Claude-Joseph Girault

personnalité politique française

Claude-Joseph Girault
Fonctions
Député des Côtes-du-Nord

(3 ans, 1 mois et 17 jours)
Gouvernement Convention nationale
Député au Conseil des anciens

(1 an, 6 mois et 24 jours)
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Paris
Date de décès (à 91 ans)
Lieu de décès Ancien 9e arrondissement de Paris
Nationalité Drapeau de la France Française
Parti politique Droite
Modérés
Profession Commissaire de la marine
Agent commercial
députés des Côtes-du-Nord

Claude-Joseph Girault, né le à Paris, mort le dans la même ville[1], est un administrateur, un diplomate et un homme politique français.

Biographie modifier

Après une mission secrète en Pologne de 1767 à 1769, il est nommé secrétaire de légation auprès M. Durand, ministre plénipotentiaire de France, qu'il suit à Vienne (1770-1773) et à Saint-Pétersbourg (1773-1775), puis auprès de M. d'Usson, ambassadeur en Suède (1775-1778)[2],[3].

De retour en France, il sert comme commissaire de la marine à Auvillars[2] puis sous-chef de l'administration civile de la marine à Dinan (1785)[4], dont il est maire en 1791[5]. Le 9 septembre 1792, il est élu, le 6e sur 8 avec 269 voix sur 495 votants, député des côtes-du-Nord à la Convention nationale, où il siège à droite.

Le 9 novembre 1792, il intervient pour affirmer que l'Assemblée n'a ni le droit ni la faculté d'instruire le procès de Louis XVI. Puis, lors du jugement, il vote en faveur de la détention.

Le 6 juin, il fait partie des « 73 » qui protestent contre les journées du 31 mai et du 2 juin 1793. Décrété d'arrestation le 3 octobre, il est réintégéré dans la Convention le 18 frimaire an III (8 décembre 1794).

Le 4 brumaire an IV (26 octobre 1795), il est choisi par ses collègues pour siéger au Conseil des Anciens, conformément au décret des deux tiers. Il en sort le 20 mai 1797 et est nommé par le Directoire, le 5 ventôse an VI (23 février 1798), agent commercial à Rotterdam[6], puis, le 16 nivôse an VIII (6 janvier 1800), vice-commissaire de la marine et du commerce dans cette ville[2].

Source principale modifier

Notes et références modifier

  1. Jean François Eugène Robinet, Adolphe Robert, Julien Le Chaplain, Dictionnaire historique et biographique de la Révolution et de l'Empire, 1789-1815, Librairie historique de la révolution et de l'empire, 1899, vol. 2, p. 52.
  2. a b et c Didier Ozanam, Michel Antoine, Correspondance secrète du comte de Broglie avec Louis XV (1756-1774): 1756-1774, C. Klincksieck, 1956, vol. 2, 536 pages, p. 233.
  3. René Kerviler, Louis Chauffier, Répertoire général de bio-bibliographie bretonne, Floch, 1985, vol. 16, p. 154.
  4. Régis Le Saulnier de Saint-Jouan, Henri Frotier de La Messelière, Gildas Chasseboeuf, Dictionnaire des communes: département des Côtes-d'Armor : éléments d'histoire et d'archéologie, Par, Conseil général des Côtes-d'Armor, 1990, p. 180.
  5. Répertoire de l'histoire de la révolution française, Bibliothèque nationale de France, 1941, vol. 1, p. 205.
  6. Jean Pascal, Les députés bretons de 1789 à 1983, PUF, 1983, 812 pages, p. 73.

Liens externes modifier