une vie publique qui a eu, de ce fait même, sa part d'impact et de notoriété

si je ne vous convainc pas aujourd'hui sur le principe d'un article , au prix d'une simplification que je vous proposerais quand je pourrai, j'abandonne ma demande de restauration de page et je reviendrais alors à vous , quand mon état de santé le permettra, avec un texte simplifié en utilisant le canal aidé, avec pour point de départ les articles où je suis déjà cité

Merci de votre attention et à quand je pourrai gb

Concernant votre demande de restauration de la page Gérard Bélorgey est un haut fonctionnaire né en 1933 modifier

Bonjour,

Ceci est un message automatique vous avertissant que votre demande de restauration pour Gérard Bélorgey est un haut fonctionnaire né en 1933 a été refusée. Afin d'en voir les détails, cliquez ici. Ce lien restera actif durant une semaine à compter du 4 décembre 2013 à 10:22 (CET) (CEST).

Distribué par ZéroBot, le 4 décembre 2013 à 10:27 (CET)Répondre

suites provisoires Gérard Bélorgey modifier

je viens de voir votre message et celui de Guillaume. Il est inexact de dire que des sources indépendantes n'ont pas été fournies. Quant à Azurfrog j'ai essayé de trouver un moyen de lui répondre parce qu'il pose des questions vraiment cocasses en doutant que j'ai été élu à la présidence de rfo: des administrateurs peu compétents utilisent une technique de découragement;en l'espèce, voir, je crois, le PV du CSA du 14 ou 16 février 1994; mais je ne peux pas faire un travail de recherche de bénédictin pour des choses qui sont de notoriété publique ! Néanmoins, dès que je suis en état de santé de le faire, je reviens à vous avec tout ce que crois utile et démontrant dans tous les domaines.

Expliquez moi au moins clairement ou il faut adresser tout cela : parce lorsque je clique sur ces commentateurs impérieux qui ne justifient rien de leur position, je ne trouve que leurs fiches personnelles (qui, au demeurant ne démontrent pas leur aptitude dans les matières considérées ) et pas de point ou envoyer ma réponse , sauf à faire comme je fais maintenant : un essai de réponse à Zéobot qui est en noreply !; et cette nouvelle page dont je ne sais même pas si elle peut aboutir vers quelqu'un. Tout cela ressemble à un cercle vicieux qu'aurait dessiné un Kafka contemporain. --Gérard Bélorgey (discuter) 4 décembre 2013 à 11:16 (CET)Répondre

Gérard Belorgey , réponse partielle modifier

Je reviens aux observations de Azurfrog et autres.

Je ne comprends pas que vous ne preniez pas en compte ce qui est bien sources secondaires indépendantes que j'ai présentées. Exemples:

- Ma bio dans "le maitron" qui est réputé pour son indépendance.

- Sur le cas particulier de la guerre d'Algérie la compilation des ressacs de mes articles dans le livre de Gregor Mathias, Galula.

- Des bases de données renvoyant à divers de mes ouvrages comme le Sudoc/idref, ou comme IEP Lyon pour mes articles dans la RPP.

- Des articles me concernant comme dans l'Expansion lorsque j'ai été nommé délégué à l'emploi ( doit-on et comment vous envoyer le scan? ).

- Auxquels on pourrait ajouter les articles de presse nationale sur l'affaire Boussac, et des revues de presse sur ma gestion rfo (94/97).

- Les Éditions du Who's Who jusqu'en 2008 inclus.

- Tous ces ouvrages (donnés en notes) d'auteurs très connus dans des éditions de grande dif. qui traitent ou citent mon rôle dans telle ou telle circonstance.

- Les références données à différents colloques sur l'outre-mer publiés par leurs organisateurs ( comme Jean Yves Faberon pour l'Institut de droit d'outre-mer).


Toutes ces sources sont vérifiables.

Et je ne comprends pas ce que peuvent être d'autres sources recoupant ces documents.


Ni que plus de trente années d'enseignement ( droit public,préparation ENA) notamment à l'IEP de Paris qui sont bien sûr retracés dans les fascicules d'alors ( que je n'ai pas conservés !) ne soient pas pris en considération.


Enfin un simple tour sur le site de la Fondation nationale des Sc. PO. Centre d'Histoire contemporaine donne un aperçu des archives ( mon fonds - http://chsp.sciences-po.fr/fond-archive/belorgey-gerard - et le fond Cie Boussac St Frères - http://chsp.sciences-po.fr/fond-archive/compagnie-boussac-saint-freres - ) qui y ont été accueillies et qui toutes contiennent évidemment des références à des documents externes, autres que les miens.

Je m'arrête pour aujourd'hui mais vous aurez bientôt la suite :

- L'explication du caractère hors normes d'un itinéraire qui ne se résume pas à celui, au demeurant parfaitement estimable, mais très différent, de "dizaines de milliers d'autres fonctionnaires" et, en fait, je n'aurai pas du me présenter comme un "haut fonctionnaire" ( ce que je ne fus que partiellement), mais comme "généraliste" (multi disciplinaire, par formations et expériences très diverses) et "gestionnaire" public et privé, ce qui, il est vrai, ne correspond à aucune de vos catégories où il faut entrer comme une assiette dans une pile... ( et ce qui m'intéresse, c'est de savoir si Wiki (que j'apprécie et continuerai à apprécier, même si vous me rejetez) peut s'ouvrir à cela .

- Les échos et reprises relatifs, en leurs temps, à chacun de mes ouvrages ou publications qui, sauf cas particuliers ("le combat du jour et de la nuit", interprété par Jean Piat pour le château de Chambord, 400.000 spectateurs; le recueil "Sablier" couronné par l'Académie Française et repris dans un ouvrage (par X. Darcos) d'histoire de la littérature de Hachette), ne sont pas à apprécier selon vos critères applicables à des ouvrages "de fiction", mais comme des ouvrages universitaires ou des essais de sciences politiques.

- Des références complémentaires à des articles (dont certains sous pseudonyme, ce à quoi m'obligeait à certains moments de "carrière" , le devoir de réserve) que je n'avais pas cités et qui ont été, là aussi en leur temps, spécialement remarqués.


Alors même que j'ai le sentiment que vous avez statué, par principe, dans le sens d'un refus, je tiens - pour faire face à cette espèce d'étrange inquisition qui a douté de tout ce que j'avance - à vous présenter tout ce qui devrait être pris en compte si vous voulez bien conduire une instruction normale et impartiale plutôt qu'avoir, selon ce que je ressens, une prévention à mon encontre : parce que c'est moi-même qui au vu, par hasard, de tant de notices biographiques de votre Encyclopédie, ait considéré que la mienne serait loin d'y être déplacée, mais certainement aussi bien utile, pour contribuer à la connaissance de l'histoire récente - que celles d'un certain nombre de personnalités que vous avez retenues.


