Dale Spender

écrivaine et enseignante féministe australienne
Dale Spender
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 80 ans)
BrisbaneVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Domicile
Formation
Burwood Girls High School (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Parentèle
Percy Spender (en) (oncle)
Jean Spender (en) (tante)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Université James-Cook (à partir de )
Dapto High School (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web
Distinction
Œuvres principales
Man Made Language (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Dale Spender, née le et morte le [1],[2], est une féministe australienne. Elle est également enseignante, écrivaine et consultante

Jeunesse modifier

Spender naît à Newcastle, ville australienne de Nouvelle-Galles du Sud. Elle est la nièce de l'auteur de romans policiers Jean Spender (1901–1970)[3]. Ainée de sa fratrie, elle fréquente l'école pour filles de Burwood à Sydney, et elle est photographiée sur une publicité de « Miss Kodak ». Dans les années 1960, après son master, elle enseigne l'anglais à l'école de garçons de Meadowbank, dans la banlieue nord-ouest de Sydney, puis la littérature anglaise à l'école de Dapto. Elle donne des cours à l'université James-Cook en 1974, avant de vivre à Londres et de publier son livre : Man Made Language (L'homme fit le langage), en 1980.

Carrière modifier

Le livre Man Made Language (1980), se base sur les recherches de Spender effectuées dans le cadre de son doctorat. L'argument déployé est que les hommes contrôlent le langage et qu'il travaille donc en leur faveur : « Le langage forme les limites de notre réalité. C'est notre façon d'ordonner, de classifier et de manipuler le monde ». Ainsi, selon elle, quand les hommes se perçoivent en tant que genre, les femmes désobéissantes qui ne se conforment pas à leur rôle inférieur sont étiquetées anormales, amorales, névrosées ou frigides. Spencer établit un parallèle avec la façon dont les termes désobligeants sont utilisés pour maintenir le racisme. Man Made Language illustre comment le déterminisme linguistique se conjugue avec le déterminisme économique pour opprimer les femmes dans la société, et met à disposition une large palette analytique pour le faire. Le livre explore les préjugés de déficience des femmes, leur réduction au silence, l'intimidation et l'assignation à un genre.

En 1991, Spender publie une parodie littéraire, The Diary of Elizabeth Pepys (Le journal d'Élizabeth Pepys)[4]. Ce livre, qui est supposé avoir été écrit par l'épouse du diariste anglais Samuel Pepys, est une critique de la vie des femmes au XVIIe siècle à Londres.

Spender est à l'origine, avec une autre personne, de la base de données WIKED (Women's International Knowledge Encyclopedia and Data, en français base de données internationale et encyclopédique du savoir des femmes)[5]. Elle est éditrice fondatrice des séries Athene et de la Pandora Press, et responsable de publication de la Penguin Australian Women's Library (Collection australienne Penguin des femmes), et éditrice associée de la série des femmes remarquables (Royaume-Uni). 

Spender se préoccupe des aspects de propriété intellectuelle et des effets des nouvelles technologies. Selon ses propres termes, ils constituent des perspectives de nouvelles richesses et de nouveaux apprentissages. Durant neuf ans, elle dirige l'Agence pour les droits d'auteurs (Copyright Agency Limited - CAL) en Australie, et elle en est la présidente de 2000 à 2004.  Elle s'implique aussi avec le programme Seconde Chance, qui soutient les femmes sans domicile fixe en Australie[6]

Vie privée modifier

Elle est en couple avec Ted Brown depuis plus de trente ans. Le couple n'a pas d'enfants. Elle s'habille en violet, un choix qu'elle a fait en référence symbolique au mouvement des suffragettes. Elle réside à Brisbane, en Australie.

Publications modifier

Références modifier

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Dale Spender » (voir la liste des auteurs).
  1. (en) « 'Brilliantly controversial': Vale Dr Dale Spender »  , sur The Courier-Mail, (consulté le )
  2. (en) « Spender, Dale », sur mytributes.com.au (consulté le )
  3. The Bibliography of Australian Literature: P–Z edited by John Arnold, John Hay, p. 409.
  4. Éditions Grafton Books, Londres
  5. Caryn Meller: Spending Cybertime, "Frauen und Internet", 1995.
  6. [1]

Annexes modifier

Bibliographie modifier

  • Entretien, The Fashion Archives, 10 septembre 2010, 13 min 36 [2]

Liens externes modifier