Discussion:Omar Souleiman

Dernier commentaire : il y a 12 ans par Claude noblet dans le sujet Vice-président, oui - mais Président de la République ?
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Vice-président, oui - mais Président de la République ?

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Il y a quelques jours, un contributeur anonyme a ajouté la Présidence de la république (par intérim et pour 1 jour) dans la titulature. Il me semble que cette asserition n'est pas fondée:

  • H. Moubarak a, le 11 février 2011, délégué ses pouvoirs à son Vice-président (O. Souleiman) mais s'est bien gardé de démissionner lui-même: toute l'astuce consistait dans ce non-dit qui lui permettait de se retirer en attendant (espérait-il) des jours meilleurs qui lui permettraient de revenir. Le lendemain, la manoeuvre avait d'ailleurs fait long feu.
  • Si la démission de H. Moubarak était cette fois annoncée (par O. Souleiman), c'était pour transférer ses pouvoirs au Conseil suprême des forces armées et au Field-Maréchal Tantawi.

Bref, la "Présidence" de O. Souleiman n'a été qu'un mirage, la trace d'un des multiples scénarii -avorté en l'occurence - des militaires égyptiens pour maintenit leur dictature. La discussion est ouverte dans la PDD de la Liste des chefs d'État égyptiens, dans laquelle il me parait logique qu'ait lieu le débat, si qqu'un souhaite affirmer que O. Souleima a bien été Président de la République d'Egypte. --Claude noblet (d) 6 octobre 2012 à 16:45 (CEST)Répondre

Analyse correcte, évidemment. Bravo pour ta vigilance ! --Cyril-83 (d) 6 octobre 2012 à 16:48 (CEST)Répondre
+1. L’analyse juridique est correcte, je pense que l’analyse historique aussi et j’espère qu’on pourra bientôt la sourcer pour la faire figurer dans l’article. Azoée (d) 6 octobre 2012 à 17:49 (CEST)Répondre
C'est vrai qu'il faudrait encore un peu de travail. Ceci dit, la source "Pierre Haski" déjà mentionnée dans l'article indique notamment ceci :
"Jusqu'aux derniers événements, personne n'envisageait de le voir succéder à Hosni Moubarak, qui préparait son fils Gamal pour une succession dynastique « à la syrienne ». La rue en a décidé autrement en contraignant Moubarak à faire appel à lui. Dès jeudi soir, les manifestants de la place Tahrir ont montré que ce nouvel arrengement à la tête de l'Etat, avec un Moubarak qui reste symboliquement jusqu'à septembre, mais confie plus de pouvoirs à son nouvel homme fort, est inacceptable après 17 jours de révolution.".
Je souligne pour contextualiser cette source, que le texte de P. Haski a été écrit entre la "délégation de pouvoirs" par H. Moubarak (le 10/2) et sa "démission" par le CSFA (le 11/2) --Claude noblet (d) 7 octobre 2012 à 11:51 (CEST)Répondre
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