Quant à ma promotion, sachez qu'à 80 ans je n'ai plus besoin de la faire et que je ne la recherche pas par votre voie.

Merci de votre attention --Gérard Bélorgey (discuter) 7 décembre 2013 à 09:26 (CET)Répondre

débat sur page Gérard Bélorgey modifier

Au moment où je peux revenir vers vous pour donner les compléments annoncés à mon argumentaire, je constate qu'il n'y a aucun écho sur mes premiers éléments et observations, ni aucune voie indiquée pour les compléter (est-ce celle-ci ?)

et je ne vois même pas comment techniquement l'échange peut se poursuivre

car j'ai le sentiment que vous n'avez rien lu, et donc rien pu prendre en compte ? Où dois-je vous proposer, par quels chemins ? - un autre papier ? Merci de votre attention.--Gérard Bélorgey (discuter) 20 décembre 2013 à 19:40 (CET)Répondre

VOICI DONC MES COMPLÉMENTS LE 24/72/13 modifier

Bien qu'il n'ait été tenu aucun compte de ce que je vous ai adressé et que, manifestement, sans instruction, un "reviseur qui ne s'est pas donné la peine d'aller aux références et documents produits et qui a témoigné de sa méconnaissance des questions traitées en posant des questions saugrenues (comme de prouver des fonctions - de notoriété publique - que j'ai occupées) ou un "robot" (ce qui revient au même) a clôturé ma demande de restauration de page par un refus non explicité ( transmis sans commentaire par un autre robot "ZéroBot" - qui mérite bien son code "Zéro" ) -, pour évidemment couper court à un débat qu'il ne pouvait soutenir ( en comparaison de tant de notices de complaisance et de promotion qu'on trouve sur Wiki dès lors qu'il s'agit de journalistes, d'universitaires, de petits messieurs des entourages des pouvoirs), j'en finis avec les mises au point auxquelles je tiens : pour le principe afin de bien établir ce que Wiki, dans cette affaire, a d'arbitraire, d'autoritaire, de méprisant car j'ai constaté qu'il était impossible de nouer quelque dialogue réel que ce soit.

Votre désinvolture et votre discourtoisie se fondent sans doute sur le principe que vous récusez les notices auto biographiques; mais il faut bien recourir à cette voie lorsque l'on veut laisser trace d'actions et de travaux qui se sont inscrits dans des périodes passées où le jeu n'était pas, pour un tiers d'une nature ou d'une autre, de faire à votre intention, notice de tel ou tel, comme c'est devenu la pratique systématique des médias pour leurs collaborateurs de tous niveaux, des politiques pour leurs séides de tous rangs, des éditeurs pour leurs auteurs quels qu'ils soient, les bénéficiaires ayant alors le crédit d'avoir été présentés par des tiers (et j'en connais trop qui ont usé de ces procédés pour être chez vous avec des titres bien moindres que les miens) .

Mais quand il n'y a pas ces astuces, votre robot anti biographies, alerté par un vigile qui a toutes chances d'être incompétent, fait tomber votre guillotine automatique : dans mon cas, sur ce qui aurait du y être depuis longtemps et que je voulais laisser en cet emplacement - à l'occasion de mon anniversaire de 80 ans - pour la postérité. Celle-ci s'y retrouvera par toutes mes autres nombreuses entrées sur le net ( dont via le "maitron" et via calaméo) mais il y aura au moins, sur mon compte wikipedia, dans ma page utilisateur, reproduction de ce non échange et double témoignage : d'une part, sur le fond, de mon évidente éligibilité (qui eut été encore plus éclatante il y a dix ou quinze ans parce que j'étais en activités); d'autre part, sur la méthode de l'encyclopédie qui, en l'espèce, illustre qu'elle s'intéresse plus aux paillettes de l'actualité qu'à certains éléments pouvant contribuer à illustrer notre histoire politique récente dans laquelle je me suis trouvé notoirement inséré comme acteur et comme auteur, depuis les années cinquante.

JE REVIENS donc encore À VOUS modifier
en particulier pour faire écho à votre billet

"Avez-vous seulement pris la peine de lire WP:CAA, section WP:Notoriété des personnes. Ainsi que WP:Sources secondaires. Ce fonctionnaire, parmi des dizaines de milliers d'autres ne remplit aucun des critères d'admissibilité, et en ce qui concerne ses écrits, les ouvrages doivent être de fiction, publiés à compte d'éditeur, et surtout avoir fait l'objet d'articles de presse dédiés. Toutes choses qui ne sont pas remplies. J'ajoute qu'une lecture de WP:AUTO me semble indispensable, car à l'évidence vous n'êtes pas neutre et impartial sur le sujet : WP N'est pas là pour assurez votre auto-promotion." Et vous, avez vous pris la peine de me lire ?

Je souligne à nouveau ce qui me semble de ce billet automatique : 1- d'un côté, déni de réalité : j'ai un parcours tout à fait "hors des clous"; 2- de l'autre, incohérence : ce n'est pas comme auteur "de fiction", mais comme auteur, maître de conférences et chroniqueur de sciences politiques que je me suis présenté.

Aussi, suis-je conduit à une double réaction :

- Sur la forme : je constate que ce billet est en effet le pur copié collé de ce que vous adressez assez systématiquement, semble-t-il à des "fonctionnaires" ou "préfets", sans doute regardés comme n'ayant pas (à raison de leur dépendance?) le crédit qui est accordé à tout universitaire ou journaliste, mais apparemment frappés, par principe, d'ostracisme, sauf s'ils ont atteint dans un entourage du pouvoir, ce que vous croyez être un rang fonctionnel les rendant incontournables.

Le ton péremptoire adopté par vos intervenants est d'autant moins de mise qu'ils semblent introuvables pour leur répondre à des questions qui n'ont aucun sens, comme de prouver ce qu'on a été et produire tous autres justificatifs, procédures me paraissant une forme de guérilla bureaucratique, un prétexte pour décourager quelqu'un qui a osé être postulant. Vous ne pouvez vous inscrire hors du droit en posant la règle que "personne n'a droit à être dans Wikipédia" dès lors que des personnalités n'ayant pas les notoriétés du postulant s'y trouvent par quelque incompréhensible miracle, sauf à ce qu'ils aient des qualités en quelque sorte "maçonniques" cachées : les critères appliqués aux uns et aux autres ne sont pas d'évidence les mêmes. C'est la prétention à une toute puissance d'arbitraire que s'octroient seuls les plus critiqués des États. Même la qualité souvent remarquable de votre encyclopédie (du moins telle que je peux l'apprécier dans les domaines de ma culture ou dans ceux où je suis au moins apte à m'initier) ne le lui permette que parce qu'elle n'est contrôlée que par ses soviets internes.


