Discussion:Théorème de la bijection

Dernier commentaire : il y a 4 ans par 2A01:CB00:36:4700:8034:6B4A:B6E2:873B dans le sujet Question sur une preuve
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Ce n'est pas le théorème de bijection modifier

houla !!! ce qui s'appelle THEOREME de la bijection, c'est le fait que la bijection réciproque soit elle aussi continue. Le fait que f restrainte à I et f(I) soit bijective est facil : la surjectivité c'est le f(I) et l'injectivité provient de la stricte monotonie, d'ailleurs pour ca y'a pas besoin de continuité.

Je suis d'accord avec toi, du moins partiellement, tout fonction définie sur I est une surjection de I sur f(I). Si de plus elle est strictement monotone, c'est une bijection de I sur f(I). La version actuelle du théorème masque la partie importante du théorème, c'est à dire la nature de f(I). Si f est continue, f(I) est un intervalle et sa forme est connue avec précision grâce à la monotonie de f. La version de départ (novembre 2004) était à mon avis beaucoup plus claire. Je tente une réécriture.
En revanche, je ne suis pas d'accord avec ta version de dire que le théorème de bijection doit parler de la continuité de la réciproque. (voir Terracher par exemple). HB (d) 22 juillet 2009 à 08:26

le fait que f(I) soit un intervalle c'est le théorème des valeures intermédiaires (mais là on, n'a besoin que de la continuité pas de la bijectivité) que les bornes soient données par les limites aux bornes ca va aussi, je crois vraiment que la difficulté réside dans le fait que la réciproque est continue... faudrait voir quel nom il donne à ça dans la littérature.

Oui, bien sûr, ce n'est qu'un corollaire du théorème des valeurs intermédiaires. . La seule chose que je peux te dire c'est que le terme de théorème de bijection est couramment employé, en France , en TS, pour désigner ce corollaire du théorème des valeurs intermédiaires. La propriété de la continuité de la réciproque n'y est, pour la plus part des cas, jamais évoquée. Sur le net je trouve ta propriété (une fonction continue strictement monotone sur un intervalle I possède une réciproque définie sur f(I), continue et de même sens de variation), elle est parfois citée sous le nom de théorème de l'application réciproque. Je ne sais pas s'il faut créer un petit article sous ce nom, ou compléter cet article. J'en parle sur le thé. HB (d) 24 juillet 2009 à 08:34
J'utilise (cours de prépa TSI) la version suivante : si f est une application de   dans R et  ] avec c=min(f(a),f(b) et d=max(f(a),f(b)) , alors deux des trois propriétés suivantes impliquent la troisième : f est continue  ; f est strictement monotone ; f est une bijection de I vers J. Mais (à part mon cours :-)) j'ai pas de références pour ça, ni de nom pour ce théorème Dfeldmann (d) 25 juillet 2009 à 01:43
Le résultat est formulé de façon maladroite mais il est correct dans l'idée. Cependant, si l'expression « théorème de bijection » n'est référencée que dans le cours d'un enseignant en TSI, ça ne justifie pas la dénomination d'un tel article. Je préconiserais la redirection vers l'article « Théorème des valeurs intermédiaires » avec au besoin la rédaction d'un court paragraphe sur ce corollaire. Ambigraphe, le 26 juillet 2009 à 17:07
Le terme n'est pas utilisé seulement par un prof de TSI mais existe dans de nombreux bouquin de TS. L'énoncé n'est jamais celui de Dfeldmann qui présente lui une version originale et intéressante (mais non référencée). Les version de TS sont en général de la forme suivante
Une fonction continue et strictement monotone sur intervalle [a;b], détermine un bijection de [a;b] sur [f(a); f(b)] (si f est croissante ) ou sur [f(b), f(a)], si f est décroissante. On admet que ce résultat se généralise à des intervalles ouvert ou semi-ouverts
Je ne suis pas très favorable à une fusion avec le théorème des valeurs intermédiaires car je préfère des articles courts où l'information est immédiatement disponible plutôt qu'un article long où il faut se farcir de nombreuses considérations sur le théorème des valeurs intermédiaires pour en lire un corollaire.
Mais nous nous éloignons de la question de l'IP. Selon elle, le théorème de bijection serait, si j'ai bien compris, Une bijection continue de I sur J possède un réciproque continue de J sur I. Oui ? Non ?Faut-il compléter cet article en parlant des propriétés de la réciproque ? Faut-il créer un mini article pour énoncer et démontrer cette propriété ? Si oui - quel nom lui donner ? HB (d) 26 juillet 2009 à 22:58
Dans les bouquins que j'ai consulté (de prépas essentiellement), le théorème s'énonce plus ou moins de cette manière : soit   un intervalle,   continue et strictement monotone de   dans  . En notant   la même fonction restreinte à l'arrivée à  , on a alors 1.   intervalle de   2.   bijective 3.   strictement monotone de même sens que   4.   est continue sur  . Valvino (discuter) 26 juillet 2009 à 23:11

