Discussion:Arnaud Amaury

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Puisqu'on en est à Tamizey de la Roque, pourquoi pas Belloc, un auteur de la même époque et de la même mouvance sulpicienne, qui démontre que le catharisme était une épouvantable agression et qu'Amalric était en état de légitime défense. Ce dossier de la citation est ridicule, ces questions peuvent être posées à n'importe quelle citation que l'on met dans la bouche d'un personnage historique. Ce qui importe c'est qu'elle en tout point cohérente avec les écrits de Bernard de Clairvaux, qui 10 ans avant ces faits ne voit que le fil de l'épée pour extirper le catharisme, et la lettre d'Amalric après la bataille qui annonce au pape 20 000 morts hommes, femmes et enfants, et que la ville a "miraculeusement entièrement brûlé". Il y a des dizaines d'écrits et de prêches qui disent la même chose en beaucoup plus de mots qui n'ont même pas la décence de la concision, qui sont contemporains du massacre de Béziers, que l'on ne peut séparer de l'énorme travail d'endoctrinement des croisés, devenus des "machines à tuer", encore capable de s'étonner de ce qu'on leur demandait d'assaillir la seule ville du Languedoc encore à peu près catholique. Et cette question mérite d'être posée dans l'article sur le "Sac de Béziers" même si je vois vraiment wikipédia ne pas prendre le chemin de répondre à des questions moins sottes que de savoir si vraiment Arnaud Amalric a dit ou non cette vicieuse sottise, parmi des tombereaux d'autres qui n'ont même pas l'élégance de la concision. PHARNABAZE


Commentaire sur « Tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens. » modifier

Vous manquez de constater qu'au moment de l'écriture de ce commentaire, le Légat de la Croisade était Konrad von Urach, proche successeur (1217) de Amaury en tant qu'Abbé de Citernes et chef de l'ordre cistercien. Von Urach, contemporain de Césaire de Heisterbach, est entré dans l'ordre cistercien à Louvain vers 1190, et a passé trente ans dans les maisons françaises avant de devenir Cardinal (il est mort en 1227 suite de refuser la Sainte Siège). L'Allemagne n'existait pas : le Saint Empire Romain avait dominion sur le tout, autant Cologne que le nouveau Comté de Brabant. Suite à sa poste de Légat, Konrad est rentré en Allemagne mettre pression sur l'Empereur Frederick II prendre la croix.

Plus important dans la défense de ce thèse est la lettre de Amalric au Pape en août 1209 (Patrologiae cursus completus...ab aevo apostolico ad tempora Innocentii III, anno 1216..., ed J-P Migne, 221 vols Paris 1844-64, livre 216, pp137-41) : pendant que des débats se passaient avec les barons [de l'armée - ndlr] quant à la libération de ceux de la ville de profession catholique, les ribauds et autres vilains sans armes faisaient l'assaut de la ville sans ordres de leurs chefs...

Donc par admission d'Amaury lui-même, la considération en débat au moment de l'assaut était précisément le sort des catholiques de la ville. Si par la suite une rumeur a fait croire, que les chefs s'en fichent...

Jelmain 26 juin 2007 à 07:42 (CEST)Répondre

Sur le thème on ne prête qu'aux riches : j'avais lu un extrait d'un livre dans lequel le légat du pape rendait compte de la prise de Béziers, la qualifiant de grand jour pour la chrétienté. La source semblait sûre mais je n'ai pas les références, sinon ce serait dans l'article :-( Meszigues (d) 6 janvier 2008 à 00:00 (CET)Répondre

A la lecture de l'article, cette phrase est une pure invention d'un auteur peu fiable. Or même s'il est impossible de savoir si a elle été effectivement prononcée, elle a tout de même le mérite de montrer l'état d'esprit des croisés et d'un type qui écrit au pape: «Les nôtres, n'épargnant ni le sang, ni le sexe, ni l'âge, ont fait périr par l'épée environ 20 000 personnes et, après un énorme massacre des ennemis, toute la cité a été pillée et brûlée. La vengeance divine a fait merveille.» --Charon13 (d) 9 février 2008 à 19:57 (CET)Répondre
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