Claude Chauvière

autrice française
Claude Chauvière
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Émélie Marie Aglaé ChauvièreVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
Claude ChauvièreVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Père

Marie-Aglaé dite Claude Chauvière[1], née le à Paris, morte le à La Seyne-sur-Mer, est une écrivaine française, auteure de romans sentimentaux[2].

Biographie modifier

Fille du député d'extrême gauche Emmanuel Chauvière et de l’anarchiste belge Maria Toilliez[3], qui consacra sa fortune à des œuvres de bienfaisance, comme la Fondation Maria Chauvière[4], avenue Félix Faure dans le 15e arrondissement de Paris[5]. Orpheline à 25 ans[6], elle fut aidée par le ministre Anatole de Monzie, un ami de son père qui la présenta à Colette.

Secrétaire de Colette à partir de 1923, elle écrit un essai sur cette dernière. Le talent de la jeune femme conquit Colette, dès les années 1920, mais ce n'est qu'en 1923 qu'elle devient sa secrétaire. Attachement important entre les deux écrivaines. Fille de libres-penseurs, elle devient royaliste et se réfugie dans la religion. Elle est baptisée en 1928. Colette est sa marraine. La biographie de Colette par Claude Chauvière, paraît en 1931[7].

Elle est critique littéraire à l’Organisation ménagère, publie des notes d'art dans l'Intransigeant. Elle est directrice littéraire pour la France de la Revue française du Brésil[8].

Souvent citée par Colette, Claude Chauvière meurt le Vendredi saint. Personnalité mystique (elle se convertit au catholicisme en 1928), elle meurt prématurément en 1939 d'une congestion pulmonaire.

Œuvres partielles modifier

  • La Vie, les autres et moi, 1919.
  • L'ai-je aimé ?, Paris, A. Fayard et cie, (lire en ligne).
  • La Route et la Maison, 1929.
  • La Femme de personne , 1929.
  • Colette , 1931.
  • L'Éternelle Chanson, « collection Stella », No 427.
  • Les Thiberguène, A. Fayard, 1935.

Bibliographie modifier

  • Françoise Giraudet, « Claude Chauvière », sur livre-polaire - 2009 - 2017 - Françoise Giraudet, .

Sources modifier

  • Bibliothèque nationale de France

Notes et références modifier

  1. Jean-Marie Schio, Essai sur le patrimoine de Beaufort et la Vallée : mémoires, BoD - Books on Demand, , 512 p. (ISBN 978-2-32223-178-2, lire en ligne), p. 52.
  2. Catalogue de la BNF.
  3. Yannick Lageat, « Emmanuel Chauvière, un tempérament », .
  4. Astrid Fontaine, Le Peuple des tunnels : 1900-1930, Boulogne-Billancourt, Gingko, , 340 p., 24 cm (ISBN 978-2-84679-212-7, OCLC 881608138, lire en ligne), p. 256-7.
  5. Françoise Giraudet, « Claude Chauvière », sur livre-polaire - 2009 - 2017 - Françoise Giraudet, .
  6. Elle avait dejà perdu son frère jumeau, Ernest, le , ce dont elle est restée très affectée. Voir Schio, op. cit.
  7. Martine Boyer-Weinmann, La relation biographique : enjeux contemporains, Seyssel, Éditions Champ Vallon, , 476 p., 22 cm (ISBN 978-2-87673-424-1, OCLC 889877038, lire en ligne), p. 242.
  8. « Claude Chauvière (1885-1939) », sur bnf.fr

Liens externes modifier