Comme les différents programmes scolaires n'ont pas l'air d'accord on pourrait prendre l'initiative : il y a la dedans deux difficultés qui, AMHA, méritent le nom de théorème. "l'image continue d'un intervalle en est un" c'est reconnu sous le nom de théorème des valeurs intermédiares, et dans le cas d'une application continue strictement monotone sur un intervalle le fait qu'elle induise un homéomorphisme (et j'insiste encore, la vraie difficulté est bien la continuité de la réciproque). En plus il me semble que pour les applications c'est bien pratique de savoir que les arcsinus, arcosinus, arctangente et leurs sosies hyperboliques sont continues...

aie, je ne suis toujours un peu réticente quand il s'agit de prendre l'initiative sur une définition car nous nous devons seulement de rendre compte de l'état des connaissances sur ce sujet. Sur 9 livres de TS consultés, 4 nomment le corollaire du théorème des valeurs intermédiaires énoncé sous une forme voisine de ce que j'énonçais plus haut le théorème de bijection. Il me semble que ceux qui ont eu cette formation et uniquement celle-là méritent de retrouver cette notion dans l'article. Valvino affirme que le théorème de bijection dans le supérieur se complète par la notion d'homéomorphisme . Dans les trois livres du supérieur que j'ai consultés, cette propriété est bien citée mais ne porte pas de nom. Valvino peut-il confirmer l'attribution du nom de théorème de la bijection à sa version ? Sur le net, dans les cours de supérieur, le théorème de bijection fait effectivement référence à la continuité de la réciproque. Pourquoi donc ne pas faire figurer ici les deux acceptions. avec une introduction indiquant la polysémie du terme. du genre
en analyse réelle, on appelle théorème de la bijection un corollaire du théorème des valeurs intermédiaires prouvant l'existence d'une bijection entre deux ensembles; Cette version se complète dans le supérieur par des propriétés touchant la réciproque de la bijection ainsi obtenue .
Ensuite, on pourrait envisager un découpage en deux sections I - Corollaire des valeurs intermédiaires (de niveau TS) II - Homéomorphisme (où apparaitrait la forme proposée par Valvino ainsi que les remarques de Dfeldmann). Cela demanderait une 4eme refonte de l'article mais si cela peut apporter plus de clarté pourquoi pas. HB (d) 27 juillet 2009 à 15:09
Mon bouquin de référence niveau prépa (les Monier) nomme le théorème que j'ai cité "théorème de la bijection réciproque". Je suis pour ta refonte. Valvino (discuter) 27 juillet 2009 à 15:13
Une bijection continue de I sur J possède un réciproque continue de J sur I ce me semble absolument évident et ne peut être qu'un corollaire facile.Claudeh5 (d) 27 juillet 2009 à 19:14
Ce qui est facile pour toi Claude, ne l'est pas forcément pour tout le monde. La notion est certes abordable en bac +1 et relativement facile à démontrer mais il me semble qu'il vaut mieux bien expliquer cette propriété et en montrer les limites. Il me semble important de dire qu'il faut se méfier des évidences et de signaler qu'il existe des bijections continues de A vers B dont la réciproque n'est pas continue (il suffit de prendre A sous forme de deux intervalles disjoints) ou des bijections de R dans R continues en a dont la réciproque n'est pas continue en f(a). La notion parait donc simple en bac + 6 mais pas tant que cela en bac + 1. HB (d) 27 juillet 2009 à 20:02
Et j'avais oublié ce contre-exemple précis (celui de f^-1 non continue en f(a)), alors je suis bien content que l'article l'incorpore à présent, bac +n ou pas ;-) Dfeldmann (d) 5 août 2009 à 14:33
  La première phrase, qui date de janvier 2010, est en tous cas à revoir (cf. réponse d'HB le 22/7/2009 au début de cette discussion) : le théorème de la bijection ne se contente certainement pas d'affirmer « qu'une fonction continue et strictement monotone sur un intervalle constitue une bijection entre cet intervalle et son image » (ce qui n'utilise pas le TVI). Anne 27/2/2009, 19 h 44
   Le point 2 du § Homéomorphisme est tout aussi navrant. Anne, 8/3/17, 20 h 02 Je viens d'amender ce § mais le RI reste à revoir. Anne, 22 h 07

