Discussion:Longwy

J'ai modifié la phrase qui indiquait que Longwy était inscrite au patrimoine mondial de l'humanité, en effet Longwy fait partie depuis le 31 mars du réseau des sites majeurs de Vauban, qui est candidat pour être le dossier présenté par la France en 2007 au comité du patrimoine mondial de l'UNESCO

Grégory: Je trouve la modification de LeChi très intéressante : ainsi donc, c'est Rodange (quand même 5073 habitants) qui déborderait sur Longwy... Concept pour le moins intéressant, surtout quand on sait que Longwy passe de 14000 à plus de 30000 habitants si on y ajoute son agglomération. Dire que la vision de l'auteur précédent, probablement français, est nombriliste, est clairement insultant. Mais, c'est en plus faux. A la rigueur, s'il avait parlé de Pétange, pourquoi pas, bien que ce soit encore très très contestable. Par ailleurs, les points évoqués par LeChi sont totalement hors sujet... Le laius sur les industries sidérurgiques et l'absence de notion de frontière est hors sujet et partiel (Dunkerque, la vallée de la Fensch ?), mais en plus, ce monsieur semble complètement occulter que la plupart des travailleurs luxembourgeois qu'il évoque sont français, et sont donc des travailleurs frontaliers. A ce compte, Luxembourg est en train de déborder sur la Moselle...

LeChi : La phrase disant que Longwy déborde sur les agglomérations belges et luxembourgeoises était au présent et ne pouvait donc pas représenter une réalité. Dans notre région, l'histoire de la sidérurgie a bien commencé au 16° siècle au sud de la forêt d'Ardenne (c'est pourquoi j'invitais à lire Habay-la-Neuve) et s'est effectivement presque totalement terminée avec la fin de la sidérurgie à Longwy (reste principalement Esch-sur-Alzette ou plus au sud Florange). Mon "coup de gueule" était vis-à-vis de la phrase "Longwy déborde sur ..." alors que Musson, Athus, Pétange, Rodange, Longwy, Gorcy ont été les sucesseurs quasi simultanés des sidérurgies des Epioux, Mélier, Post, Pont-d'Oye... après la découverte du charbon. Longwy et Esch-sur-Alzette ont été les plus belles réussites de cette époque.

Le bassin de Longwy a, dans les années 50-70, débordé économiquement au-delà de ses frontières : des bus spéciaux drainaient alors le sud de la Belgique pour conduire les ouvriers jusqu'aux usines de Longwy, Athus, Rodange et des environs. Le bassin sidérurgique était déjà transfrontalier (à l'image du PED actuel) et l'influence que ce bassin avait sur le quotidien des travailleurs avait certainement un rayon de plus de 50 km. A cette époque de "gloire" de Longwy, on n'a jamais pu dire que l'agglomération de Longwy débordait hors des frontières du pays, c'était un ensemble transfrontalier d'agglomérations. Les usines de Musson, Athus ont été touchées avant celles de Longwy, provoquant un déclin et une reprise en décallage de quelques années par rapport au côté français.

Dire maintenant que le Luxembourg déborde sur Longwy n'est pas une absurdité. Le Grand-Duché a d'abord débordé vers Thionville et vers Arlon-Libramont : les deux axes autoroutiers (sans parler du côté allemand). L'existence des travailleurs frontaliers est la preuve de ce débordement. La zone d'inluence économique du Luxembourg déborde réellement et indiscutablement tout autour de ses frontières. Pour vous en convaincre examinez l'historique des prix des terrains depuis 1980 et vous trouverez les deux axes cités en premier, alors qu'aux alentours de Longwy les prix "décollent" seulement depuis moins de 10 ans.

Pour terminer, je ne suis pas luxembourgeois comme vous l'avez supposé un peu trop facilement, mais belge, habitant en France et travaillant au Luxembourg. En écrivant "vision nombrilistique", j'ai sciemment provoqué, à la manière française. J'ai retiré mon texte, puis j'ai enlevé le côté longovicocentriste en proposant une petite modification à la belge qui me paraît bien plus appropriée.