Claude Picollet
Claude Picollet , dit d'Hermillon, né le à Chambéry, est un avocat sarde, puis une personnalité politique française du Premier Empire.
Député au Corps législatif Mont-Blanc | |
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Maire de Chambéry | |
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Syndic Chambéry | |
Naissance | |
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Activités |
Biographie
modifierClaude Picollet naît le , à Chambéry, dans le duché de Savoie[1],[2]. Il est issu d'une vieille famille de La Rochette, dont certains membres achètent des fiefs avant la période révolutionnaire et prennent le nom de Picollet d'Hermillon[3], d'où les formes de Claude Picollet d'Hermillon chez les historiens Jean-Louis Grillet[4] ou encore André Palluel-Guillard[5]. L'historien Grillet indique qu'il est ainsi le neveu de l'avocat Claude-François Picollet (1717-1791), seigneur d'Hauteville et comte de Rochefort[4].
Il est avocat à Chambéry[1],[2] et dit syndic de Chambéry en 1790[6], avant que le duché de Savoie ne soit annexé par la France en 1792. Il devient président du tribunal civil[1],[2]. Il est maire de Chambéry[1],[2][Quand ?], succédant à Pierre-Marie Grand, maire de 1800 à 1801[6]. Il est nommé professeur de législation à l'École centrale du département du Mont-Blanc[1],[2].
Le Sénat conservateur fait appel à lui pour représenter le Mont-Blanc, le 27 brumaire an XI ()[2]. Il siège au Corps législatif, du au [1],[2].
Il intègre ensuite la magistrature devenant commissaire du gouvernement près le tribunal d'appel de Grenoble (Dauphiné), puis juge pour ce même tribunal[1],[2]. Le , il échange son titre pour celui de conseiller à la cour impériale de la ville dauphinoise et le garde jusqu'à la Restauration[1],[2].
Claude Picollet meurt à une date inconnue[2].
Voir aussi
modifier- « Claude Picollet », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier- Ressource relative à la vie publique :
Notes et références
modifier- François Miquet, « Les représentants de la Savoie au parlement français depuis 1860 », Revue savoisienne, , p. 177-178 (lire en ligne).
- Base Sycomore (voir ci-dessus)
- Pierre Le Blanc de Cernex, « Les seigneurs et la communauté de La Rochette du XVIe au XVIIIe siècle », Mémoires de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie, vol. série 7 tome VI, , p. 134 (lire en ligne).
- Jean-Louis Grillet, Dictionnaire historique, littéraire et statistique des départements du Mont-Blanc et du Léman, contenant l'histoire ancienne et moderne de la Savoie, vol. 3, t. 2, Chambéry, J.F. Puthod, , p. 232 (lire en ligne).
- André Palluel-Guillard, L'aigle et la croix : Genève et la Savoie, 1798-1815, Éditions Cabedita, , 662 p. (ISBN 978-2-88295-260-8), p. 356.
- Christian Sorrel, Histoire de Chambéry, Éditions Privat, , 328 p., p. 147