- Sur le fond et que j'ai maintenant à développer.

  • Le premier point est que vos observations posent un véritable problème de logique :

-Ou bien vous me regarderiez (et ce serait une erreur) comme prétendant à une rubrique d’ "auteur de fiction" et c'est dans ce cas que vous auriez à me demander de justifier que ces œuvres de fiction aient été publiées à compte d'éditeur, aient fait l'objet d'article dédiés ; mais je ne me propose pas comme auteur d'œuvres de cette nature, sauf que, à titre accessoire j'en ai cité trois :

- "Sablier", par Olivier Memling qui est bien identifié comme moi-même dans la page 159 du manuel de littérature du XXème siècle de Hachette - ayant reçu un prix de l'Académie Française ( cf. PV séance publique de l'Académie Française du 18 décembre 1980).

- "Le combat du jour et de la nuit", réalisé avec une composition musicale de Marius Constant et interprété par Jean Piat, spectacle nocturne de Chambord ayant accueilli plus de 400.000 spectateurs de 1977 à 1990 et ayant donné lieu à de nombreux articles de presse régionale ou spécialisée ainsi qu'à un échange de points de vue dans le Monde du 2 juillet 1977.

- "La course de printemps" qui est ma seule autoproduction, car je connais trop le milieu de l'édition (j’ai été délégué général du SNE) pour imaginer que ce très spécial petit roman largement autobiographique ait pu , à l'époque où je l'ai sorti, intéresser quelque Maison que ce soit, encore que le livre ait donné lieu à divers articles que ne reprendrai pas ici, mais qui sont référencés sur www. ecritures-et-societe.com.

- On peut toutefois mettre tout ces productions "accessoires" en quelque sorte entre parenthèses, car ce n'est à ce titre que je me suis présenté, mais bien comme haut fonctionnaire, en l'espèce "préfet honoraire" ayant eu diverses importantes autres activités et, solidairement, comme enseignant et auteur de sciences politiques.

C'est donc sur ces activités (A) et sur ces travaux (B) que je souhaite vous apporter les explications, références et précisions que vous aviez semblez souhaiter avant de clore votre "instruction" sans les avoir attendues (alors que des raisons de santé que je vous avais signalées ne me laissaient pas la faculté de les mettre immédiatement au point).


A - S'agissant de mon itinéraire modifier
il a été, de fait tant du hasard que de mes engagements ainsi que de mes disponibilités peu courantes pour des expériences singulières, tout a fait  hors normes, bien différemment de celui de tant  de "dizaines de milliers de fonctionnaires". 

Certes, j'en fait partie en ce sens que je suis entré à l'ENA en 1954, mais mes trois années précédentes à l'IEP de Paris ont été marquées par un mémoire fait au Maroc (où j'avais été un moment lycéen par le passé, où j'ai connu les étapes administratives vécues par J. Berque...avant le Collège de France) sous la direction de G. Balandier, en même temps que par un engagement inspiré par mon séjour et mes observations de jeune homme au Maghreb. C'est ainsi que j'ai été conduit à sensibiliser à ce que j'estimais être le besoin de décolonisation les milieux auxquels j'appartenais de la SFIO de l'époque dont en particulier le jeune Michel Rocard. Nous avons donc été camarades de route et de réflexion (cf. archives déposées au centre d'histoire de sc. po.) comme en témoigne, parmi d'autres, l'ouvrage de Jean Louis Andréani "le mystère Rocard, Robert Laffont 1993 (cf. renvois en p. 716); et avec pour suites nos tentatives d'influence bien explicitées (cf. renvoi à mon nom page 328) dans l'ouvrage " Alain Savary, politique et honneur" (Presses de sc. po. 2002" sous la direction de Serge Hurtig).

Ce rôle et certaines de ses étapes sont citées dans l'article du Maitron qui me concerne (https://maitron.fr/spip.php?page=article_long&id_article=16184). Il référe à la manière dont, dès les années cinquante (où je publie alors, en1953, après la déposition du Sultan, un article d'alerte sur la situation marocaine dans "La revue socialiste" qui doit être dans mes archives de sc. po.) j'ai travaillé avec des cercles métropolitains (incluant notamment des personnalités telles que Charles André Julien, Louis Massignon, Robert Barrat, Robert Verdier, Daniel Meyer, etc..) convaincus du caractère inéluctable de l'évolution vers l'indépendance des pays du Maghreb, et avec les divers milieux nationalistes de ceux-ci - cf. Mohammed Harbi, Une vie debout (p.109 La Découverte, 2001).

Avant de reprendre, retour du service militaire, ma scolarité à l'ENA, je publie alors dans Le Monde d'oct/nov. 1957, sous le nom de Serge Adour, six articles, "En Algérie de l'utopie au totalitarisme”, constituant l'un des premiers grands témoignages expliquant les méthodes et impasses de la "pacification" (cf. Daniel Guérin, Ci-gît le colonialisme (Mouton, 1973) .

- Outre les débats politiques suscités par cette publication, celle-ci met à jour la doctrine de contre guérilla d'un "capitaine de Kabylie" dont l'exposé à l'encontre de S. Adour/G. Belorgey (cf. Grégor Mathias - Galula in Algeria - counteringsurgency, Ed. Practer, California, 2011) a acquis notoriété en intéressant spécialement les autorités militaires américaines.

Sur "la guerre d'Algérie", cf. également.

- In "La revue politique et Parlementaire”, N° du 30 décembre 2004: "Cinquante ans après : l’Algérie dans nos têtes".

- Ben Salama, réalisation pour la 5 et "Electron libre", 2012 , "une histoire algérienne".

-Sylvie Thénault, "Histoire de la guerre d'indépendance algérienne" (Flammarion, 2005), vr. p. 104.


