Discussion:Christianisme irlandais

Dernier commentaire : il y a 7 ans par Francophone de France dans le sujet Pertinence
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Bonjour. En passant sur cet article je découvre que ADM y a mis en doute sa pertinence. En quoi cet article manquerait-il de pertinence ? Matpib (discuter) 9 février 2008 à 12:07 (CET)Répondre

Pour tout dire, je crois qu'il faudrait traduire ce paragraphe de l'article anglais :
It is easy to exaggerate the cohesiveness of the Celtic Christian communities. Scholars have long recognised that the term “Celtic Church” is simply inappropriate to describe Christianity among Celtic-speaking peoples, since this would imply a notion of unity, or a self-identifying entity, that simply did not exist.[4] As Patrick Wormald explained, “One of the common misconceptions is that there was a ‘Roman Church’ to which the ‘Celtic’ was nationally opposed.”[5] Celtic-speaking areas were part of Latin Christendom as a whole, wherein a significant degree of liturgical and structural variation existed, along with a collective veneration of the Bishop of Rome that was no less intense in Celtic areas.[6] Nonetheless, it is possible to talk about certain traditions present in Celtic-speaking lands, and the development and spread of these traditions, especially in the sixth and seventh centuries. Some scholars have chosen to apply the term ‘Insular Christianity’ to this Christian practice that arose around the Irish Sea, a cultural nexus in the sub-Roman period that has been called the ‘Celtic Mediterranean’.[7] The term “Celtic Christianity” may also be employed simply in the sense of different Catholic practices, institutions, and saints amongst the Celtic peoples, in which case it could be used meaningfully well beyond the seventh century.
Il est vrai qu'il y existât une liturgie celte et un clergé celte, mais dans la pratique les différences étaient surtout liturgiques et disciplinaires, c'est-à-dire qu'on ne peut pas parler d'un schisme dogmatique entre les Irlandais et les Romains. À preuve, saint Patrick et saint Colomban sont depuis toujours considérés comme des saints catholiques et le Pape y fut toujours reconnu et respecté.
La thèse de séparation radicale a été formulée au moment de la Réforme, au sein de l'anglicanisme, pour légitimer la séparation entre catholiques et anglicans. À vrai dire, cette thèse proprement protestante est une exagération historique qui a causé beaucoup de tort à l'unité de l'Église.
Bien à vous. ADM (d)
Qui parle de séparation radicale ?
ADM confond « l’église » et « le christianisme » : l’église, ce n’est pas une religion, c’est la communauté des chrétiens. D’ailleurs ce n’est pas le « christianisme celtique » que ces historiens anglophones critiquent dans le passage qu’ADM cite, mais le terme « église celtique », qui lui, impliquerait en effet la notion de schisme.
De plus, qualifier le christianisme celtique de « romain » serait à la fois anachronique puisque l’Église catholique n’est qualifiée de « romaine » qu’avec la naissance du Saint- Empire Romain au Xe siècle (qui, depuis les Carolingiens, fondait son pouvoir sur le divin), et anatopique puisque, encore une fois, ce n’est pas le christianisme qui est romain, mais l’église ! (car l’évêque du diocèse de Rome est aussi le pape de l’église entière).
Quand on parle de christianisme celtique, on se réfère au christianisme d’une époque aujourd’hui révolue, dont les pratiques étaient différentes de celles d’aujourd’hui, et dont on peut encore voir des traces aujourd’hui dans la culture des langues gaéliques, notamment dans les jours de la semaine :
Mercredi = le jour du premier jeûne (vieux gaél. Di-Ceudaoin, de ceud, « premier » et aoin, « jeûne » ; gaélique écossais Diciadain, irlandais Dé Céadaoin).
Jeudi = le jour entre les jeûnes (vieux gaél. Dia dhardaoin, de eadar, « entre » et aoin, « jeûne » ; gaél. Diardaoin, irland. Déardaoin),
Vendredi = le jour du jeûne (vieux gaél. Dia oine ; gaél. Dihaoine, irland. Dé hAoine),
Les premiers chrétiens pratiquaient le jeûne hebdomadaire et cette habitude a été importée en Irlande et en Écosse par les moines des premiers siècles. À moins qu’une période sans jeûne n’ait été déclarée, les chrétiens orthodoxes pratiquants continuent de jeûner chaque mercredi et chaque vendredi.
Donc c'est bien du christianisme, c'est gaélique, mais ce n’est pas du christianisme romain. Quand on a besoin de mettre un autre nom dessus, on parle de christianisme celtique.
Bien à vous itou.Francophone de France (discuter) 31 décembre 2016 à 03:16 (CET)Répondre
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