Cienfuegos

capitale de la province de Cienfuegos, Cuba

Cienfuegos
Cienfuegos
L'arc de triomphe du Parque Marti
Administration
Pays Drapeau de Cuba Cuba
Province Cienfuegos
Municipalité Municipalité
Code postal 55100 — 55500
Indicatif téléphonique +53
Démographie
Gentilé Cienfuegueros
Population 163 824 hab. (2004)
Géographie
Coordonnées 22° 08′ 58″ nord, 80° 26′ 37″ ouest
Altitude 530 m
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Cuba
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City locator 14.svg
Cienfuegos

Centre historique urbain de Cienfuegos *
Pays Flag of Cuba.svg République de Cuba
Type Culturel
Critères (ii)(iv)
Superficie 70 ha
Zone tampon 105 ha
Numéro
d’identification
1202
Année d’inscription 2005 (29e session)
* Descriptif officiel UNESCO
** Classification UNESCO

Cienfuegos est une ville portuaire et municipalité de Cuba, capitale de la province de Cienfuegos. Elle est située au fond d'une des plus belles baies de la mer des Caraïbes, à 228 km au sud-est de La Havane. Le centre historique est bien préservé et son atmosphère maritime lui apporte un caractère unique. Elle gagna tôt – dès l'époque coloniale – son titre de « Perle du Sud ».

Le Jardín Botánico Soledad, un jardin botanique, se trouve au sud-est de Cienfuegos.

Cienfuegos possède un aéroport (code AIAT : CFG).

HistoireModifier

Lorsqu'en 1494, Christophe Colomb découvre le golfe de Cienfuegos, il est habité par les Indiens Jagua. En 1745, les Espagnols établissent une forteresse dans la baie pour se défendre des pirates. La ville est fondée une quarantaine d’immigrés français de Bordeaux et de Louisiane, dirigés par Louis de Clouet, colonel puis général dans l'armée espagnole, le [1]. Le nom original de la ville était la Colonia Fernandina de Jagua. La ville sera ensuite nommée Cienfuegos, nom du gouverneur général cubain de l'époque, José Cienfuegos, à l'occasion du dixième anniversaire de sa fondation.

Ville célébrée par l'UNESCOModifier

Après la vieille ville de La Havane et de Trinidad, Cienfuegos est la troisième ville cubaine à avoir reçu les honneurs de l'UNESCO en 2005, ou du moins son centre historique, la ville étant bordée de nombreuses industries. Fondée au début du XVIIIe siècle, sous la domination espagnole, et peuplée en premier lieu par des Français, cette ancienne ville marchande doit ce choix à son architecture coloniale du XIXe siècle. « Cienfuegos est le premier et l'un des plus remarquables exemples d'ensemble architectural traduisant les nouvelles notions de modernité, d'hygiène et d'ordre en matière d'urbanisme tel qu'il s'est développé en Amérique latine à partir du XIXe siècle. »[2], souligne le comité. De plus, c'est le Français Don Luis de Clouet qui l'a fondée, en lui conférant un air propre de la France du XIXe siècle que chacune de ses constructions possède aujourd'hui.

Culture locale et patrimoineModifier

ÉvenementsModifier

Chaque année, au mois de septembre, a lieu le festival international de musique de Benny Moré. De même, le Carnaval de Cienfuegos se déroule chaque année.

Le Jardin Botanique SoledadModifier

Situé à 14 km du centre-ville, le Jardín Botánico Soledad, avec ses 97 hectares, est la plus ancienne institution de son genre sur l'île. Fondé en 1901 par Edwin F. Atkins et son épouse qui avaient créé un centre de recherche destiné à l'amélioration de la canne à sucre. Les Atkins, passionnés par la collecte de plantes diverses, commencèrent bientôt un jardin tropical avec des espèces rares dans l'arrière-cour de leur domaine, cultivant des plantes provenant de régions aussi lointaines que l'Inde ou la Chine.

Le jardin botanique possède une grande collection de plantes exotiques tropicales (plus de deux mille espèces) regroupées en 670 genres et 125 familles botaniques. Parmi les collections les plus complètes on trouve des orchidées (plus de 400), des palmiers (plus de 230), des ficus (plus de 65) et des bambous (29).

JumelagesModifier

PersonnalitésModifier


Notes et référencesModifier

  1. Pierre Sorgue, « Cienfuegos, l’autre Cuba », Le Monde, .
  2. Olivier Cirendini, « Cinq villes célébrées par l'Unesco », TGV Magazine, octobre 2005, no 78, p. 10-11.

Voir aussiModifier

Articles connexesModifier

Liens externesModifier

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