Discussion:Peinture à l'huile

Dernier commentaire : il y a 4 mois par PolBr dans le sujet Énoncé fautif
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Invention modifier

Le début du paragraphe repris ci-après ne tient pas compte des mises au point intervenues depuis pas mal de temps déjà: "Historique L'invention de la peinture à l'huile est attribuée au peintre hollandais Jean Van Eyck (1375"


Celles-ci sont bien synthétisées aux pages 221 et suivantes du catalogue de l'exposition "Le siècle Van Eyck" de Bruges (Belgique) en 2002.

Je cite:

"La légende propagée par Vasari selon laquelle Jan van Eyck aurait inventé la peinture à l'huile compte incontestablement parmi les anecdotes artistiques les plus originales mais aussi les plus vivaces consignées par l'érudit florentin, etc.... Car le procédé consistant à mélanger les pigments dans l'huile était déjà connu de Theophilus (XIIIe siècle)et ne pouvait donc pas être une invention de Jan van Eyck".etc...

Ce texte est signé par Till-Holger Bolchert et Paul Huvenne, respectivement Directeur de l'exposition et membre du Comité scientifique.

Il me semble que le paragraphe incriminé devrait être adapté en conséquence. Je laisse ce soin à l'auteur.

signé Magremanne, adresse email gandajika@hotmail.com, le 3 mai 2004

Répétitions modifier

A mon gout, la derniere partie n'est que répétitions des autres, ou alors, il faudrait vraiment l'approfondir non ? 7-02-2008

A recycler modifier

Hormis le fait que l'article ne cite aucune sources, c' est un catalogue d'observations et de remarques personnelle TI , et d'informations non vérifié. Une réorganisation de l'article s'impose , le plan reste à faire (présentation du procédé, éléments constitutifs [les huiles , les pigments , les médiums], histoire et évolution, différentes manières de peindre à l'huile, sources et bibliographies). A revoir entièrement Kirtap mémé sage 29 avril 2008 à 15:54 (CEST)Répondre

  Kirtap : Dix ans après, l'article porte toujours {{à recycler}}, et il ne parle que de l'art de peindre à l'huile, et fort peu de la peinture à l'huile, qui a servi à bien d'autres usages. Quel est votre sentiment aujourd'hui ? PolBr (discuter) 2 avril 2018 à 09:10 (CEST)Répondre

Vérifier les sources, les principes et les techniques… modifier

Je partage certains des points de vue précédents. Peut-être y a-t-il trop de répétitions ?

De plus, il m'a semblé que quelques erreurs, que j'ai tenté de rectifier, s'étaient glissées dans les textes :

— une affirmation concernant le travail en grisaille présenté comme la technique traditionnelle. L'œuvre inachevée de Van Eyck, et plus tard, celle de Michel-Ange, montrent parfaitement qu'il ne s'agit pas du tout de travail en grisaille, puisqu'on peut observer les premières couches, modelées en couleurs. Il est vrai que la technique de la grisaille a été pratiquée par certains peintres, tardivement. Probablement Rembrandt, Chardin… Il importe aussi de préciser que la grisaille pouvait être dans une autre "couleur" que le gris (brun ou sépia, par exemple);

— une affirmation à propos des supports et des étapes de sa préparation. Supports rigide au début : panneaux de bois (peuplier, tilleul, saule…), puis marouflage (c'est-à-dire collage) d'un support, souvent mince et souple : papier ou toile fine. Ensuite, seulement, application de colle : de parchemin, de fromage, de gélatine… et/ou application d'enduit (c'est-à-dire de colle renfermant une charge de blanc : plâtre mort (cf. Cennino Cennini), blanc d'Espagne… Après seulement, on commence à peindre;

— Important de mettre le mot "sécher" entre guillemets, car comme l'écrit fort justement l'un des rédacteurs, l'huile s'oxyde. Seuls les produits à base d'eau peuvent sècher, puisque l'eau s'évapore. Ainsi, l'aquarelle, la gouache, l'acrylique, etc. peuvent sècher, tout comme un linge mouillé peut sécher. L'huile siccative (du verbe siccativer) plus ou moins vite, comme l'encre d'imprimerie, également à base d'encre. Et l'on peut dire de cette dernière qu'elle macule (c'est-à-dire qu'elle tache), car elle n'a pas encore siccativé. Et on accélérer le temps d'oxydation, en ajoutant des produits siccatifs.

— une tournure de phrase à propos des peintres Hollandais pouvait laisser entendre que Van Eyck était Hollandais.

http://fr.wikipedia.org/skins-1.5/common/images/button_sig.png/Richard Martens/23 juillet 2008 à 03 : 46

Les plus vieilles peintures à l'huile modifier

La face cachée des bouddhas de Bamiyan.--pixeltoo⇪員 1 août 2008 à 20:43 (CEST) formidable --92.143.76.249 (discuter) 23 septembre 2015 à 19:43 (CEST)'''''''la peinture à l'huile , est inventée par JAN VAN EYCK .(environ 1390-1442) technique picturaleRépondre

qu'est ce que la peinture à l'huile, et qu'a inventé van Eyck modifier

Qu'est-ce qu'on appelle peinture à l'huile ? Qu'a inventé van Eyck ?

