Discussion:Partage de la valeur ajoutée

Dernier commentaire : il y a 12 ans par Diderot1 dans le sujet Sur les composantes de la part du capital dans la VA
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Petit problème modifier

Comment faire quand une source ne dit pas ce qui est dans l'article ?

Il est indiqué dans l'article que la part de l'EBE dans la VA en France est faible, avec une ressource eurostat, qui ne le montre pas (cf le graphique dans la section qui va bien) la part de l'EBE en France apparaît ainsi

  • un peu supérieure à ce qu'elle est en GB, Suède, Slovénie et Danemark,
  • très proche du niveau des Pays Bas, de la Belgique et du Luxembourg, et de la moyenne UE25 et UE15
  • un peu inférieure à ce qu'elle est dans des pays comme l'Espagne, l'Autriche, le Portugal, la Finlande, l'Allemagne
  • très inférieure au niveau atteint par des pays comme la Turquie, la République Tchèque, la Grèce, l'Irlande, l'Italie, Chypre, la Lituanie, la Lettonie...

Je ne lis donc pas exactement ce qui est dit dans l'article en fait il y a des pays avec une part du K dans la VA qui est proche de 35 à 40 % et puis d'autre ou cette part est plutôt entre 50 et 60 %. Mon petit doigt me dit que cela est sans doute lié à la richesse du pays.

Par ailleurs l'article énonçait que cette part supposée faible était susceptible de limiter l'attractivité de la france pour les capitaux.

Je pense premièrement que c'est une connerie de la plus belle eau, dans la mesure où cela revient à confondre part dans la VA et rentabilité du capital, ce qui sont deux notions très différentes.

Je m'explique le premier est la part du gâteau (la VA), le second le ratio entre cette part du gâteau et la mise initiale en K.

On peut très bien avoir une forte rentabilité du capital tout en ayant uen petite part du gâteau, il faut et il suffit pour cela que la productivité globale des facteurs soit élevées, c'est à dire que la quantité de VA générée par une quantité donnée de travail et de capital soit très élevée.

Attention, je ne dis pas que c'est le cas de la france, je dis que c'est un contre exemple péremptoire à l'affirmation selon laquelle il y a un lien entre le partage de la VA et l'attractivité.

Je pense que deuxièmement, l'auteur de cette double affirmation (france faible par du K dans la VA et faible par VA => faible attractivité) veut peut être réviser son jugement une fois donné le palmarès ci dessus. En particulier je souligne que selon son raisonnement

  • la Grande bretagne et la Suède feraient partie des pays faiblement attractifs,
  • Chypre et la Grèce feraient partie des pays fortement attractifs ;


Enfin pour ne rien gâcher, une main secourable avait cru bon de souligner que pourtant selon l'OCDE patati patata et elle a eu droit à un vengeur {{refnec}}.

Je crois avoir trouvé une référence donc je la glisse et j'enlève le refnec tout de suite, mais en plus demain j'enlèverai aussi quelques conneries supplémentaires. J'ai en particulier dans le collimateur le passage de la fin qui me fait penser aux abysses. Diderot1 (d) 27 novembre 2007 à 22:12 (CET)Répondre

c'était un refsou, pas un refnec, et c'était pour demander l'année de l'information. –MACROECO [oui ?] 27 novembre 2007 à 23:31 (CET)Répondre

Sur les composantes de la part du capital dans la VA modifier

Je m'interroge sur le point de vue à adopter quant à la description de ce qui forme l'EBE.

On peut adopter une approche calée sur la comptabilité des entreprises. L'EBE comprends alors :

  • les dotations aux amortissements (et dotations provisions) d'exploitation
  • les intérêts de la dette (et éventuellement le solde des dotations aux provisions financières)
  • l'impôt sur les sociétés
  • le bénéfice net

(on négligera les éléments exceptionnels qui n'apportent pas grand chose au raisonnement) Dans cette optique comptable, le capital trouve sa rémunération dans trois termes

  • les intérêts qui vont aux préteurs
  • le bénéfice (et non les dividendes) qui va à l'actionnaire, qui peut choisir de les monétiser en dividendes ou de les conserver dans l'entreprise
  • les amortissements, qui constituent un terme indivis entre prêteur et actionnaire, puisqu'il servent en quelque sorte à mettre de coté l'argent nécessaire à rembourser, en terme nominaux, l'investissement initial. Une partie de la liquidité correspondante servira à rembourser le principal de la dette, le reste revient à l'actionnaire.

Dans cette vision c'est bien la totalité du bénéfice et non le seul dividende qui rémunère l'actionnaire. De même le remboursement du principal d'un emprunt n'apparaît pas explicitement, puisqu'il fonctionne sur un cycle financier non nécessairement synchrone avec celui de l'amortissement des actifs sous jacents.

On peut aussi adopter une approche en trésorerie plus proche des conventions adoptées en comptabilité nationale, dans ce cas la rémunération du capital doit prendre en compte la totalité des flux monétaires en direction des bailleurs de fonds :

  • les intérêts et le remboursement du principal de la dette
  • les dividendes et toute opération nette en capital en direction des actionnaires (rachat d'action, actions gratuites...)