Par ailleurs, un hasard des premiers temps de ce parcours a tenu à une autre amitié  : avec Jacques Chirac avec lequel j'ai partagé le temps de l'IEP et celui de Saumur et, parallèlement l'un à l'autre, les séjours algériens d'alors, militaire (56/57), puis administratif (60/61). C'est ainsi qu'au moment où il s'interrogeait beaucoup sur la situation française et sur lui-même, en tant qu'ami attentif et pour le protéger de quelques tentations que je n'approuvais pas, je l'ai invité à venir prendre au Secrétariat général du gouvernement où j'étais alors chargé de mission ( notamment pour la mise en œuvre de l'article 16, la défense contre les putschistes des institutions républicaines) l'autre versant ( que je n'avais plus le temps d'assurer) de mon portefeuille de tâches : auprès de P. H. Bujard, le secrétariat du comité interministériel économique ; et c'est ainsi qu'il est entré à Matignon où il fut ensuite remarqué par F. X. Ortoli, directeur du cabinet de Pompidou et que commença sa carrière politique. Lorsqu'il fut nommé en 1967, secrétaire d'État il me demanda "par un retour d'ascenseur" de venir diriger son cabinet. Ces épisodes et leurs suites ont été racontés par divers auteurs (Ph. Alexandre, Michèle Cotta), et par l'intéressé lui-même qui réfère fréquemment à moi dans le Tome 1 de ses Mémoires.

Par la suite, mon parcours, avec notamment comme étape un poste de conseiller technique auprès de P. Messmer lors de la transition entre G. Pompidou et V. Giscard d'Estaing ne s'est pas banalement inscrit dans le modèle quelques dizaines de "milliers d'autres".

Il a, en effet, alterné et cumulé des fonctions publiques (de préfet, de directeur d'administration centrale dans des secteurs exposés (délégué à l'emploi; directeur des affaires économiques, sociales et culturelles de l'outre-mer), de président d'une société publique pour le moins délicate ( Rfo) et - sans que cela ait rien à voir avec des pantouflages confortables, mais en tant que missions dans des domaines en difficulté - dans de grands groupes en restructuration, c'est à dire ayant à faire face à des besoins de licenciements et, pour en atténuer les impacts, à des actions de reconversion pour lesquelles j'ai été alors considéré comme un "pro de la reconversion" ( cf. L'expansion, Novembre 85). C'est ainsi que j'ai été, au titre de l'Institut de Développement Industriel dont j'étais un des chargés de mission, DG de la Cie Boussac Saint Frères, puis, du fait des compétences acquises comme délégué à l'Emploi, DRH de Usinor/Sacilor, lors de la fusion de ces deux entités et lors d'une très importante restructuration de la sidérurgie et pour la mise au point de la "deuxième convention sociale de la sidérurgie" qui a été "le" modèle de traitements des allègements massifs d'effectifs en Europe ; et alors, au sein de l'UIMM, Président du Groupement des Industries Sidérurgiques et Minières (GESIM).

C'est par l'ensemble de ces liens unissant responsabilités publiques et d'entreprises et servant les unes par les autres qu'on peut juger du caractère exceptionnel des activités notoires qui ont été les miennes. Encore que ces responsabilités paraissent chacune d'un rang suffisant pour satisfaire à elles seules dans d'autres cas parfois... votre critère d'admissibilité, je crois en réalité le remplir plus encore par cette caractéristique d'alternance qui m'a porté , selon un parcours très atypique, d'un type de fonction à un autre et qui a comporté, in fine, après ma retraite de la fonction publique, la charge d'intérêts professionnels (comme délégué général du Syndicat National de l'Edition, comme conseiller spécial de la Fédération des Entreprises des Départements d'Outre Mer : FEDOM).

L'activité complémentaire d'enseignement que j'ai exercée plus de trente ans, notamment comme maître de conférences à l'IEP de Paris, ( et qui ne semble pas , alors que les enseignants des Universités et Écoles sont, à ce seul titre accompagné de quelques publications, nombreux dans votre encyclopédie, avoir retenu votre attention ) a eu son prolongement dans une série d'ouvrages de références que j'ai publiés dans le domaine des sciences politiques, ainsi que dans de nombreux articles portant sur les institutions politiques ou administratives, mais parfois sous pseudonyme (à raison du "devoir de réserve"), comme par exemple sur la première décentralisation, in Le Monde des 28 et 29/10/81, "la fin des préfets de légende" et "une architecture à quatre étages " , sous le nom de Gérard Olivier et in la Croix du 18/12/81 : "la levée de l'impôt pierre de touche de la décentralisation".

C'est là la confluence de l'approfondissement de ces enseignements mettant en évidence les inconvénients de la bipolarisation à la française, et de mes expériences personnelles d'une part dans les entourages les plus proches des pouvoirs, d'autre part dans des fonctions préfectorales m'ayant fait éprouver combien ce métier qui devrait être gouverné par la gestion d'intérêt général se trouvait souvent affecté par des contraintes partisanes, que j'ai conduit, pour témoignage, un essai personnel de candidature "centrale" lors des législatives 1981 (avec un résultat n'ayant qu'un peu dépassé 14% des suffrages et la conséquence de me retrouver dans un isolement politique). Les épreuves, alors que s'implantait en France le chômage de masse, d'avoir à gérer de lourdes restructurations, puis les difficultés économiques de l'outre-mer, ont fini de me porter à cette critique des institutions qui est exprimé dans l'ouvrage publié chez France Empire en 1998 "Trois Illusions qui nous gouvernent" puis à ces séries d'articles relatifs au fonctionnement du régime institutionnel français dans la Revue Politique et Parlementaire.


Au sein de ma diversité, une constante a été mon engagement pour une France post coloniale et mon suivi de la société qui en procède. La leçon algérienne que nous avons tous entendue a été que tout ce qu'il y eut d'insupportable dans cette "guerre" aurait peut être pu être conjuré, si, à temps, la République s'était engagée dans une politique à la fois d'égalisation entre les hommes et de reconnaissance des différences entre leurs histoires. Ce qui fut impossible pour "les départements français d'Algérie", est heureusement devenu (les enjeux étant, il est vrai, moins lourds) progressivement réalisable à l'égard des "départements d'outre-mer" (l'égalité juridique au moins dans le respect des différences culturelles) et à, l'égard des ex "territoires d'outre-mer" (où l'on a engagé la reconnaissance des différences dans la correction des inégalités). C'est ainsi que ce à quoi j'ai eu à collaborer à compter de 1988 (dans les pays d'outre-mer et dans les négociations européennes à leur bénéfice), sous des gestions politiques d'alternance, mais assez convergentes en ces matières, et que j'ai continué à contribuer à expliciter avec la réforme constitutionnelle de 2003 et dans les relations des entreprises des DOM avec leur environnement s'est inscrit dans l'une de mes constantes.

Au delà de ma publication sur les DOM/TOM (la Découverte , 1994), mes diverses formes de contributions (articles et participations à des colloques) se sont naturellement orientées également sur l'étude de l'évolution post coloniale française débouchant inéluctablement à mes yeux sur une société multi ethnique et multi culturelle à positiver.


