Daysleeper

chanson de R.E.M.
Daysleeper

Single de R.E.M.
extrait de l'album Up
Sortie
Durée 3:40
Genre Pop rock
Rock alternatif[1]
Format CD single, 33 tours, cassette
Auteur Peter Buck, Mike Mills et Michael Stipe
Producteur Pat McCarthy, R.E.M.
Label Warner Bros. Records
Classement
  1. 5 (Canada) #57 (États-Unis)

Singles de R.E.M.

Pistes de Up

Daysleeper est une chanson du groupe de rock alternatif R.E.M. sortie en tant que premier single de leur onzième album studio Up et le premier single du groupe à être sorti après le départ du batteur Bill Berry.

Historique et thème modifier

Chantée du point de vue d'un travailleur de nuit, la chanson parle de la désorientation dû au temps et du rythme circadien dans un tel style de vie, menant au désespoir et à la perte d'identité. Le sommeil et les rêves sont un thème récurrent des chansons du groupe comme par exemple dans Get Up et I Don't Sleep, I Dream.

Pendant une performance de R.E.M. pour VH1 Storytellers, Michael Stipe, le leader du groupe, a expliqué l'origine de la chanson :

« J'étais à New York, terminant un livre d'haïkus sur lequel je travaillais avec plusieurs amis chers depuis un an. Et je descendais les marches de ce bâtiment, il était probablement quatre heures de l'après-midi, et je suis arrivé à une porte - c'est l'appartement 3D, quelque chose comme ça - et il y a une pancarte dessus qui dit Daysleeper et j'ai marché beaucoup plus prudemment, atténuant le bruit de mes pas, en pensant à la pauvre personne qui essayait de dormir et moi et mes vieilles grosses bottes interrompant son sommeil. Alors j'ai écrit une chanson à propos d'un homme qui dort le jour, qui travaille de 23h à 7h et à quel point l'équilibre est furieux entre la vie que vous vivez et le travail que vous devez faire pour mener la vie que vous vivez[2],[3],[4]. »

— Michael Stipe

La chanson The Lifting de l'album de R.E.M. sorti en 2001 dans l'album Reveal est une préquelle de la chanson et contient le même personnage[5].

Clip vidéo modifier

Le clip a été tourné aux Broadway Studios dans le district d'Astoria dans le Queens, un quartier de New York en septembre 1998[6]. Il a été filmé en stop motion pour obtenir ce que Michael Stipe a appelé un « look très druggy, très beau[6] » (druggy dans le sens accro à la drogue.)

Dans le clip, Michael Stipe joue le rôle d'un employé de bureau qui va travailler la nuit. Les trois membres du groupe portent des pyjamas et des chaussons et n'arrivent pas à s'endormir pendant la journée. La vidéo a été réalisée par les frères Snorris, des islandais.

« Je crois que c'est à propos d'une sorte de nature extra-terrestre du travail de nuit. L'étrange éclairage, les lampes fluorescentes qu'on trouve et l'isolation que représente le travail dans un cimetière - comment cela détruit tes horaires de sommeil et ce genre de choses, et je pense que c'est l'image principale que l'on essaye de dépasser[7],[6]. »

— Mike Mills

Liste des pistes modifier

Toutes les chansons sont écrites par Peter Buck, Mike Mills et Michael Stipe.

CD
  1. Daysleeper
  2. Emphysema (version instrumentale)
  3. Why Not Smile (version d'Oxford American)
7" & cassette
  1. Daysleeper
  2. Emphysema (version instrumentale)
CD 3" japonais
  1. Daysleeper
  2. Sad Professor (live en studio, Toast, San Francisco, Californie)

Charts modifier

Chart (1998) Meilleure
position
Charts autrichiens[8] 17
Charts canadiens[9] 5
Charts irlandais[10] 15
Charts hollandais[8] 64
Charts néo-zélandais[8] 18
Charts norvégiens[8] 12
Charts suédois[8] 46
Charts suisses[8] 49
Charts anglais[11] 6
U.S. Billboard Hot 100[12] 57
U.S. Billboard Modern Rock Tracks[12] 30
U.S. Billboard Mainstream Rock Tracks chart[12] 18
U.S. Billboard Adult Top 40[12] 33

Source modifier

Références modifier

  1. « R.E.M. – Daysleeper », AllMusic (consulté le )
  2. « I was in New York, putting together a book of haikus that I worked on with several dear friends of mine over the course of a year. And I was walking down the steps of this building, it was probably four o’clock in the afternoon, and I come to a door — it’s apartment 3d or something — and there's a sign on it that says "Daysleeper," and I walked a lot more carefully, quietly down the steps, thinking about that poor person who's trying to sleep, and me and my big old boots interrupting her sleep. So I wrote this song about a daysleeper that's working an 11-7 shift and how furious the balance is between the life that you live and the work that you have to do in order to support the life that you live. »
  3. VH1 Storytellers - R.E.M. Michael Stipe à propos de Daysleeper. 23 octobre 1998.
  4. « R.E.M. - Daysleeper Songfacts », Songfacts (consulté le ).
  5. Later with Jools Holland, Michael Stipe, .
  6. a b et c Q, octobre 1998
  7. « I think it's about the sort of alien nature of a night shift. The weird lighting, the fluorescent lights that you find and the isolation of working the graveyard shift - how it screws up your sleep patterns and that sort of thing, and I think that's the main image we're trying to get across. »
  8. a b c d e et f (en) « R.E.M. – Daysleeper dans les charts suisses, autrichiens, hollandais, suédois, norvégiens et néo-zélandais », lescharts.com (consulté le )
  9. (en) « Top Singles - Volume 68, No. 11, December 07 1998 », RPM, Bibliothèque et Archives Canada (consulté le )
  10. (en) « The Irish Charts », Irish Recorded Music Association, irishcharts.ie (consulté le )
  11. (en) « Chart Stats – R.E.M. – Daysleeper », The Official Charts Company, Chart Stats (consulté le )
  12. a b c et d (en) « R.E.M. – Daysleeper sur Billboard », Billboard, Nielsen Business Media, Inc (consulté le )

Lien externe modifier