Déhiscence (botanique)
En botanique, la déhiscence, du latin dehiscens, « s'entrouvrir », est l'ouverture spontanée d'organes végétaux clos (anthères, fruits) suivant des zones définies, pour libérer leur contenu (graines, pollen, spores, etc.).

InventaireModifier
Le colchique, l'iris, le pavot, le tabac commun, entre autres, ont des fruits déhiscents.
En été, les fruits de l'acanthe explosent, projetant les graines au loin et permettant une meilleure dissémination.
La silique, fruit du colza, est également un fruit déhiscent.
L'indéhiscence est l'incapacité d'une telle ouverture. Les akènes (fruits secs) du tilleul, des fraisiers ou des pissenlits véritables ne s'ouvrent pas. Ils sont indéhiscents.
Caractérisation des anthères par leurs types de déhiscenceModifier
Les anthères de 6 à 8 % des espèces de plantes à fleurs sont à déhiscence poricide, ce qui restreint l'entomophilie (collecte de pollen par les insectes) qui est compensée par une autofécondation ou une pollinisation vibratile[1].
Caractérisation des fruits par leurs modes de déhiscenceModifier
Les fruits peuvent se caractériser leur type de placentation et leur mode de déhiscence.
Notes et référencesModifier
- (en) S. L. Buchmann, « Buzz pollination in angiosperms », in Handbook of Experimental Pollination Biology, Jones & Little Eds., Scientific and Academic Editions, 1983, p. 73-113