Discussion:Philosophie de la biologie
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Lamarck n'était pas vitaliste mais bien mécaniste, et l'opposition qui est faite entre Lamarck et Darwin est complètement à côté de la plaque (cf André Pichot, histoire de la notion de vie, 1993). Bref, cet article est à réécrire complètement. Je pense que le point de départ est intéressant "Comment se pose le problème du vivant ?", mais devrait être développé dans un tout autre sens. A savoir, quelle est la spécificité des êtres vivants par rapport aux objets inanimés et aux machines. Dickin 19 avril 2009.
Effectivement, cet article contient de nombreuses erreurs. Par exemple, un être vivant ne produit pas d'entropie négative. La 2eme loi de la thermodynamique, le fait que tout système physique voit son entropie avoir tendance à augmenter au fil du temps, n'est pas contredit chez les être vivants. Croire le contraire revient à oublier que tout être vivant n'est régi que par les mêmes lois physico-chimiques que les objets non-vivants, et ainsi adopter un certain vitalisme. Max
Je crois que la néguentropie d'un système vivant ne contredit pas la 2e loi de la thermodynamique puisqu'un système vivant n'est pas un système fermé (voir page wikipedia néguentropie. D'autre part, et quoi qu'on en pense ;-), il faudrait relier cette page aux pages sur le créationnisme et dessein intelligent (je suis trop novice pour le faire ...) Madamedekeravel 18 avril 2007 à 15:18 (CEST)
-> D'une manière générale, cet article est à côté de la plaque. Il commence par une assertion fausse: "La philosophie de la biologie est comparable à la philosophie de la nature." et se poursuit avec un problème "qu'est-ce que la vie?" qui relève bien plus de la philosophie générale que de la philosophie de la biologie.
La philosophie de la biologie, comme son nom l'indique est une discipline qui s'interroge sur la biologie en tant que science, sur ses méthodes, ses enjeux conceptuels, ses développements présents ou passés, la nature des lois qu'elle énonce, le type de causalité qu'elle détermine etc...
Voir les écrits de Gould et Lewontin, de Jean Gayon, de E. Fox Keller, Anne Fagot-Largeault, T. Pradeu, Michel Morange (plus historique)... Pour ne citer qu'eux.