Discussion:Affaire des écoutes de l'Élysée

Dernier commentaire : il y a 4 ans par Abolibibelot dans le sujet « non détachable »
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Commentaire modifier

Petite précision concernant Malgré que.(cf: historique "malgré que" n'est pas francais -> remplacé par "bien que")

Selon l'Academie Française, Malgré que, ne s'emploie dans la langue française soutenue qu'avec le verbe avoir au subjonctif. Il n'était donc pas nécessaire d'effectuer un changement par 'bien que'.

Pour plus de renseignement : http://www.academie-francaise.fr/langue/questions.html --Shana 3 déc 2004 à 22:58 (CET)

Page fusionnée le 22/12/05 Le gorille | Houba | Gare au gorille 22 décembre 2005 à 08:05 (CET)Répondre

Les premiers seront les derniers modifier

Il est absurde d'affirmer que les écoutes de 1983/86 sont les premières à être ordonnées et planifiées depuis l'Élysée. Qu'en savons-nous ? Les archives à ce sujet ne sont actuellement disponibles sans dérogation qu'avant janvier 1946. Les gens de la cellule antiterroriste sont les premiers à se faire prendre, cela d'accord ! Mais ce n'est pas tout à fait la même chose. Constantin Melnik rapporte qu'au moins jusqu'en 1962, des gens comme Hubert Beuve-Méry (directeur du Monde) et Jean-Jacques Servan Schreiber (directeur de L'Express) ont été écoutés. L'ordre venait au minimum de Matignon, et la prise de décision à cette époque incite fortement à penser que l'Élysée y participait. Comme l'ont révélé Le Canard enchaîné, puis Pierre Péan, Jacques Foccart (du temps de Ch. de Gaulle) avait fait installer des micros dans un meuble de l'Élysée, pour écouter les invités. Si de Gaulle et son fidèle Jacques Foccart faisaient écouter des gens au sein même du palais, croyez-vous qu'ils se gênaient pour en faire écouter à l'extérieur ? Lucrèce 24 décembre 2005 à 14:35 (CET)

Foccart, dans son autobiographie (sous forme d'interview) affirme que le système d'enregistrement de son bureau avait été installé avant sa venue, sous la IV e république donc. Après, il est vrai que nous n'avons d'autres éléments de preuve que sa parole...

Affaire des écoutes de l'Élysée modifier

Déplacé depuis Projet:Droit/Évaluation/Comité (diff) — Erasoft[24] 25 mars 2007 à 20:03 (CEST)Répondre

et si vous vous mettiez à jour après l'arrêt du 13 mars 2007 de la Cour d'appel qui a totalement réformé la décision de première instance.

Ce serait un acte citoyen et une reconnaissance pour les victimes dont je suis ...depuis près de 25 ans :

Jean-Michel BEAU

Lieutenant-Colonel Honoraire de Gendarmerie

e*mail (cf. diff)

Cordialement

L'ARRÊT DU 13 Mars 2007 dans l'affaire dite des écoutes téléphoniques de l'Elysée modifier

Déplacé depuis Comité d'évaluation. — ēɾaṣøft24 (d · m) 4 avril 2007 à 08:43 (CEST) ASSEZ URGENTRépondre

Il me semblerait utile, pour ne pas dire indispensable, que Monsieur DENIS TOURET qui a commis ce très important et intéressant article sur le premier procès des écoutes de l'Elysée, devant la 16ème chambre du TGI de PARIS présidée par le Président Jean-Claude KROSS, vienne au plus vite nous informer de la suite à savoir des 10 jours d'audience en Appel en Décembre 2006 puis surtout de la teneur et de la portée de l'ARRÊT rendu le 13 Mars 2007 par la 11ème chambre d'Appel présidée par Madame Laurence TREBUCQ. Cela aurait au moins le mérite de nous expliquer pourquoi et comment le premier jugement a été si profondément réformé.


Signé : Lieutenant-Colonel Honoraire de Gendarmerie Jean-michel BEAU


Jugement modifier

Le contenu du jugement est sans doute en grande partie exact. Mais il me semblerait nécessaire de disposer d'un minimum de "sources" ou de "références" (dépêche AFP, organe de presse...). D'autant qu'il existe des risques de confusion entre le contenu du jugement et ce qui a pu être évoqué verbalement au moment du procès.

