Claude Cherki
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Claude Cherki, né le à Alger, est un éditeur français.
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Claude Cherki |
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Il dirige les éditions du Seuil de 1989 à 2004.
Biographie
modifierClaude Jules Cherki naît le à Alger, en Algérie[1].
Il est le fils de Rahmim Eliezer Cherki, négociant céréalier, et Simone Cherki, née Akoun. Il est père de trois enfants, Jérôme, Matthieu et Emmanuel Cherki.
Il est reconnu comme amateur et expert en Art premier.
Formation
modifierDiplômé de l'École supérieure d'électricité (Supélec, 1963)[2], il est docteur ès sciences physiques[3] (1969)[4]. Durant ses études, il est membre de l'Union nationale des étudiants de France (UNEF)[3].
Carrière
modifierIl devient chargé de recherches au Centre national de la recherche scientifique (CNRS)[3]. Entre 1974 et 1976, il est conseiller technique, chargé des affaires scientifiques et techniques de Michel d'Ornano, ministre de l'Industrie et de la Recherche[3], puis devient directeur général adjoint du Centre national pour l'exploitation des océans (CNEXO)[2] tout en restant maître de recherche au CNRS. Il écrit à partir de 1966 des articles de vulgarisation scientifique dans La Recherche, devient directeur adjoint (1971) de la revue, puis directeur de la Société d'éditions scientifiques (éditrice des revues La Recherche et L'Histoire), filiale des éditions du Seuil[3]. C'est par ce biais qu'il arrive dans cette maison[3]. En 1989, il succède à Michel Chodkiewicz comme son président-directeur général[3].
Claude Cherki mène une politique de développement éditorial et commercial. À son arrivée à la présidence des éditions du Seuil, il déclare: "Nous sommes condamnés à nous développer, mais la question reste de savoir en quel sens."[5] Sous son impulsion et son dynamisme, la maison d’édition crée ou développe les secteurs "jeunesse", "policiers", "poche" ou "images" ainsi que son outil de diffusion-distribution.
En 2004, il participe au rachat par le Seuil de La Martinière, groupe dont il devient vice-président[6]. En juin, après une polémique autour de plus-values touchées à l'occasion du rachat de la Martinière, il démissionne de la présidence du Seuil ; Pascal Flamand lui succède[6]. Cette cession a toutefois été jugée régulière par le jugement du tribunal de grande instance de Paris du 28 aout 2007[7], confirmé par l'arrêt de la cour d'appel de Paris[8] du 16 juin 2009[9] et par l'arrêt de la Cour de cassation du 14 décembre 2010[10].
Décorations
modifier- Officier de la Légion d'honneur (1989)[11]
- Officier de l'ordre national du Mérite
- Chevalier du Mérite agricole
Références
modifier- « Claude Cherki », sur whoswho.fr, .
- « M. Claude Cherki prochain PDG du Seuil : un scientifique passionné », sur lemonde.fr, .
- Natalie Levisalles, « Un touche-à-tout passé du CNRS à l'édition », sur liberation.fr, .
- Contribution à l'étude des films formés par polarisation anodique du tantale : composition, mécanismes de formation et propriétés diélectriques, Paris, université de Paris, , 126(?) (SUDOC 105805866).
- Natalie Levisalles, « Un touche-à-tout passé du CNRS à l'édition », sur Libération (consulté le )
- Nathalie Silbert, « Le président du Seuil, Claude Cherki, démissionne », sur lesechos.fr, .
- Jugement du tribunal de grande instance de Paris du 28 août 2007 : RG 06/00125.
- « Nouvel Observateur 10 décembre 2009 »
- Arrêt de la Cour d'appel de Paris du 16 juin 2009 : RG 07/16592
- Arrêt de la Cour de Cassation-chambre commerciale du 14 décembre 2010(1314-F-D)
- « Légion d'honneur », sur lemonde.fr, .