Il n'y a plus lieu dans ce cas de tenir compte de l'amortissement qui est d'abord une notion de comptabilité d'entreprise, et qui ferait double compte avec le remboursement des emprunts.

Il reste toutefois dans cette seconde approche une difficulté qui est la variation de la position de trésorerie de l'entreprise, correspondant pour simplifier, à la fraction de l'autofinancement qui n'a pas été distribuée, qui n'a pas servi à rembourser une dette et qui donc revient à l'actionnaire. Elle équivaut au bénéfice non distribué et à la partie de l'amortissement non utilisée pour rembourser les dettes.

Je reste perplexe, en l'état l'article agrège les deux approches ce qui n'est pas satisfaisant d'un point de vue de cohérence, mais aucune des deux approches n'est parfaite.

En tout état cause il me semble nécessaire de ne pas restreindre la rémunération de l'actionnaire au seul dividende. Mais cela ne suffit pas à assurer une présentation parfaitement limpide.

--Diderot1 (d) 13 avril 2008 à 15:25 (CEST)Répondre

En général les livres partent de la définition de l'EBE de la comptabilité nationale. Par ailleurs, il me semble que c'est en partie pour éviter les problèmes que vous vous posez que l'EBE est utilisé. -- fuucx (d) 13 avril 2008 à 16:12 (CEST)Répondre
Cela me semble correct, dans la mesure où la notion de partage de la valeur ajoutée est issue d'approches macro économique. Si on adopte cette convention, il y a cependant quelques corrections à faire à l'article : supprimer le terme amortissements que j'avais introduit mais qui n'est plus cohérent, utiliser le terme bénéfice et non dividende et statuer, en l'écrivant clairement, sur la question de l'autofinancement restant à l'actionnaire. Si on limite la rémunération des actionnaires au dividende on sous estime grandement la part du capital dans la VA.Diderot1 (d) 13 avril 2008 à 23:26 (CEST)Répondre


Partie ajoutée en plein texte par 77.198.63.127 (u · d · b) et déplacée par Diderot1 (d) 21 janvier 2012 à 09:21 (CET) pour plus de clareté.Répondre

On peut ici mentionner le protocole de rémunération des actionnaires et des salariés suggéré par Rémi Guillet, protocole qui, dans les s.a., croise les intérêts des deux partis pour plus de salaire et plus de dividendes et ainsi modifie structurellement la répartition de la V.A. et change fondamentalement les rapports entre ceux qui apportent leur travail et ceux qui apportent leur capital (Cf. "Pour plus de solidarité entre le capital et le travail ou de nouvelles chances pour l'emploi" ed. L'Harmattan / coll. Dunamique d'entre^prise 2004 et 2009)R. Guillet le 20/01/12 — Le message qui précède, non signé, a été déposé par 77.198.63.127 (discuter)

copyvio ? modifier

Je vois dans l'article des passage assez nettement inspirés, pour ne pas dire pompé, sur

http://www.insee.fr/fr/ppp/sommaire/IM118f.pdf

qui est fait partie des sources citées

D'un autre coté, l'INSEE est un machin public et je ne connais pas le statut de ses productions.

Je n'ai pas le temps là de m'en occuper, mais je signale quand même

  ~Pyb (d) 29 mai 2009 à 21:46 (CEST)Répondre

Le graphique est-il correct ? modifier

Comment se fait-il que le graphique "Répartition de la valeur ajoutée en France" basé sur les chiffres du rapport économique social et financier de 2008, page 14 (et qui est basé sur les chiffres de l'INSEE) montre une répartition de la part salariale totalement différente du graphique du document de l'INSEE "Évolution et répartition de la valeur ajoutée et des revenus primaires" page 210 ?

Le document de l'INSEE est indiqué en lien externe.

A recycler modifier

Le passage "les enjeux du partage de la valeur ajoutée", est à recycler.

  1. Il manque totalement de structure.
  2. Ses sources sont pauvres (plutot des références de citations que des éléments permettant de retrouver les thèses exposées)
  3. Il y a mélange entre éléments descriptifs et justificatif (l'introduction et le couplet sur les risques supportés pour l'essentiel par l'actionnaire-investisseur est un modèle de langue de bois journalistico-idéologique).
  4. la syntaxe laisse à désirer (il suffit de lire les deux premières phrases où on passe du partage à "elle dépend..."

Comme dirait Jean-Pierre Coffe en l'état « c'est de la... » Diderot1 (d) 19 décembre 2010 à 16:32 (CET)Répondre

Lien vers Wikipédia en Allemand et Anglais modifier

Partage de la VA en Allemand est "Lohnquote" (http://de.wikipedia.org/wiki/Lohnquote) et devrait être listé sous les autres langues ;

De même pour l'Anglais : "Wage share" (http://en.wikipedia.org/wiki/Wage_share) -- cet article existe aussi.

- sauf que je ne sais pas comment modifier la barre à gauche ;(

 Diderot1 (d) 29 mars 2011 à 19:37 (CEST)Répondre

La note 1 montre une incohérence et une répétition. modifier

Cette note parle du terme de répatition primaire. Ne sachant pas quelle est la formule à adopter entre généralement ou le plus souvent ... je laisse à d'autres plus calés en éco le soin de le faire. Cdt Samusz (d) 22 avril 2011 à 00:22 (CEST)Répondre

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