Cordialement à tous.

IP, 26 juillet 2008, 16 h 08


Plenel, source fiable ? modifier

Je suis assez étonné de voir que les livres de Plenel servent de support à cette notice. Plenel, comme acteur majeur de cette affaire (et en particulier de son retentissement médiatique en tant que machine à scoops du Monde, en pleines écoutes de la Balladurie) , et non comme simple enquêteur, ne me semble pas le mieux placé (et c'est un euphémisme) en tant que "source objective" .

En particulier si l'on lit un ouvrage comme La Face cachée du Monde : il semble bien que Mitterrand lui-même ait demandé sa mise sur écoute suite aux révélations de l'affaire Farewell dans un contexte diplomatiquement tendu entre France et URSS. Cela rend la théorie des défendeurs concernant le volet Plenel de l'affaire pas moins cohérent que la version de Plenel, en particulier compte tenu du contexte historique et des moyens d'actions de la CIA à l'époque. De plus, les dates d'écoute de Plenel ne correspondent pas (loin de là) à l'affaire des irlandais de Vincennes.

Disons que je fais nettement plus confiance à Péan et Cohen (et leur validité wikipedienne me semble indiscutable) qu'à Plenel qui construit sa légende depuis 20 ans en se mettant en scène dans ses "enquêtes" . On retrouve d'ailleurs les mêmes choses sur la page d'Edwy Plenel, avec une version mitterrandienne discréditée sans qu'aucun d'élément de preuve (hors Plenel lui-même, bien évidemment) ne vienne pourtant appuyer cette thèse (pas plus qu'on ne trouve de preuves appuyant la version de Plenel, et la non concordance des dates avec celles des Irlandais de Vincennes est plus discréditante que l'inverse) .

L'article pourrait contenir également une section relative à la manière dont l' "information" est sortie, Plenel bénéficiant de sources chez Balladur qui voulait absolument éviter que les micros posés par son ministère en 93/94 ne fasse la Une des journaux.

(source : La Face cachée, avec des citations précises des intervenants de l'époque) - 30 mai 2010

Bof, même si, à titre personnel, je trouve que Pierre Péan et Philippe Cohen sont de très bons journalistes d'investigation, il faut bien reconnaître que leur livre a suscité certaines remous, et que des approximations y ont été pointées. Par ailleurs, en admettant que Plenel ait commis des erreurs, ce jugement sur son travail ne peut rentrer ici en ligne de compte et est évidemment insuffisant pour l'exclure d'office de la qualité de source vérifiable. Enfin, vos allégations sur la qualité supposée des explications des défendeurs au procès sont évidemment inacceptables : la justice a tranché et les a condamnés, rejetant ainsi leur argumentation. La même décision judiciaire a également reconnu Edwy Plenel comme victime, puisque des dommages-intérêts lui ont été alloués. Il n'appartient certainement pas à Wikipédia de servir de support à une remise en cause d'une décision de justice... SM ** =^^= ** 30 mai 2010 à 20:31 (CEST)Répondre

« non détachable » modifier

Dans l'état actuel de cet article il est écrit :
« Par ailleurs, le tribunal a déclaré que les fautes n'étaient pas « détachables du service de l'État ». »
Cette notion est quelque peu nébuleuse pour les non-initiés, et mériterait d'être précisée.
En parcourant l'article « Jean-Michel Beau » je viens de lire cette phrase plus précise, mais qui contredit la précédente, ou se réfère à un autre jugement, et non référencée :
« En reconnaissant les condamnés comme auteurs de fautes personnelles détachables du service, la Cour permet à l'État de se faire rembourser tous les frais de défense qu'il a engagés pour eux depuis 1992. »
Donc, si quelqu'un connaît avec précision les détails de ces jugements, ou a le temps et la motivation de faire les recherches nécessaires et les compétences requises pour en restituer le contenu de façon rigoureuse, merci d'y procéder dès que possible.
--Abolibibelot (discuter) 7 décembre 2019 à 10:08 (CET)Répondre

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