Discussion:Professeur (titre)

Dernier commentaire : il y a 1 an par Myosotis alpestre dans le sujet Citation de l'académie française
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Variantes locales très grandes

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L'attribution du titre Pr. me semble très variable d'un pays à l'autre, variété que je ne sens pas dans le résumé introductif. Il est, selon moi, franco-centré. Je laisserais les propriétés caractéristiques de la France dans sa section réservée à cet effet. Qu'en pensez-vous ? - Khayman (contact) 4 janvier 2010 à 00:18 (CET)Répondre

Cette remarque me semble pertinente en effet, j'ai retouché l'article en conséquence. Tout commentaire est le bienvenu ;)
PST (d) 10 janvier 2010 à 20:28 (CET)Répondre
Franchement, c'est du très beau travail. L'article n'a plus du tout le ton franco-centré initial. Bravo ! - Khayman (contact) 13 janvier 2010 à 05:18 (CET)Répondre
Merci pour ces encouragements, un peu d'aide pour les régions du monde qui ne sont pas encore traités serait la bienvenue. PST (d) 16 janvier 2010 à 00:14 (CET)Répondre

évolution du statut en France

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L'IP 86.159.230.212 a jugé nécessaire de préciser la récente évolution du statut des professeurs des université dans la sous-section /* En France */. j'ai pointé en tête de section l'article Professeur des universités qui décrit le statut de ces fonctionnaires français. Il me semble cependant inapproprié de détailler sur cette page, cette évolution ailleurs que dans une note de bas de page. l'objet de l'article est de décrire le titre (quasiment inusité en France) et pas la fonction, qui est celle de Professeur des Universités en France. Tout commentaire sur ce point reste évidement le bienvenu.