B - S'agissant de mes publications et ouvrages modifier

Hors les ouvrages "de fiction" cités précédemment, chacun d'eux a été accompagné par différentes formes de "notoriété" à la mesure de leurs genres et objectif, mais n'ayant évidemment pas la nature des critiques et commentaires dédiés à des ouvrages de fiction.

- Les 6 articles publiés par le Monde du 31 octobre au 6 novembre 1957 - qui peuvent être consultés sur http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/0/50/69/19/les-art-du-monde.html (avec quelques erreurs de transcription graphique)- après avoir été souvent cités ( cf. précédentes références de Daniel Guérin, Mohammed Harbi ) font toujours aujourd’hui l'objet de renvois significatifs (par exemple, de larges extraits en sont donnés par Jean-Pierre Guéno in "Paroles de Torturés" - Jacob Duvernet, 2011 et ils sont visés par la réalisation (2011 pour France 5 +DVD, Électron libre, 2012 ) de Ben Salama "une Histoire Algérienne".

Ils ont surtout donné lieu, sur le champ au moment de leur sortie - outre à diverses correspondances d'acteurs du temps (comme Jacques Soustelle) - à de nombreuses réactions publiques, politiques et de presse. Les unes et les autres ont été recensées (cf. pp 57/62) par Grégor Mathias in "Galula in Algeria - counteringsurgency, Ed. Practer, California, 2011) et, en version française, in "David Galula : Combattant, espion, maître à penser de la guerre contre-révolutionnaire"- Économica 2011. Mes Archives de SC PO contiennent tous les documents du temps qui ont fait suite à cette publication très débattue sur laquelle je suis revenu dans l'article que j'ai publié à leur propos in LA REVUE POLITIQUE ET PARLEMENTAIRE (N° 1032/1033 - novembre/décembre 2004) "L'Algérie dans la Tête" (consultable sur http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/0/50/69/19/alga-rie-rpp.html)

- "Le gouvernement et l'administration de la France" fut un manuel para universitaire de grande diffusion, ce qui normalement n'appelle que rarement des articles dédiés ; ceux qui ont alors paru dans des publications spécialisées (mais je ne peux plus les citer) ont alors souligné la nouveauté qui consistait à décloisonner entre les disciplines et matières mobilisées. De plus sa sortie à été l'occasion d'un débat ORFT (j’ai la K7, mais non les références) entre Pierre de Calan en tant, alors, que rédacteur de le charte libérale du CNPF et animateur de l'Association pour la liberté économique et le progrès social, et moi-même sur la place et le rôle de l'État.

- Plus tard, "La qualité dans les services publics" fut un ouvrage de grande diffusion de Berger Levrault qui a répondu aux besoins des opérateurs de l'administration de se familiariser avec les méthodes participatives des cercles de qualité inspirées par Ishikawa au moment où une grande réforme administrative était lancée par les pouvoirs publics pour promouvoir la transposition - délicate - de ces techniques des entreprises vers les administrations; l'ouvrage a servi en conséquence de support à de nombreuses opérations de formations et de mises en œuvre.


- "Les dom/tom" fut un ouvrage de vulgarisation et de globalisation des différentes approches de la question et la souche de mes nombreux articles et participations à des colloques sur outre-mer qui ont eu des diffusions à la mesure de leurs supports tels ceux que sont la documentation française, les PUF de l'université Aix/Marseille, ou de la RPP (4.000 institutionnels).

- Le rapport du le groupe outre-mer du XIème plan, "le défi des singularités”, très largement repris dans les presses régionales des DOM/TOM et dans les publications spécialisées a été spécialement signalé aux cours de débats parlementaires sur l'outre-mer et a servi de socle au différentes loi programme et de développement concernant celui-ci.

- "Saint Pierre et Miquelon et le droit de la pêche dans l'Atlantique Nord Ouest" ( très vite épuisé) a produit tous les éléments peu connus de ce dossier important pour les droits maritimes, de pêche et de recherche d'hydrocarbures et nodules métalliques de la France et a donné, à une époque où (à la différence des temps internet où l'on peut disposer de ce type de dossiers de manière plus aisée (cf. en l'espèce par exemple http://www.assemblee-nationale.fr/13/rap-info/i1312.asp#P202_34829) connaissance des raisonnements très exceptionnels ayant fondé la sentence sans appel du tribunal d'arbitrage de New York du 10 juin 1992 (jugement alors inédit) qui a étroitement limité les frontières maritimes de la France autour de cet archipel de l'Atlantique nord.


- "Trois illusions qui nous gouvernent" a bien sûr entraîné - ce qui ne peut, bien sûr, être pris en compte puisqu'elles n'ont pas eu de caractère public - des réactions directes à mon égard, dans un sens ou un autre, de divers hommes politiques qui me les ont fait connaître par des correspondances importantes. Dans le domaine public , cet ouvrage a fait l'objet d'un article de la Vie du 4 juin 1998, a été remarqué dans deux "Bulletin Quotidien" ( du 24 avril et du 26 juin 1998), dans Livre Hebdo d'avril, dans la revue "Administration" d'octobre , et a donné lieu à plusieurs articles dans la presse régionale (mais je n'ai plus trace que de deux d'entre eux dans les "Dernières Nouvelles d'Alsace" du 11 juin 98 et dans "Ouest France" du 22 juillet 98) ; en outre, alors que la revue "Commentaires" ( N° 82, été 98) suit une ligne bien différente de celle exprimée dans cet ouvrage, elle en accueilli, sous forme de "libre opinion" une synthèse de 10 p.). Les travaux et débats du séminaire de l'automne 98 de la Fondation Marc Bloch (séminaire auquel participaient Todd, Guaino, Lafay, etc.) m'ont accueilli sur la base des thèses de cette publication. Mais il est vrai que cet ouvrage qui était complètement à contre courant de l'esprit du temps ( où commençait à prospérer le néo libéralisme européen et vivant dans l'illusion que donnait alors un petit souffle de croissance mondiale dont bénéficia une longue première phase de la gestion Jospin) n'a pas séduit : alors qu'il annonçait toutes les évolutions politiques (la montée des extrémismes, l'overdose des pourvus envers la redistribution et la porosité des frontières entre les électorats des droites), économiques ( l'impossibilité de politique alternative si les” fondamentaux" ne changeaient pas) et sociaux ( les exclusions, l'installation d'un chômage structurel de masse, le trouble identitaire, la prééminence du sociétal sur le social, la vulnérabilité des intelligentzia ) qui se sont effectivement produits depuis 15 ans.