C'est bien van Eyck qui a créé un matériau sans précédent fait d'un mélange de résines naturelles (gomme Damar, thérébenthine, etc.) et de pigment, avec éventuellement un peu d'huile de lin. (Gombrich 0714896780, Langlais 2081258218, Panofsky).

MAIS Cette technique pérenne doit être clairement distinguée du badigeon, technique de peinture décorative utilisant l'huile de lin seule avec des pigments, technique qui n'est pas pérenne, et qui existe depuis l'antiquité.

Le problème est l'utilisation du terme "peinture à l'huile" pour ces deux techniques indifféremment. Et que de très nombreux peintre n'ont pas connaissance de cette distinction.

Ce problème, ce malentendu, a des effets désastreux en terme de patrimoine et de transmission. Un exemple clair: les peintures de mon maître aux Beaux-Arts, Olivier Debré, faites d'excellentes peintures à l'huile des meilleures marques, dans les années 80 (du XXème siècle), qui tombent littéralement en morceaux, trente ans après avoir été peintes !

Ce que les fabricants de peintures nous vendent (les tubes de "peinture à l'huile") et la peinture pérenne qui nous reste des périodes historiques, sont deux choses tout à fait antinomiques.

Exemple que donne Panofsky: Les portraitistes du 18eme siècle livraient leurs tableaux faits normalement de sept couches de glacis, en quatre jours. Donc probablement pas une goutte d'huile dans ces peintures.

Donc la peinture avec de l'huile existe depuis toujours, par contre van Eyck a inventé un matériau pérenne (à preuve les oeuvres existent toujours).

Il serait bon de décider d'un concept spécifique pour désigner chacune de ces techniques, l'avenir du monde est entre nos mains !

10 novembre 2017 à 11:01‎ Etienne de Bary (discuter)

Énoncé fautif modifier

Je reviens encore vers vous pour contester la première phrase, puisque l’huile n’est pas le liant de la peinture à l’huile mais seulement un médium. Je reviens vers vous avec une source incontestable à savoir le Xavier de Langlais que je vous invite à lire.

page 103 en bas de page, et 104 : « Je l'ai déjà fait remarquer au cours des premières pages de cet ouvrage, l'usage de l'huile, en tant qu'agglutinant de la couleur, n'est justifié que dans la mesure où cet agglutinant produit un effet combiné de transparence et d'opacité impossible à réaliser avec tout autre moyen d'exécution. »

si il existe tant de techniques pour peindre avec des techniques pérennes au moyen des résines naturelles, mélangées sous forme de solutions ou d’émulsions diverses, c’est que l’huile n’est pas un liant mais un médium, parmi d’autres Etienne de Bary (discuter) 24 novembre 2023 à 10:13 (CET)Répondre