PST (d) 14 mai 2010 à 18:57 (CEST)Répondre

L'article est professeur-des-universités-centré: beaucoup de profs du supérieur (par exemple au Collège de France ou à l'X) appartiennent à d'autres corps. Sans parler des directeurs d'études de l'EPHE et de l'EHESS. Apokrif (d) 26 août 2010 à 11:57 (CEST)Répondre
L'article ne traite pas des corps de fonctionnaires français de l'enseignement supérieur, mais d'un titre universitaire, dont la reconnaissance internationale et assez largement partagée. Selon mes lectures, dans l'hexagone cependant, cette notion a été notablement secouée par la révolution française parce qu'elle était rapprochée des titres de noblesses. Bien que restauré sous l'empire (qui, sauf erreur de ma part, la rattacha au corps des professeurs des universités créé lors de la réouverture des universités françaises), elle garda une connotation "pompeuse" et fut quasiment abandonnée à la suite des mouvements populaires de mai 1968 alors qu'ailleurs en Europe et dans le monde son caractère prestigieux fut préservé voir rehaussé au fil du temps (notamment sous l'impulsion des universitaires américains).
Ceci étant dit, il ne me semblerait pas pertinent, dans cet article, de détailler le cas particulier des écoles et autres structures collégiales françaises publiques qui emploient des enseignants-chercheurs pouvant avoir le titre de Professeur. Une description détaillée serait essentiellement emprunte de considérations Franco-française et il me semble qu'elle rendrait l'article "franco-centré".
Je donne mon sentiment, pour ce que je comprendre de la remarque " L'article est professeur-des-universités-centré" mais j'ai peut-être manqué un point ? Une proposition de "ce qu'il faudrait faire pour que l'article ne soit plus professeur-des-universités-centré" serait dans ce cas la bienvenue pour éclairer ma lanterne.
PST (d) 26 août 2010 à 17:31 (CEST)Répondre
Ce "titre" (en dehors d'une simple description de la profession d'une personne, ou d'une simple appellation de courtoisie sans valeur juridique ni reconnaissance universitaire) existe-t-il en France (en dehors de l'appartenance à un corps appelé "professeur" et de l'exercice effectif d'une fonction de chercheur et/ou d'enseignant du supérieur) ? Par exemple, je ne comprends pas les phrases suivantes: "le titre de professeur n'est pas une condition nécessaire à l'obtention d'un poste permanent d'enseignant-chercheur" (on se doute bien qu'on n'a pas besoin d'être professeur avant d'être nommé dans un corps d'enseignants-chercheurs), "Le titre de professeur est donc essentiellement honorifique" : que serait, en France, ce titre de professeur qui ne correspondrait ni à la possession d'un diplôme (appelé "professorat" par exemple), ni à l'exercice d'une fonction d'enseignant-chercheur ? Apokrif (d) 26 août 2010 à 19:02 (CEST)Répondre
En France, le titre de professeur n'a pas de valeur intrinsèque, et ne se résume qu'à une simple appellation honorifique. C'est en se sens que j'indique pour la sous-section "Spécificités nationales liées au titre - en France" qu'il n'est d'usage qu'à des fins honorifiques, comme dans "Madame le professeur de la Sorbonne Marie Curie" ou encore lorsqu'il est reprit par un clinicien de centre hospitalier "Monsieur le professeur Jean-Martin Charcot, docteur en médecine". Le titre de professeur n'est là que pour souligner les reconnaissances académiques obtenues par la personne.
Mais j'insiste sur le fait que cette article n'est pas "franco-centré" et que c'est bien l'article « Professeur des Universités » qui à pour ambition de décrire cette fonction publique en France. Au états-unis (et dans les pays qui s'inspirent de ce système) le titre de professeur est associé à la notion de tenure. De plus, dans bon nombre de pays, l'obtention de ce titre est subordonnée à l'obtention d'un diplôme (habilitation allemande, l'habilitación espagnole ou encore l'habilitation à diriger des recherches en France). Mais ce diplôme ne suffit par à obtenir le titre. L'obtention du titre est concomitante à l'obtention d'un poste d'enseignant-chercheur permanent (et durable) au sein d'une structure universitaire. Aussi, dans bon nombre de pays, tous les enseignants-chercheurs qui n'ont pas le titre de professeur sont des "intermittents de la recherche" et sont voués à retourner à des métiers d'enseignants, de cadres ou d'autres fonctions libérales (avocats, médecins ...) s'ils n'obtiennent pas, à terme, ce titre. Il arrive aussi, dans certains pays, que des personnes ayant le titre de Professeur renoncent à leurs fonctions, par exemple parce qu'elles trouvent un poste mieux payé dans des structures non-universitaires. Au états-unis, en Norvège, ou en Angleterre par exemple, il est d'usage que ces personnes conservent le titre de Professeur (et que l'on retrouve un Pr. devant leur nom sur leur cartes de visites).
En France un maître de conférence est un docteur qui a été recruté par la fonction publique sur un poste. Il peut garder son statut toute sa vie, sans jamais devenir un professeur des universités. C'est sans doute pour cette raison que le titre est si "important" dans la plupart des pays, mais pas en France. C'est le sens de la phrase "le titre de professeur n'est pas une condition nécessaire à l'obtention d'un poste permanent d'enseignant-chercheur". Cette phrase indique en premier lieu que les enseignants-chercheurs permanents n'ont pas tous le titre de Professeur (Et la plupart des étudiants, en France, ne se doute même pas que la majorité de leurs profs n'en ont pas le titre). Et elle insiste sur le fait que en france on peut être enseignant-chercheur toute sa vie, sans obtenir le titre de professeur. C'est à ma connaissance une spécificité Française. Aussi le "on" de "(on se doute bien qu'on n'a pas besoin d'être professeur avant d'être nommé dans un corps d'enseignants-chercheurs)" est loin d'être universel. Je pense que seuls les français aguerrit aux rouages de l'administration Française pourraient "s'en douter".
PST (d) 27 août 2010 à 15:59 (CEST)Répondre

Professeurs dans la culture

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J'ai bien cette section, bien qu'elle me semble proche du wp:TI.

Je me demandais si cette section ne serait pas plus appropriée dans l'article professeur (enseignant) puisqu'elle traite surtout de la profession.

Une autre option serait de la mettre dans les deux articles.

Qu'en pensez-vous ? - Khayman (contact) 26 août 2010 à 20:46 (CEST)Répondre

Pour le TI... je ne prétends pas avoir lu de document de synthèse sur le thème des "professeurs dans la culture". J'ignore s'ils existent... en l'occurrence, ce texte est produit sur la base de la version anglaise.
Par contre, les exemples choisit me semblent clairement illustrer le statut de Professeur au sens universitaire (c'est à dire, pas seulement d'enseignant, mais bien d'enseignant-chercheur). C'est le cas, par exemple d'Indiana Jones, qui est bien un "chercheur" de faits archéologiques et que l'on voit parfois dans un exercice quasi schizophrénique d'"enseignant". Comme dit dans le texte, le personnage dépeint clairement cette dualité (et pas la fonction d'enseignant). Il en va de même pour pour les autres professeurs cités qui affichent souvent le titre honorifique (Professor Dr. Metz, Professor Oak) et que l'on ne voit le plus souvent jamais enseigner, mais bien chercher, ou participer à des conférences savantes : Professeur Tournesol par exemple.
Il me semble que dans le même esprit on pourrait faire une section "Enseignant dans la culture" en pointant des personnages comme L'Instit pour "les gentils" ou les enseignants auxquels Pink Floyd fait référence lorsqu'il chante "Hey! Teachers! Leave them kids alone!" pour les méchants. dans ces exemples, comme dans bien d'autres j'imagine, c'est l'enseignant qui est au cœur de la culture populaire, et pas le "Pr.". Es-ce que la distinction que je fais est claire ?
PST (d) 27 août 2010 à 14:32 (CEST)Répondre