Question sur une preuve modifier

Bonsoir, la preuve de la continuité de f^{-1} ne me semble pas si évidente que ça. J'ai l'impression qu'il y a une erreur de logique dans la preuve présentée (continue => image est un intervalle, donc image un intervalle => continue. Mauvais raisonnement :) sauf si j'ai mal compris). Si g : J -> I est monotone et bijective, je vois la preuve de la continuité de g comme ça: soit  , soit V un voisinage de b dans I. On veut montrer que   est un voisinage de  ). On peut supposer que V contient un intervalle fermé [c, d] voisinage de b. Comme g est monotone, l'intervalle K d'extrêmités   est contenu dans  ). Si c et d sont différents de b, K est un voisinage de  . Si par exemple c=b, alors b est une extrêmité de I, et K reste un voisinage de  . Bon, ce n'est pas très joli, mais je ne vois pas comment faire mieux tout de suite. Liu (d) 30 octobre 2009 à 01:10 (CET)Répondre

A priori, je ne vois pas de faille, j'utilise une remarque démontrée plus haut : Pour f monotone sur un intervalle I, f non continue sur I =>f(I) n'est pas un intervalle. et j'utilise sa contraposée : ici, la fonction que tu appelles g est monotone sur J, g(J) est un intervalle donc g est continue. La question qui se pose est donc: faut-il être Bourbakiste en utilisant une propriété démontrée ailleurs ou faut-il en faire une autre spécifique? Question d'autant plus justifiée que cela ne t'a pas paru évident.HB (d) 30 octobre 2009 à 08:47 (CET)Répondre
Mille excuses, j'avais lu en diagonal. Pardon. Pour les étourdis comme moi, ne pourrait-on pas préciser un peu plus la référence (genre la dernière assertion de la remarque) ? J'en profite pour faire une remarque sur Remarque :). Personnellement je préfère les énoncés positifs et éviter autant que possible les négations. Donc j'aurais dis:
- une fonction injective continue sur I est nécessairement strictement monotone.
- une fonction monotone surjective d'un intervalle sur un intervalle est continue.
Mais c'est une question de goût. Liu (d) 30 octobre 2009 à 22:21 (CET)Répondre

L'énoncé donné par l'article n'a pas d'intérêt. Le fait qu'une fonction continue et strictement monotone sur un intervalle constitue une bijection entre cet intervalle et son image ne mérite pas le nom de théorème. Pour ce résultat, il n'y a d'ailleurs pas besoin que la fonction soit continue, ni qu'elle soit définie sur un intervalle. La phrase "Ce théorème n'est pas vrai sur les nombres rationnels" est fausse si le théorème est le premier énoncé de l'article. Bref, il y a besoin d'un sérieux nettoyage ! — Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 2A01:CB00:36:4700:8034:6B4A:B6E2:873B (discuter), le 21 septembre 2019 à 21:30 (CEST)Répondre

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