Bonjour Etienne de Bary   Que ce soit pour l'un comme pour l'autre des deux points, s'il y a des sources pour l'affirmer, vous pouvez modifier la phrase (et faire référence à la source, ça va de soi). N'hésitez pas ! v_atekor (discuter) 24 novembre 2023 à 10:30 (CET)Répondre
Bonjour Etienne de Bary et Vatekor  . Il me semble que de Langlais se signale par son intransigeance sur la question ; cependant, le Dictionnaire technique de la peinture de Béguin donne Médium pour « la préparation permettant de régler, pendant le travail, la viscosité de la pâte » ; il donne parmi les exemples l'huile qu'utilisait Watteau. À l'article Liant, il cite en bonne place les huiles siccatives. Dans le Vocabulaire technique et typologique de la peinture, les liants huileux, puis en détail chaque huile siccative, occupent plusieurs pages. On peut aussi consulter utilement l'Encyclopédie de la peinture, tome 2 pour Huiles, explicitement désignée p. 361 comme un liant, tome 3 pour Liant, dont la définition « substance qui enrobe les pigments » convient parfaitement à l'huile siccative. Vous voyez que votre contestation qui s'appuie sur un ouvrage de 1954, et une polémique alimentée périodiquement depuis, ne se correspond pas à un consensus. On ne peut certainement pas accepter votre titre péremptoire énoncé fautif. Cordialement, PolBr (discuter) 24 novembre 2023 à 11:25 (CET)Répondre
Cher Monsieur,
Je ne suis pas un polémiste, mais un praticien. Je vous raconte mon métier. Mon maître Olivier Debré peignait à l’huile en tube et au solvant, et certaines toiles des années 80 tombent littéralement en pièces avant même le seuil des 100 ans.
Lorsque nous étions étudiants la notion même de métier et de savoir technique nous paraissait absolument ringarde, puisque les solutions techniques nouvelles nous permettaient de nous exprimer sans contrainte. Aujourd’hui encore quand je discute avec des collègues on me dit que « cent ans c’est très long ». Donc imaginez le musée du Louvre sans aucune œuvre de plus de 100 ans. C’est ce qui est en train d’arriver à l’art du XXe siècle.
C’est un intéressant paradoxe de constater qu’en même temps qu’on assiste à une hystérie spéculative sur l’art contemporain, la notion même de pérennité des œuvres disparaît définitivement. Etienne de Bary (discuter) 9 décembre 2023 à 15:44 (CET)Répondre
Bonjour,
Vous avez probablement raison dans votre métier, mais c'est l'organisation de wikipédia qui importe. Il faut énoncer d'après les sources, car, justement, tout le monde n'est pas praticien.   PolBr : vous indique que toutes les sources ne vont pas dans ce sens, donc acte, il faut nuancer la position de Wikipédia. Wikipedia n'a aucun avis sur le sujet, ce sont les sources et les lecteurs qui en ont. Si 15 auteurs disent « rouge », et 5 disent « bleu » alors, il n'y a pas de consensus, et il faut en tenir compte : « l'essentiel des auteurs considèrent « rouge » bien qu'une partie considère « bleu ». L'origine de leur différence de point de vue dépend de l'âge du capitaine. v_atekor (discuter) 9 décembre 2023 à 15:51 (CET)Répondre
Tout le monde a raison : l’usage de la peinture à l’huile dans l’antiquité rires ancienne est attesté, pour décorer bâtiments et statues. D’un autre côté une autre tradition commence quand les égyptiens commencent à s’interroger sur les matériaux et techniques susceptibles de défier le temps: au départ une demi-douzaine de matériaux (or, ambre, bois durs, résines, turquoise et lapis lazzuli). Les deux pratiques vont suivre des voies parallèles. Et il serait bon de les distinguer. Etienne de Bary (discuter) 9 décembre 2023 à 16:04 (CET)Répondre
Pardon pour les nombreuses coquilles : l’interface est hasardeuse à partir de mon iPhone Etienne de Bary (discuter) 9 décembre 2023 à 16:13 (CET)Répondre
Pour répondre plus précisément : quand on dit « huile siccative », par opposition à huile crue, dont l’usage n’a de sens que pour la de tubes, on désigne le produit de la cuisson de l’huile, additionnée de résine naturelle, par diverses méthodes qui sont détaillées dans les sources anciennes. Dans les ateliers il y avait des huiles qui contenaient des résines ou des colles, des médiums qui contenaient de l’huile, et des émulsions qui contenaient de l’huile et des résines ou des colles. Jusqu’au romantisme cela relevait de l’évidence, les résines seules sont friables, les huiles seules sont éphémères et surtout peu siccatives. Etienne de Bary (discuter) 9 décembre 2023 à 15:57 (CET)Répondre
Si vous avez les sources pour documenter tout ça, n'hésitez pas ! v_atekor (discuter) 9 décembre 2023 à 20:13 (CET)Répondre
Merci de m'avoir provoqué à la relecture de Xavier de Langlais, sur lequel vous vous appuyez pour affirmer que l'huile n'est pas un liant de la peinture à l'huile. Le passage que vous citez ne le dit pas. Il dit que l'huile est un agglutinant.
Le Vocabulaire typologique et technique de la peinture donne agglutinant et médium pour des termes voisins de Liant, et les place sous la définition de ce dernier terme. Xavier de Langlais utilise toujours le terme agglutinant dans son ch. XIV intitulé Les huiles, qui ne s'oppose nullement à la notion de l'huile siccative comme liant, mais proteste vigoureusement contre les formulations modernes, donnant des huiles insuffisamment siccatives, avec comme conséquence que « les peintres n'ont que trop tendance à corriger ce défaut en mêlant à la pâte colorée une certaine quantité de siccatif liquide (à base d'oxyde de plomb ou de manganèse) » (p. 193). Quant à votre affirmation suivante l’huile n’est pas un liant mais un médium, je me demande comment vous pourriez l'appuyer sur de Langlais, puisqu'on ne trouve le terme médium ni au chapitre des huiles, ni au XVII, des Gommes et résines. Au chapitre XXI, de l'Exécution, où on lit ce que l'auteur préconise, à savoir ajouter à la pâte un vernis résineux, qu'il désigne p. 334 comme un agglutinant supplémentaire, ce qui revient à dire que la fonction de l'huile est la même que celle de ces additifs.
En résumé, il me semble que votre critique à la rédaction de l'introduction manque de pour le moins de modération ; si des raffinement devaient lui être apportés, ce serait, sous réserve qu'on fournisse des sources, dans le corps de l'article, et non dans le résumé introductif.
Cordialement, PolBr (discuter) 9 décembre 2023 à 20:32 (CET)Répondre
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