Convention de Montevideo

traité en droit international

La convention de Montevideo sur les droits et les devoirs des États est un traité signé à Montevideo (Uruguay) le au cours de la septième Conférence pan-américaine (en)[1]. Le président américain Franklin Delano Roosevelt et son secrétaire d'État Cordell Hull annoncèrent la mise en route de la politique de bon voisinage, qui mettait théoriquement un terme à la doctrine du Big Stick. L'accord est signé avec quelques réserves de la part des États-Unis, du Brésil et du Pérou.

Convention de Montevideo
Image illustrative de l'article Convention de Montevideo
Vert : Ratifié

Jaune : Signé mais non ratifié

Rouge : Autres membres de l'OEA


Pays Uruguay
Ville Montevideo

Définition d'un État modifier

Cette convention est citée en droit international en particulier pour sa définition d'un État souverain comme respectant les quatre critères suivants : « être peuplé en permanence, contrôler un territoire défini, être doté d’un gouvernement, et être apte à entrer en relation avec les autres États »[2]. Cet article est considéré comme du droit international coutumier, c'est-à-dire qu'il s'applique à tous les États, même ceux qui n'ont pas ratifiés cette convention internationale, car leur pratique est similaire au contenu de l'article[3].

Notes et références modifier

  1. (es + en) Union panaméricaine, Convention on Rights and Duties of States adopted by the Seventh International Conference of American States [« Convention concernant les droits et devoirs des États, adoptée par la septième Conférence internationale américaine »], Montévidéo, Union panaméricaine, (lire en ligne [PDF]), No. 3802, p. 24,25
    Enregistré par la société des nations et transféré à l'Organisation des Nations unies
  2. Duval et Ettori 2009
  3. Van Dermeersch 2012

Bibliographie modifier

Articles connexes modifier