Chemin de fer de Monthermé à Hautes-Rivières

Ligne de
Monthermé-Hautes-Rivières
Ligne de Monthermé à Hautes-Rivières
via Thilay
Image illustrative de l’article Chemin de fer de Monthermé à Hautes-Rivières
Tracé de la voie ferrée (violet)
Pays Drapeau de la France France
Historique
Mise en service 1901
Fermeture 1950
Concessionnaires Chemin de fer départemental des Ardennes (CFDA)
Caractéristiques techniques
Longueur 22,6 km
Écartement étroit (1 000 mm)
Électrification Non électrifiée
Nombre de voies 0
(Anciennement à voie unique)
Trafic
Trafic Voyageurs et fret

La voie ferrée Monthermé-Hautes-Rivières , localement dit « petit train de la Semoy » était une ligne ferroviaire à écartement métrique de 1 000 mm, dont le tracé reliait Monthermé à Hautes-Rivières en longeant la rivière Semois[1].

Histoire modifier

La voie ferrée Monthermé-Hautes-Rivières a été achevée en . C’était une voie « métrique », c’est-à-dire que les rails étaient écartés d’un mètre au lieu de 1,45 m sur la ligne Charleville-Givet. Dès le début de la Première Guerre mondiale, les Allemands ont démonté la voie ferrée pour récupérer les rails. Après le conflit, la voie est reconstruite et 1938 elle est prolongée jusqu’à la frontière belge ; la jonction avec la voie belge s'effectuant à Bohan[2]. Les vicinaux belges, de leur côté, n'ont atteint Bohan qu'à partir de 1935, après de lourds travaux : un tunnel de 220 mètres et deux ponts. Dès le début de la Seconde Guerre mondiale, le trafic international avec la Belgique a été interrompu et n'a jamais repris après la guerre, les ponts et le tunnel ont été détruits lors du retrait des Allemands et n'ont jamais été reconstruits (22,6 km ; la partie française a été fermée en 1950).

La plate-forme de l'ancienne ligne est aménagée en voie verte, la Trans-Semoysienne ouverte en 2016.

Caractéristiques modifier

La traction était effectuée par une locomotive à vapeur Corpet-Louvet de 24 tonnes en ordre de marche accouplée au « tender » à charbon et briquettes de 10 kg et tirant deux wagons à voyageurs et plusieurs wagons de fret. La voie comportait trois plaques tournantes permettant à la locomotive d’exécuter son demi-tour (Monthermé, Hautes-Rivières et Sorendal)[2].

Description modifier

De Monthermé à Bohan, la ligne suit la rivière du côté nord. Le , la ligne est ouverte jusqu'à Hautes-Rivières et le jusqu'à Sorendal. La liaison avec la Belgique vers Bohan n'est ouverte qu'à partir du . Les trains CA n'ont jamais roulé plus loin que Sorendal.

Trajet modifier

Après 1938

Matériel roulant modifier

Images modifier

Bibliographie modifier

  • Henri Domengie, Les Petits trains de jadis, éditions du Cabri,
  • Hubert Mozaive, « Les lignes secondaires des Ardennes », Chemins de fer régionaux et urbains, FACS, vol. 2008-4, no 328,‎ , p. 4-32 (ISSN 1141-7447).
  • Hubert Mozaive, Les Ardennes en petit train : de 1865 à nos jours, Charleville-Mézières, Éd. Sopaic, , 210 p. (ISBN 2-912775-03-5).

Notes et références modifier

  1. A. Dumas, « Annales des ponts et chaussées », sur Google Books, (consulté le ).
  2. a et b Commune de Thilay, « Le petit train de la Semoy », sur thilay.fr (consulté le ).

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier