Discussion:Chimère (mythologie)

Dernier commentaire : il y a 2 ans par 89.156.209.35 dans le sujet La Chimère dans l'antique religion sabéenne
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Serpent / dragon

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le dragon est déjà un animal chimérique (serpent ailé). La chimère est "... une créature fantastique composite ayant une tête de lion, un corps de chèvre et une queue de serpent". Chrisidangel 26 avril 2006 à 15:56 (CEST)Répondre

Formulation ajustée. Bibi Saint-Pol (sprechen) 26 avril 2006 à 17:09 (CEST)Répondre

Origines de la chimère

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Les sources sur l'origine de la chimère, pour quelqu'un qui lit un peu, peuvent être trouvées chez Robert Grave Les mythes grecs, dans les légendes proprement dites, greques ou autres. Il y a eu un temps avant le patriarcat, bien évidemment, et ce temps a laissé beaucoup de traces, notamment la Chimère.

Moi, mais c'est personnel, j'aime bien discuter avant de supprimer quelque chose, au cas où j'aurais l'air bête. Caroube 2 mai 2006 à 18:04 (CEST)Répondre

Il faudrait bien préciser qu'il s'agit de l'interprétation de Robert Graves, et fournir si possible les données qui étaient sa thèse. Rien à ma connaissance dans les textes parlant de la Chimère ne disent tout cela, donc je suppose qu'il s'agit de données archéologiques. Quant au fait qu'il y ait eu un temps avant le patriarcat, je ne comprends pas bien : tu parles d'une gynécocratie réelle ou seulement des cultes du principe féminin (mais bon là on s'éloigne un peu) ? Jastrow| 2 mai 2006 à 18:35 (CEST)Répondre
La forme du pouvoir (que tu nommes "gynécocratie") n'est pas de la même nature que celle du patriarcat qui est particulièrement violent, puisque pour lui, la femme ne sert juste qu'à la production de son hériter, mâle bien entendu. Non. Il y a eu un pouvoir féminin du fait de l'ignorance de la valeur co-fertilisante du sperme : le coït n'avait qu'un attrait sensuel ou récréatif. La sexualité ne servant absolument pas à la perpétuation de l'espèce, le rapport des sexes est différent, dis-je, de l'ambiance qui règne dans le patriarcat. On attribuait donc un "pouvoir"" au féminin car ce mystère de la procréation lui donnait un pouvoir particulier. Des études sont en cours pour déterminer les tenants et les aboutissants précis de ce pouvoir, à partir des moyens techniques dont on dispose à l'heure actuelle. Ça progresse !
Mais il y avait effectivement un culte du féminin, car la filliation (2 l car il s'agit des filles) passait par la femme, c'est à dire que la notion d'ancêtre, les tenanciers de la sagesse du groupe (ou au moins son origine ou quelque chose d'approchant) passait par la femme. Dans certaines civilisations matriarcales, la femme est "fécondée" par les esprits des ancêtres, qui sont féminins bien sûr. C'est extrêmement intéressant. Caroube 2 mai 2006 à 20:32 (CEST)Répondre

Désaccord de pertinence

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Les étymologies indiquées sont plus que douteuses : elles sont en tout cas contredites par le Dictionnaire étymologique de la langue grecque de Chantraine, aux articles Χίμαιρα (« jeune chèvre ») et Σειρήν. Aucun rapprochement avec le sanskrit n'est fait de cette façon.

De plus, ces rapprochements sont en contradiction avec les lois phonétiques présidant aux correspondances entre grec et sanskrit. Les lien avec les Κιμμέριοι ou la kimeros sumérienne ne sont pas non plus mentionnés et ceux avec sirène, « le verbe japonais shimeru » et « le néologisme anglais shemale » sont farfelus et contredit autant par l'histoire que par la géographie. Au moins serait-il nécessaire de mentionner des sources. Au passage, shemale, sous la forme she-male existe depuis le XIXe siècle : c'est loin d'être un néologisme. Sa formation est claire : she + male, comme she-goat et autres.

Enfin, je trouve que de nombreuses affirmations de l'article en général mériteraient des sources bien plus fiables. — Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 82.224.148.208 (discuter)

Apparemment les parties douteuses de l'article proviennent de Robert Graves (cf. la discussion plus haut), ce qui devrait effectivement être clairement mentionné. Les étymologies peuvent purement et simplement sauter, puisque Graves était connu pour être fantaisiste en la matière. L'interprétation peut sans doute rester si elle est mise dans son contexte historiographique (Grande Déesse, matriarcat & tutti quanti) et contrebalancée par une étude plus récente et solide. Jastrow| 26 septembre 2007 à 15:22 (CEST)Répondre

Solide en quoi? Le mot bidon conviendrait beaucoup mieux à ses détracteurs dont je devine aisément la plus totale incompétence pour démontrer quoi que ce soit.

Pour ma part j'ai souvent croisé dans mes lectures et mes discussion une étymologie n'ayant rien à voir avec celle aussi fantaisiste que tronquée donnée ici en rapprochant cette métaphore de l'intelligence ou association des idées, désignée à travers la clé de la métallurgie que certains désigneraient comme alchimique par la fusion des quatre éléments fondamentaux, de l'image d'une jeune chèvre représentant à la perfection toute la limitation et le scepticisme borné des servants de l'obscurantisme.

Contrairement à certains ici présents, les grecques auxquels vous limitez vos recherches, étaient loin d'être ignorants de ce qui se passaient au delà de leurs frontières, à commencer par les liens étroits de leur civilisations avec les flammes éternelles de Yanartaş (Roches Enflammées) sur le mont Chimaera prêt de la vallée du mont Olympe de Troade et dont les anciens habitants, cimmériens et hittites, connus comme les tout premiers à avoir maîtrisé la métallurgie, la domestication des plantes et des animaux, faisaient naître de ces flammes, le germe de nos civilisations sous les sabots de leurs taureaux et chevaux parfois harnaché d'armures pouvant facilement les faire passer pour des griffons, des centaures et autres créatures fabuleuses aux yeux effrayés de nos ancêtres primitifs ayant si peu évolué depuis cette lointaine époque.

La "science" se ridiculise à chaque fois qu'elle ose snober une vérité au nom de l'idéologie dominante. Ne voyant dans les indices qu'elle a sous les yeux que ceux confirmant ses préjugés et effaçant volontairement tout ceux susceptibles d'apporter d'autres réponses. Cela ne porte pas d'autre nom que l'Obscurantisme et décrédibilise d'autant plus le travail des vrais chercheurs que vous mettez d'énergie à nier les évidences.

bizarre

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hum ,y'a un truc de pas clair. Dans le paragraphe "mythe grec", il est dit Elle (en parlant de la chimère) s'unit avec le chien Orthos et donne naissance au Sphinx et au Lion de Némée, or à l'article Lion de Némée, on nous dit qu'il est engendré par orthos et.....Echidna. Où est le vrai? Tonymainaki le 01/01/08 à 23:33

D'après Dictionnaire culturel de la mythologie gallo-romaine (R. Martin), le Sphinx et le lion de Némée sont tous deux issus d'Echidna et Orthros. L'article Sphinx dit que le Sphinx est une créature fille de Typhon (ou d'Orthos) et d'Échidna, ou encore selon Hésiode d'Orthos et de la Chimère. Il vaut peut-être mieux mentionner les différentes hypothèses ? Vincent Palmieri (d) 6 mars 2008 à 18:25 (CET)Répondre
Les différentes versions de la naissance du Sphinx ont davantage leur place sur l'article du Sphinx, je pense. Idem pour le lion de Némée (je clarifie l'article). Jastrow| 6 mars 2008 à 19:14 (CET)Répondre

Mont Chimère

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Dans la section Chimère_(mythologie)#Théorie_sur_l'origine, il est écrit que le mont Chimère se trouve en Lycie, près d'Olympie. C'est une erreur, sauf s'il s'agit d'une autre Olympie que celle de Grèce. En tout cas le lien interne n'est pas pertinent. Sémhur·c·d· 1 octobre 2009 à 11:02 (CEST)Répondre

La Chimère dans l'antique religion sabéenne

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Monstre à tête de lion, à corps de chèvre et à queue de serpent ou de dragon, la Chimère appartient à une religion qui, parce que sabéenne à l'époque, renvoie au culte des astres. A partir de là, on peut montrer que cette fameuse Chimère n'est rien d'autre qu'une comète, laquelle avait cette propriété, à l'époque d'Homère, de naître ou bien dans une constellation qui avait la forme d'un lion, ou bien près d'une planète (en l'occurrence il s'agit de Jupiter) que les Anciens assimilaient à un lion. Après quoi, cette comète traversait une zone du planisphère céleste peuplée d'étoiles ou de constellations qui ressemblaient, au moins pour l'une ou l'autre d'entre elles, à une chèvre. Enfin elle terminait sa course dans une zone peuplée d'étoiles ou de constellations qui ressemblaient, au moins pour l'une ou l'autre d'entre elles, à un serpent ou à un dragon.

Pour plus d'information sur cette question, le lecteur voudra bien consulter la partie que nous-même consacrons à l'étude de la Chimère dans l'ouvrage que nous avons intitulé "Quand les dieux et les hommes étaient des planètes, des étoiles ou des constellations", et qui figure sous notre site [[ http://www.astromythologia.net | www.astromythologia.net ]]. Plus précisément, on se référera au 5ème volume de cet ouvrage, lui-même intitulé : " Qui étaient, à la lumière du sabéisme, les principaux dieux et les principaux héros des anciennes religions et/ou mythologies grecque,romaine, védique, avestique, mésopotamienne et égyptienne ? "

--Clgz (d) 20 octobre 2009 à 14:31 (CEST)Répondre

Très intérèssante analyse Mais en prenant la symbolique des lettres qui renvoient à des mythes Egyptiens au départ. La lettre X renvoi à un croisement de chemins plus qu'à une tête . Un croisement de chemin comme on en trouve dans oedipe à Colone ,un croisement de chemin volcanique... Iota est l'homme important le prêtre des lieux, Mu c'est le gouffre le fond souterrain ,la mer ; alpha la vague qui cerne un prêtre à la source (ro) ou qui gouverne. Le pilote d'un navire gouverne avec un gouvernail "P𝞺"qui lui sert également recourbé avec un trou au centre de son bâton de pilote, à calculer sa position par les étoiles. Il faudrait déterminer si plutôt qu'un ro un qof à cause de la phénicie proche n'était pas à l'origine dans le mot qui rassemblé devait former une idée précise que le mythe retranscrit plus ou moins? La description de Plutarque semble donc assez juste également. Le cheval va plus vite que les navires et chimère est abattue par le vol du cheval ,sa domestication. Car à chaque fois l'ennemi l'attend où le roi prêtre ,le pilote du navire veut accoster . En reportant l'idée des constellations sur le mythe on doit pouvoir déterminer précisément où elle a été abattue ,restant dans l'idée qu'il s'agit aussi d'une religion abattue qui devait avoir un pouvoir maritime. Reste alors à dater précisément le mythe. 89.156.209.35 (discuter) 8 janvier 2022 à 00:11 (CET)Répondre
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