Discussion:100 % monnaie

Dernier commentaire : il y a 12 ans par Lanredec dans le sujet Interwiki
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David Ricardo

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Extrait de "Des principes de l’économie politique et de l’impôt" page 263/264

« Sous le point de vue de l'intérêt national, il est tout à fait indifférent que ce soit le gouvernement ou une banque qui fasse l'émission d'un papier-monnaie, si cette émission est dirigée d'après les sages principes que nous venons d'exposer. Que ce soit l'un ou l'autre qui l'émette, il en résultera à peu prés le même accroissement de richesse nationale ; mais l’effet ne sera pas le même quant à l’intérêt des particuliers. Dans un pays où le taux courant de l'intérêt est de 7 pour cent, et où le gouvernement a besoin, pour des dépenses particulières, de 70,000 liv. st. par an, il importe beau-coup aux individus de ce pays, de savoir s'ils paieront ces 70,000 liv. par an impôt annuel, ou s'ils pourront les obtenir sans payer pour cela d’impôt. Supposons qu'il faille un million en argent pour préparer une expédition. Si le gouvernement émettait un million de papier-monnaie l'expédition se ferait sans qu'il en coûtât rien à la na-tion ; mais si en déplaçant ainsi un million d'argent monnayé, une banque faisait l'émission d'un million de papier, et qu'elle le prêtât au gouvernement a 7 pour cent, en déplaçant de même un million de numéraire, le pays se trouverait grevé d'un im-pôt perpétuel de 70,000 liv. par an. La nation paierait l'impôt, la banque le recevrait, et la nation resterait, dans les deux cas, aussi riche qu'auparavant. L'expédition aura été réellement faite au moyen du système, par lequel on rend productif un capital de la valeur d'un million, en le convertissant en denrées, au lieu de le laisser improductif sous la forme de numéraire ; mais l'avantage serait, toujours pour ceux qui émet-traient le papier ; et comme le gouvernement représente la nation, la nation aurait épargné l'impôt, si elle, et non la banque, avait fait l'émission de ce million de papier-monnaie.

« J'ai déjà observé que, s'il pouvait y avoir une entière garantie qu'on n'abuserait point de la faculté d'émettre du papier-monnaie, il serait tout à fait indifférent pour la richesse nationale, prise collectivement, par qui ce papier fût émis ; et je viens de fai-re voir que le public aurait un intérêt direct à ce que ce fût l’État, et non une compa-gnie de marchands ou de banquiers, qui fit cette émission. Il serait cependant plus à craindre que le gouvernement n’abusât de cette faculté qu’une compagnie de ban-quiers. Une compagnie est, dit-on, plus dépendante des lois ; et quoiqu’il pût être de son intérêt de multiplier ses billets au-delà des bornes prescrites par la prudence, elle serait forcée de s’y renfermer, et de restreindre l’émission de son papier, par la fa-culté qu’auraient les particuliers d‘exiger des lingots ou des espèces en échange des billets de banque. On prétend que, si le gouvernement avait le privilège démettre du papier, il ne respecterait pas longtemps cette disposition qui le gênerait ; on croit qu’il serait trop porté à sacrifier la tranquillité de l’avenir à l’intérêt du moment, et qu’il pourrait par conséquent, en alléguant des motifs d’urgence, se débarrasser de toute entrave qui bornerait le montant de ses émissions de papier.

« Cette objection est d‘un grand poids quant à un gouvernement absolu ; mais dans un pays libre, avec une législature éclairée, la faculté d’émettre du papier avec la clause indispensable qu’il soit échangeable au gré du porteur, pourrait être en toute sûreté confiée à des commissaires nommés spécialement pour cet objet, et on pour-rait les rendre entièrement indépendants de l’influence des ministres.

« Le fonds d‘amortissement est administré par des commissaires qui ne sont res-ponsables de leur gestion qu’au parlement, et le placement des sommes qui leur sont confiées se fait avec la plus grande régularité ; quelle raison peut-il donc y avoir de douter que l’émission du papier ne pût être réglée avec la même exactitude, si on la confiait à une administration du même genre  ? » Ajh (d) 5 août 2011 à 09:20 (CEST)Répondre

Christian Gomez

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Les références à Christian Gomez n'ont rien à faire dans cet article. (Elles semblent provenir de lui-même.)

non, pas du tout, c'est moi qui les y ait mises. Elles sont parfaitement justifiées: professeur d'économie pendant une partie de sa carrière, "grand banquier" (SG), élève d'Allais, plusieurs articles sur le 100% monnaie, etc... Ajh (d) 27 septembre 2011 à 08:21 (CEST)Répondre

Interwiki

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Cet article a un faux air de TI. C'est d'autant plus dommage que en:WP a deux articles sur le sujet (en:Full-reserve banking & en:A Program for Monetary Reform) plus riches et largement sourcés. Lanredec (d) 23 novembre 2011 à 10:58 (CET)Répondre

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