- Quant à "Bulles d'Histoire" ( appartenant à une collection sur les mémoires de préfets, encore qu'en l'espèce , à l'image de mon parcours, ces textes donnent des coups de projecteurs sur bien d'autres thèmes et moments historiques), c'est un ouvrage de références, qui, outre quelques évocations dans des publications régionales ou professionnelles ( la " revue administration " , etc..) a eu, via mon propre blog qui y a renvoyé , ou via mes archives de sc. po. , des reprises assez intéressantes :

  • Sur le vécu de la négociation de Grenelle, dans l'Humanité du 9 avril 2008 et, sur ses suites, dans un N° de 2008 d'Actualité de l'Histoire;
  • Sur la conduite de la "pacification" (cf. Sylvie Thénaut "Histoire de la Guerre d'indépendance algérienne", p.104).
  • Sur Chambord, les chasses présidentielles et la dernière "fête" de Pompidou par la Chaine Seasons avec la production "Chasse pouvoir et diplomatie".
  • Sur l'affaire Boussac

°Dans différents blogs (cf. par exemple, entre autres, http://www.geopolintel.fr/article679.html ). °En faisant l'objet de références dans des reportages, comme par exemple, 14 Mars 2012, dans l'émission "si s'y suis" avec François Ruffin pour Daniel Mermet.

  • Sur Jacques Chirac, de manière étonnante et imprévue par Eric Zemmour que j'avais reçu alors qu'il préparait son livre "l'homme qui ne s'aimait pas" (ayant eu des ventes de l'ordre, sans doute, de 40.000 exemplaires, sans compter le tirage poche) et qui reprit alors dans celui-ci des extraits caractéristiques de ces "Bulles" et souvent textuellement - c'est à dire en n'utilisant pas seulement les informations considérées, mais encore en reprenant, mot à mot, le style qui m'était propre (tout en détournant l'ensemble de manière plutôt péjorative envers J. Chirac lui-même) et sans aucune citation de source (j'étais au contraire soigneusement dissimulé au prétexte, indiqué au cours des échanges pré contentieux, que l'entretien lui avait suffit et qu'il voulait me protéger... alors que cet ouvrage que je lui avais remis, à l'appui de l'entretien que nous avions eu, avait été publié sous ma signature et sans donc aucune intention de m'en dissimuler!) , ce qui m'a conduit - tardivement parce que je n'avais pas vu la sortie du livre dont l'auteur ne m'avait pas prévenu) - à son assignation et à celle de Balland (cf. Livre hebdo début juin 2002 ). Compte tenu du caractère tardif de cette réaction, comme de la difficulté de mon éditeur et/ou de moi-même de faire matériellement face à un contentieux qui, à raison des allégations en défense de la partie adverse, s'annonçait coûteux, j'ai finalement accepté, sur conseil du premier vice président du TGI de Paris, une transaction ( à laquelle de lassitude, j'ai consenti) qui a été homologuée par ordonnance de référé du 31 juillet 2002 m'accordant des dommages et intérêts ( à hauteur de mes frais et honoraires d'avocat) et la rédaction du (bien soft, surtout parce qu'il parle de simples "citations" alors qu'il s'agit de passages entiers ) communiqué ci après :« Monsieur Eric Zemmour, son éditeur et Monsieur Gérard. Bélorgey tiennent à indiquer que l'ouvrage publié par les Editions Balland sous la signature de Monsieur Eric Zemmour et intitulé «L'homme qui ne s'aimait pas», contient dix citations tirées d'un entretien que Monsieur Gérard Bélorgey a accordé à Monsieur Eric Zemmour, ces citations ayant été reformulées à partir du précédent ouvrage publié par Monsieur Gérard Bélorgey, en 2001, et intitulé « Bulles d'histoire et autres contes vrais ». (Phénix Editions 2001). Les éditions ultérieures (dont je devais en recevoir une notification qui n'est jamais venue) devaient m'indiquer comme source, et le soin de faire publier ce communiqué était laissé à ma charge; ce que j'ai tenté, mais sans avoir guère de reprises de la part des confrères de E. Zemmour destinataires de ma demande de publication de ce texte ...


  • Sur la Dordogne et la préhistoire, les rôles du préfet et du conseil général dans la réalisation de Lascaux II (in l'émission " la fabrique de l’histoire, 18 juin 2013).
  • Une réalisation en cours pour ARTE (par Jean Michel Meurice et Benoît Collombat) sur l'histoire industrielle et patronale réfère également à des récits (Grenelle, Boussac, etc.) de cet ouvrage.


En conclusion de toutes ces précisions et afin que soit supprimé tout ce qui vous semblerait avoir le parfum d'un délit d'opinion, (alors que toutes vos notices relatent évidemment les points de vue des personnes présentées...) je vous propose ci-dessous


une notice simplifiée, modifier
encore que chaque point soit précisément justifié par toutes sources secondaires utiles.

Gérard Bélorgey =====

né en 1933 est un préfet honoraire, enseignant et auteur de sciences politiques. Il a exercé des fonctions très variées dans le secteur public, comme dans le secteur privé.

Parcours modifier

Ena, promotion Alexis de Tocqueville, G.Bélorgey se trouve en 1961 chargé de mission au Secrétariat Général du Gouvernement, notamment pour la mise en œuvre de l'article 16 à l'encontre du putsch. Par la suite, après la direction de cabinet du préfet de la Région Rhône Alpes, il a notamment été directeur de cabinet de Jacques Chirac (1) au Secrétariat d'État à l'Emploi puis aux Finances (1967/69), sous préfet de l'arrondissement périurbain de Palaiseau connaissant la plus grande expansion démographique du temps, puis conseiller technique de P. Messmer, premier ministre (1973/74) et, simultanément Commissaire à l'aménagement du domaine de Chambord, préfet dans plusieurs postes territoriaux (1974/1980), Délégué à l'Emploi (1985/86), Directeur des affaires économiques, sociales et culturelles de l'outre-mer (1988/1993) alors qu'il faut faire comprendre à nos partenaires européens que l'outre-mer français n'est plus constitué de "colonies", mais soit des départements/régions ultrapériphériques méritant des statuts dérogatoires, soit des territoires autonomes avec lesquels de souples conventions d'association sont à rechercher ; ultérieurement la connaissance par G. Bélorgey de ces univers ultra marin fait qu'il est élu président de RFO, par le CSA le 14 février 1994 pour une période de trois ans.

