Chingachgook, die grosse Schlange

film sorti en 1967

Chingachgook, die grosse Schlange est un western est-allemand sorti en 1967 et réalisé par Richard Groschopp (de). C'est une adaptation cinématographique de Le Tueur de daims (Der Wildtöter en allemand), le dernier tome des Histoires de Bas-de-Cuir de James Fenimore Cooper paru en 1841.

Chingachgook, die grosse Schlange

Titre original Chingachgook, die große Schlange
Réalisation Richard Groschopp (de)
Scénario Wolfgang Ebeling (de)
Richard Groschopp (de)
Acteurs principaux
Sociétés de production DEFA
Pays de production Drapeau de l'Allemagne de l'Est Allemagne de l'Est
Genre Western
Durée 91 minutes
Sortie 1967

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

À la différence d'autres westerns est-allemands comme Le Fils de la Grande Ourse ou Les Loups blancs, Chingachgook, die große Schlange n'est jamais sorti dans un pays francophone[1],[2],[3].

Synopsis modifier

En Amérique du Nord entre 1740 et 1745, les troupes britanniques tentent de reprendre à la France ses colonies. Les deux parties tentent de se faire des alliés parmi les amérindiens. La fille d'un chef nommé Wa-Ta-Wa, promis à Chingachgook, tombe entre les mains des Hurons, alliés des troupes françaises face aux Delawares. Chingachgook, dit « Grand Serpent », entreprend de libérer son épouse avec l'aide de son ami Nathaniel dit « Tueur-de-Daims ».

Fiche technique modifier

Distribution modifier

Production modifier

Le film est tourné aux studios de Babelsberg et en extérieur en Tchécoslovaquie et en Bulgarie.

Accueil modifier

Avec quelques 5 077 070 billets vendus, Chingachgook, die grosse Schlange se place au 20e rang des plus gros succès de tous les temps en Allemagne de l'Est[5]. C'est le 3e western ayant fait le plus de recettes après Le Fils de la Grande Ourse (9,4 millions d'entrées) et Spur des Falken (5,1 millions d'entrées).

D'après Aurélien Ferenczi dans Télérama, « Franchement, ce n'est pas pire que les productions équivalentes tournés en Allemagne de l'Ouest – Winnetou, dans la Ruhr. L'intrigue – qui se situe avant la Guerre d'indépendance – est simplette, jamais parodique (du moins volontairement) ; elle met en valeur l'Indien noble, histoire de critiquer le colon blanc capitaliste qui spécule sur le cours de la peau de castor. Des pré-westerns politiques, en quelque sorte... »[1]

Notes et références modifier

  1. a et b Aurélien Ferenczi, « Les Improbables de ma dévédéthèque (2) : “Chingachgook, die Grosse Schlange” », sur telerama.fr,
  2. « Chingachgook », sur notrecinema.com (consulté le )
  3. « Chingachgook - Die grosse Schlange », sur cineressources.net (consulté le )
  4. (de) « Chingachgook, die große Schlange », sur defa-stiftung.de (consulté le )
  5. (de) « Die erfolgreichsten DDR-Filme in der DDR », sur insidekino.de (consulté le )

Liens externes modifier