Discussion:Isoroku Yamamoto

Dernier commentaire : il y a 11 ans par 178.196.169.115 dans le sujet Sources, bon article
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Cet article, bien écrit et bien structuré pourrait faire l'objet d'un vote de BA s'il était mieux "sourcé"...J'invite donc les rédacteurs à citer leurs sources (internet ou livre) et à étoffer la partie bibliographie.Je vais moi même chercher dans mes livres et sur internet des sources. Kl4wY 31/12/2011

Pas de Tarente qui tienne ! modifier

J'ai repéré une erreur, génante en ceci qu'elle minimise le génie de l'Amiral, erreur qu'il s'agit donc de corriger prestement: La phrase incriminée est : "Inspiré par des techniques utilisées en Europe, notamment l'attaque sur le port italien de Tarente par les Britanniques en novembre 1940 [...]Yamamoto proposa de frapper fort dès le début avec une attaque majeure (celle sur Pearl Harbor) [...]". C'est une phrase fausse. Yamamoto avait en effet planifié l'attaque sur Pearl Harbor dès mars ou avril 1940, donc bien avant l'attaque britannique sur Tarente de novembre 1940. L'Amiral dut d'ailleurs user à plusieurs reprises de toute son influence (dont la menace de sa propre démission de son poste de commandant en chef de la flotte combinée, impensable pour le Japon) pour faire accepter à l'état-major général de la marine impériale l'attaque sur Pearl Harbor, alors jugée par celui-ci extrêmement risquée. Il est donc faux de prétendre que Yamamoto se serait laissé inspirer par l'attaque britannique sur Tarente. Au contraire, l'Amiral est bien le seul auteur de l'attaque sur Pearl Harbor. Le détail des plans ayant il est vrai été délégué par Yamamoto au contre-amiral Onishi et au jeune commandant Genda Minoru.

L'attaque sur Pearl Harbor est le résultat d'une profonde analyse de Yamamoto sur la capacité économique énorme des USA comparée à celle du Japon, analyse qui fera dire à Yamamoto qu'après 6 à 12 mois de guerre contre les USA, le Japon ne pourra tenir. Analyse qui contredit le plan de l'état-major d'attendre que la flotte américaine s'approche du Japon pour lui livrer la bataille finale. L'analyse de Yamamoto est que la supériorité japonaise sur le Pacifique est certaine mais que plus le temps passe, plus les USA deviennent dangereux alors que, en raison de son manque de ressources, le Japon ne peut pas réparer les unités abîmées ou remplacer les unités coulées, ni suivre l'évolution des armements (rappelons pour comparaison qu'au début de la guerre en Europe, la Luftwaffe dominait toutes les aviations et que déjà 3 ans plus tard, elle était surclassée. Rappelons la recherche sur les V2. Le développement des armes est donc une réalité qu'une économie nationale doit pouvoir soutenir.). La conclusion est claire : il faut frapper tout de suite un grand coup. On voit bien que Yamamoto n'a jamais eu besoin de l'exemple de Tarente pour arriver à son idée. Source: Mark Stille, Yamamoto Isoroku, Osprey Publishing Limited, 2012, p. 17 et suivantes. (--178.196.169.115 (d) 27 novembre 2012 à 22:49 (CET)Galopin)Répondre

Mort de Yamamoto modifier

D'après Masatake Okumiya, Jiro Horikoshi et Martin Caidin "Les Ailes Japonaises en Guerre 1941-1945", titre original "Zero", traduction de R. Jouan, Presse de la Cité 1956 : « ce fut le capitaine Thomas G. Lanphier qui abattit l'appareil de l'amiral ainsi qu'un zéro de l'escorte. Il tira une longue rafale dans le moteur puis dans l'aile de droite. Se maintenant hors de portée du canon de queue du bombardier, il vit cette aile prendre feu et s'arracher. Attaqué alors par deux zéros, il monta en chandelle et se déroba. Le Lieutenant Rex Barber traversa l'écran de l'escorte et abattit le second bombardier. Le lieutenant Besby F. Holmes descendit deux zéros, portant ainsi nos perte à trois chasseurs et deux bombardiers. Nous détruisîmes nous-même le P-38 du lieutenant Ray Hine et la plupart des autres rentrèrent à Guadalcanal avec des avaries sérieuse.»

D'après ces auteurs l'escorte des deux bombardiers était de neuf zéros, trois à gauche, trois au-dessus et trois à droite et les P-38 américains d'Henderson Field étaient au nombre de seize. Dix-huit devaient décoller de Guadalcanal, mais deux eurent des ennuis et restèrent au sol. Le major John W. Mitchell, commandant des P-38, en désigna finalement quatre (au lieu de six) pour attaquer les bombardiers et les douze autres étaient chargés de refouler l'escorte. Clm03 21 septembre 2010 à 14:00 (CET)Répondre

Bataille de Midway modifier

Le Zuikaku et le Shokaku en réparation ont certe manqués à Midway. Mais les Japonais et Yamamoto en premier étaient persuadés que la porte-avion Yorktown avait coulé pendant la bataille de la mer de corail. Cette fausse information conforta Yamamoto dans le fait qu'il pouvait se passé des ses deux portes-avions pour l'opération de Midway.

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