Citation de l'académie française

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Il y avait sur cette page une prétendue citation de l'académie française sur la féminisation du titre. La phrase en question n'apparaît pas sur la page qui est liée. Je l'ai donc supprimée. En attendant, la circulaire de 1986 (on pourrait penser qu'après tout ce temps, le débat serait clos) indique bien comment, en France et dans les documents administratifs, il est d'usage de féminiser « professeur », en rajoutant un « e » à la fin pour donner « professeure ». Quantum Knot (discuter) 10 avril 2018 à 18:53 (CEST)Répondre

Bonjour, la citation est désormais sourcée selon des pages citant l'Académie française, où il est écrit :
"La féminisation des noms de métiers, fonctions, grades ou titres : controverse
En 1984, le Premier ministre crée une « commission de terminologie relative au vocabulaire concernant les activités des femmes ». Le décret indique notamment que « la féminisation des noms de professions et de titres vise à combler certaines lacunes de l’usage de la langue française dans ce domaine et à apporter une légitimation des fonctions sociales et des professions exercées par les femmes ».
L’Académie française, qui n’avait pas été consultée, fait part de ses réserves dans une déclaration préparée par Georges Dumézil et Claude Lévi-Strauss. Elle dénonce en particulier le contresens linguistique sur lequel repose l’entreprise : il convient de rappeler que le masculin est en français le genre non marqué et peut de ce fait désigner indifféremment les hommes et les femmes ; en revanche, le féminin est appelé plus pertinemment le genre marqué, et « la marque est privative. Elle affecte le terme marqué d’une limitation dont l’autre seul est exempt. À la différence du genre non marqué, le genre marqué, appliqué aux êtres animés, institue entre les deux sexes une ségrégation. » Aussi la féminisation risque-t-elle d’aboutir à un résultat inverse de celui qu’on escomptait, et d’établir, dans la langue elle-même, une discrimination entre les hommes et les femmes. L’Académie conteste enfin le principe même d’une intervention gouvernementale sur l’usage, jugeant qu’une telle démarche risque « de mettre la confusion et le désordre dans un équilibre subtil né de l’usage, et qu’il paraîtrait mieux avisé de laisser à l’usage le soin de modifier ».
Une circulaire du Premier ministre recommanda, en 1986, de procéder à la féminisation des noms de métiers, fonctions, grades ou titres dans les textes officiels et dans l’administration. Elle ne fut guère appliquée. Puis, en 1997, certains ministres du gouvernement préconisèrent pour leur compte la forme féminisée « la ministre », ce qui provoqua une nouvelle réaction des académiciens. Dans une circulaire du 6 mars 1998, le Premier ministre constata le peu d’effet du texte de 1986, mais recommanda à nouveau la féminisation « dès lors qu’il s’agit de termes dont le féminin est par ailleurs d’usage courant ». Il chargea la commission générale de terminologie et de néologie de « faire le point sur la question ».
Le rapport de la commission a été remis au Premier ministre en octobre 1998. Il rappelle qu’une intervention gouvernementale sur l’usage se heurterait très vite à des obstacles d’ordre juridique et pratique, et qu’on peut douter, de toute façon, qu’elle soit suivie d’effet. Il établit une nette différence entre les métiers d’une part (où les formes féminines sont depuis toujours en usage et ne posent pas de problème particulier), et les fonctions, grades ou titres d’autre part, qui doivent être clairement distingués de la personne. La fonction ne peut être identifiée à la personne qui l’occupe, le titre à la personne qui le porte, etc. ; pour cette raison, l’utilisation ou l’invention de formes féminines n’est pas souhaitable."
Bonne journée à tous. Ⓜ️yosotis alpestre (discuter) 25 janvier 2023 à 15:51 (CET)Répondre
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