Gérard Bélorgey a aussi été, auparavant, envoyé comme gestionnaire de groupes industriels en difficultés : il a été directeur général adjoint, puis directeur général de la Compagnie Boussac Saint Frères (1982/1984), en charge de la location gérance du fond industriel Boussac Agache Willot, puis DRH de Usinor/Sacilor au moment d'une large réduction d'effectifs et pour la négociation de la deuxième convention de protection sociale de la sidérurgie (1986/87) ainsi que président du Groupement des Entreprises Sidérurgiques et Minières (GESIM) ; il est considéré alors comme un professionnel des reconversions (2), ce qui explique que Michel Delebarre, ministre du travail, de l'emploi et de la formation professionnelle, l'ai appelé auprès de lui. Après sa retraite de la fonction publique, il a été délégué général du Syndicat National de l'Édition (1993/94) auprès du président Serge Eyrolles, puis, auprès du préfet Lucien Vochel (qui fut préfet de la région Ile de France), conseiller spécial de la Fédération des Entreprises d'Outre-Mer (1998/2005).

Un troisième important volet de ses activités a été constitué par trente années (1962/95) d'enseignant de droit public, de culture générale, et de préparation ENA, notamment à l'IEP de Paris; c'est dans l'esprit d'un décloisonnement entre les différentes disciplines mobilisées que G. Bélorgey a publié une série d'ouvrages indiqués en bibliographie.

Les fils directeurs d'une vie très diversifiée modifier
La France post coloniale modifier

Un séjour marocain de jeunesse conduisit G. Bélorgey à s'engager dans les années cinquante, en partageant ses actions militantes socialistes de ce temps avec Michel Rocard (3) , dans les cercles œuvrant pour la décolonisation de l'Afrique du Nord (4) . De plus, au retour en 1957 de son service militaire, il publie dans le Monde, "En Algérie de l'utopie au totalitarisme" : une série d'articles qui créent polémique sur la "pacification"(5) .

Quant en 1988, il est parmi les hauts fonctionnaires en charge des questions d'outre-mer, il mesure combien des réponses aux situations d'inégalités et aux demandes de respect des identités - qui n'avaient pas été possibles ou tentées trop tardivement dans les "départements français d'Algérie" - peuvent être pertinentes dans les "départements d'outre-mer" et ouvrir également des perspectives à des situations aussi tendues que celles de la Nouvelle Calédonie.

Son accompagnement et son souhait d'explication d'une société post coloniale constituent donc l'un des axes dominant de son itinéraire, ayant donné lieu à de nombreuses publications et participations à des colloques (6) se prolongeant, en particulier par son suivi de l'immigration ultra marine comme président (entre 1988 et 1993) de l'Agence Nationale pour les Travailleurs d'Outre-Mer (ANT) (7), par une réflexion sur l'évolution de la France vers une société pluri ethnique et multi culturelle (8).

Le service public et la critique institutionnelle modifier

L'axe central de cet itinéraire a naturellement été le service public, dont il a soutenu les réformes essentielles intervenues depuis 1981; il avait d'ailleurs été, dès la fin des années 1970, au sein de l'association du corps préfectoral, parmi les minoritaires à faire la proposition de transfert des exécutifs territoriaux à des élus, sous condition de quelques précautions rappelées par les articles qu'il publie en 1981, sous le nom de Gérard Olivier (9), d'une part dans Le Monde, d'autre part dans La Croix . Il se prononce en 2013 pour une grande simplification territoriale (10) .

Parallèlement, au vu de ses expériences des entourages immédiats du pouvoir et des approfondissements de ses enseignements, il s'est livré à une critique multidimensionnelle (11) d'un système politique ayant beaucoup évolué depuis 1958 dans le sens d'abord d'une bipolarisation regrettable à se yeux (12), et lui paraissant ensuite favoriser le développement des extrémismes sans parvenir à résoudre, dans un cadre européen de plus en plus prégnant le problème de l'emploi.


La question de l'emploi modifier

De 1967 à 1969, il est l'un des acteurs des négociations avec les partenaires sociaux, soit pour améliorer les systèmes de couverture de risques (extension de l'assurance chômage, création de l'ANPE, etc..), soit pour dénouer une crise (Grenelle et les suites); dans les années 1982 à 1987 il alterne une confrontation directe avec des restructurations lourdes (du textile et de la sidérurgie) et les responsabilités administratives de responsable de la Délégation à l'Emploi. Il est conduit, par la suite, au vu également de la difficile adaptation des économies des DOM à la mondialisation, à beaucoup s'interroger (13) sur les capacités des différents types de politiques économiques à apporter des réponses satisfaisantes au problème structurel de l'activité et de l'emploi dans les pays à modèles sociaux avancés.


Les archives de Gérard Bélorgey sont déposées et consultables au Centre d'Histoire du XXème siècle de la Fondation Nationale des Sciences Politiques (http://chsp.sciences-po.fr/fonds-archives/presentation.

Elles portent notamment sur la décolonisation de l'Afrique du Nord, sur la vie politique 1967/74, sur l'outre-mer, sur Boussac.

G. Bélorgey est membre du comité de rédaction de la Revue Politique et Parlementaire (http://www.revuepolitique.fr/).


Bibliographie : modifier

- 1965 (Armand Colin) participation au « Monde contemporain ».

- 1985 (Berger-Levrault), le droit de la grève et les services publics.

- 1967 (Armand Colin), « Le gouvernement et l’administration de la France ».

- 1983 ( Berger-Levrault), « La France décentralisée ».

- 1985/86 cours de l'IEP de Paris sur "Les Finances Locales".

- 1988 (Pierre Fanlac), sous le nom de Solon, « La démocratie absolue ».

- 1988 (Berger-Levrault, collectif),"La qualité dans les services publics".

- 1992 (La Documentation Française), "Le défi des singularités"; Rapport du XIème plan pour l’outre-mer.

- 1994 (La découverte, avec G. Bertrand et J.C. Cadenet -), «Les DOM-TOM ».

- 1994 (La documentation française, avec Richard Chane Tune) «Saint-Pierre et Miquelon et le droit de la pêche dans l’Atlantique nord-ouest».

- 1996 (Gallimard) "L'autre décolonisation" collectif).

- 1998 (France Empire), « Trois illusions qui nous gouvernent».

- 2000 (Phénix Editions), « Bulles d’Histoire et autres contes vrais - carnet d'étapes d'un préfet nomade - 1940/2000)» (constituant une série de coups de projecteurs sur des situations et des personnages du temps de 1940 à 2000).

- 2009 - (Actualité de l'Histoire) "déstabilisation aux Antilles" et "la guerre du Rif".

- Articles et dossiers (sur les questions du Maghreb, de l’Outre-mer, des institutions, de l’administration territoriale)

pour diverses publications, dont notamment :
* La revue française d'administration publique.
* La revue de l'Aeena.
* Actualité de l'Histoir. 
* La documentation française.
* Encyclopédia universalis.

