Discussion:Insurrection géorgienne du Texel

Dernier commentaire : il y a 12 ans par Gustave Graetzlin dans le sujet Le sort des soldats géorgiens
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Insurrection géorgienne du Texel ? modifier

Je pense qu'il serait préférable de renommer la page en « Insurrection géorgienne du Texel » car on parle de l'île comme de la rade du Texel et non pas de Texel.--Martin1813 11 décembre 2006 à 11:51 (CET)Répondre

Le sort des soldats géorgiens modifier

L’article a dû paraitre irréprochable à nos administrateurs puisqu’il a été jugé digne de figurer dans la Page d’accueil. On pourrait tiquer tout de même sur le manque de sources. On nous renvoie par exemple à un article du Spiegel dont on ne donne que l’année et le mois de parution alors qu’il est en ligne. Cet article n’est d’ailleurs pas signé et s’appuie sur un livre disponible d'occasion sur Amazon ou sur place pour ceux qui veulent faire le voyage au Pays-Bas. Ce qui m’a frappé surtout, c’est de lire chez nous : « Staline ayant toujours considéré la capture ou la capitulation de ses soldats comme un acte de trahison de leur part, les fait exécutés (sic) à leur retour » ; pas la moindre référence et, si j’avais écrit la phrase, nos ayatollahs du sourçage n’auraient pas hésité à la sucrer. D’autres ont droit à toute leur mansuétude.

Il est amusant que nous ayons en sens inverse un texte anglophone donné en note et présenté comme article détaillé où on affirme simplement « The 228 surviving Georgians returned to their country », ce qui est au moins politiquement correct.

Comme j’ai mauvais esprit je suis allé vérifier dans les autres Wikipédias. J’ai donc lu :

(de) Comme la plupart de leurs compatriotes les 228 Géorgiens survivants furent renvoyés de force en Union soviétique, conformément à ce qu’avait décidé la Conférence de Yalta. Un grand nombre d'entre eux durent passer plusieurs années dans des camps de travail soviétiques, seuls quelques-uns furent autorisés à rentrer directement chez eux. Une réhabilitation des survivants n’eut lieu qu’en 1956 dans le cadre de la déstalinisation.

(en) Les 228 Géorgiens qui avaient survécu en se cachant des troupes allemandes dans les parties minées de la côte, ou qui avaient trouvé refuge chez des paysans de Texel (ou du Texel, comme on voudra), furent remis aux autorités soviétiques. Après leur arrivée dans un camp de regroupement en URSS, 26 d’entre eux furent séparés de leurs camarades et bannis avec leurs familles tandis que presque tous les autres disparaissaient dans les goulags de Staline. Ceux qui survivaient encore au milieu des années 1950 furent réhabilités et autorisés à rentrer chez eux. Jusqu'en 1991, l'ambassadeur de l'Union soviétique aux Pays-Bas visitait chaque année le 4 mai les tombes des Géorgiens et, au moins au cours des derniers visites, parlait d’eux comme de « Héros de l'Union soviétique ». Le 4 mai 2005, Mikhaïl Saakachvili s’est incliné pour la première fois devant les tombes en tant que président de la Géorgie indépendante.

(es) Ne fait que résumer l’article allemand

(nl) Les 228 Géorgiens survivants rentrèrent le 17 juin 1945 en Union soviétique, habillés d’uniformes alliés. Ils étaient munis de lettres de recommandation de la résistance néerlandaise et du Haut-Commandement militaire canadien. On peut penser toutefois qu’ils furent châtiés pour avoir servi dans l'armée ennemie.

J’aurais plutôt confiance en un site géorgien en anglais ; celui-ci nous dit : « Les autorités canadiennes félicitèrent les Géorgiens qu’ils considéraient comme de vaillants alliés soviétiques dont la rébellion avait causé aux Allemands de lourdes pertes et ils demandèrent l’autorisation de les traiter en alliés. Toutefois, les survivants de la rébellion de Texel (ou du textel, comme on voudra) n’en furent pas moins renvoyés finalement en URSS, où ils furent arrêtés sous l’inculpation de trahison, et la plupart d'entre eux se virent emprisonnés ou exilés. Leur réhabilitation posthume eut lieu dans les années 1950. Leur histoire servit à la propagande en Géorgie où les autorités soviétiques n’hésitèrent pas à déformer certains faits pour utiliser l'histoire dans un but de désinformation car les Géorgiens étaient présentés comme des prisonniers de guerre et non pas comme des militaires au service de la Wehrmacht. »

Nous sommes donc les seuls à parler d’un massacre total des pauvres Géorgiens rentrés chez eux. Notez que Staline en aurait été capable. Heureusement que la Wikipédia francophone est la meilleure et même la seule bonne comme on me l’a déjà fait sentir. Gustave G. (d) 4 décembre 2011 à 12:57 (CET)Répondre

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