- Collaboration régulière à La Revue Politique et Parlementaire (sur droit constitutionnel, Europe et outremer, emploi, société, administration)

Par ailleurs, G. Belorgey est, dans d'autres registres, l'auteur de

- « Spectacle nocturne pour le château de Chambord"(donné,devant plus de 400.000 spectateurs,de 1977 à 1990).

Musique de Marius Constant; interprétation de Jean Piat; produit par la Caisse Nationale des Monuments Historiques et des Sites.

- « Sablier » (1980 -Pierre Fanlac), sous le nom d’Olivier Memling. Cf. Le XXème siècle en littérature (Hachette 1989, X. Darcos, vr. p. 159). L’un des prix de poésie de l’Académie française (cf. PV séance publique de l'Académie Française du 18 décembre 1980.

- "La course de printemps" (2009 - Éd.Beaurepaire)

Principales décorations modifier

- croix de la valeur militaire avec citation à l'ordre de la Brigade.

- officier de l'ordre national du Mérite.

- officier de la Légion d'Honneur.

- commandeur des arts et lettres.


NOTES.

(1) cf. Jacques Chirac , Mémoires Tome 1, a/c page 105).

(2) Cl. Villeneuve , in l'Expansion (Novembre 1985).

(3)cf. Le mystère Rocard, J.L. Andréani Robert Laffont - 1993).

(4) il travaille alors avec des cercles métropolitains convaincus du caractère inéluctable de l'évolution vers l'indépendance des pays du Maghreb, et avec les divers milieux nationalistes de ceux-ci - cf. - in archives, articles de Serge Adour, Roland Joigny (pseudonymes de Gérard Bélorgey) dans la Revue socialiste, l'Etudiant socialiste, Luttes, Maghreb étudiant.

- Biographie sur < https://maitron.fr/spip.php?page=article_long&id_article=16184 > .

- Daniel Guérin, Ci-gît le colonialisme (Mouton, 1973).

- Serge Hurtig (coordonné par), Alain Savary : politique et honneur, (Presses de Sc. po. 2002).

- Mohammed Harbi, Une vie debout (p.109 La Découverte, 2001).

- In "La revue politique et Parlementaire" , N° du 30 décembre 2004: "Cinquante ans après : l’Algérie dans nos têtes". consultable sur http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/0/50/69/19/alga-rie-rpp.html.

- Ben Salama, réalisation pour la 5 et "Electron libre", 2012 "une histoire algérienne".

(5) cf.. le Monde du 31octobre au 5 nov. 1957, sous le titre de "En Algérie de l'utopie au totalitarisme" et sous la signature de S. Adour identifié comme Gérard Belorgey . La reproduction de ces articles avec quelques erreurs de transcription grahique) est consultable sur http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/0/50/69/19/les-art-du-monde.html.

Pour les débats politiques , les articles de presse et les correspondances suscités par cette publication , cf. d'une part les archives de G.Belorgey au centre d'histoire du XXeme siècle de la Fondation Nationale des Sciences Politiques. d'autre part, en plus condensé, Gegor Mathias, Galula in Algeria - counteringsurgency, Ed. Practer, California, 2011; en français , Galula , Economica 2012; Galula étant le nom de code d'un "capitaine de Kabylie" dont S. Adour/G. Belorgey avait critiqué l'approche, voir pp 57/62 de l'édition américaine et les points de vue respectifs des deux hommes qui ont spécialement intéressé des autorités militaires américaines.

(6)- outre l'ouvrage les DOM/TOM, cité en bibliographie cf.

-in La Revue Politique et Parlementaire: - N° 1009-1010, novembre-décembre 2000 - janvier-février 2001 (Quel État pour des régions singulières ?) : ° "Des régions d'outre-mer à statuts propres ?" ° "Ni République strictement unitaire, ni Fédération de régions : un État composé" - N° 1022, janvier-février 2003, "Les outre-mers de l'Europe" - N°1048, Juillet-Septembre 2008, "L’Outre-mer français dans l’environnement mondial" et "la Vème République et l'Outre mer : grands repères".

-Revue Française d'Administration Publique, N° 101, janvier/février 2002: "le ministère de l'Outre-mer :les raisons de la permanence et les besoins de réforme.

- Revue de l'AAENA, N° 326, décembre 2002, "Dossier: l'outre-mer français" .

-Participations à différents colloques dont ceux de

° l'Institut de Droit d'Outre-Mer, sous direction de J. Y Faberon, publiés par les PUF d'Aix en Provence et la documentation française.

° l'Association Réunionnaise Communication et Culture sous la présidence de J.C. Judith de Salins .

° "l'année des outre-mer" au Sénat (avril 2011) : "Outremer et devise républicaine”, publié par l’Harmattan.


(7) cf. George Pau Langevin, "Représenter le peuple français" (2011 Edit. Dittmar)

(8) cf. "Stratégies, tensions et progrès dans la France multi-ethnique et multi- culturelle, in Revue Politique et Parlementaire N°1042, janvier/ mars 2007.

- "Essai sur la France post coloniale" in Géopolitique Africaine N° 38, octobre décembre 2010.

(9) cf. Le Monde des 28 et 29/10/81, "la Fin des préfets de légende" et "une architecture à quatre étages " et la Croix du 18/12/81 : "la levée de l'impôt pierre de touche de la décentralisation".

(10) cf. in Revue Politique et Parlementaire, N° 1068/1069, juillet/déc 2013 "Décentralisation : pour une collectivité territoriale unique", article retraçant les étapes et résultats du compromis français et l'intérêt d'une logique de refonte de celui-ci.

(11) cf. in Revue Politique et Parlementaire.

- Des risques de démocratie absolue ?( janvier-février-mars 2005, N° 1034).

- Petit répertoire des idées reçues et des serpents de mer de la Véme République , (décembre 2007, N° 1045).

- Une traversée désenchantée de la Véme République, (juillet/septembre 2008, N°1048).

- et comme synthèse :, "Les institutions de la Véme République, handicap ou atout pour la France ?" (Janvier/mars/avril 2013, N° 1066).

(12) Dès 1981, c'est contre cette bipolarisation que, sans étiquette et sans succès (un peu plus de 14% des suffrages), il a été candidat aux législatives.

(13) cf. in Commentaires, N° 82, été 1998 "Trois illusions qui nous gouvernent". In revue Passages juillet 2005, " La localisation des activités et le défi des coûts comparatifs". In La Revue Politique et Parlementaire. ° "La question économique dans le débat référendaire" (N° 1036, juillet-août-septembre 2005). ° "Entre pertinence et utopie : Face à « la crise », analyses et propositions des critiques du libre-échange mondial", (N° 1049, octobre/décembre 2008).